Frieneium en 1119, Fraxinus en 1190 et Fraisnei en 1222, Fraisne en 1248, Fraine en 1281, et Frêne au XVIIIe siècle.
Fresne est un mot français issu du latin fraxinus signifiant Frêne[1].
La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune de Fresne indique qu'elle se situe près de Reims.
Histoire
Antiquité
La voie romaine de Reims à Trèves traverse deux petits bois appartenant à la commune : Verlager et le fort de Fresne.
En 1930, la commune qui s’appelait Fresne change de nom pour Fresne-lès-Reims[3],[4]
Fresne depuis 1950
En 1960, on crée un terrain de motocross au fort de Fresne.
Dans le village des lotissements sont construits : le Verger, l’Arzilière, l'Hermoine, le clos Saint-Martin.
Par arrêté préfectoral , la commune de Fresne-lès-Reims fusionne le avec la commune de Bourgogne, pour former la commune nouvelle de Bourgogne-Fresne où Fresne-lès-Reims devient une commune déléguée[5].
Les habitants de Fresne-lès-Reims s'appellent les Fresnats.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 425 habitants, en évolution de −1,62 % par rapport à 2009 (Marne : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Depuis la fermeture du bar rue Saint-Martin, Fresne-Lès-Reims n'a plus de commerce en activité.
Le silo agricole,
le village en 1901,
l'église au début du XXe siècle.
Lieux et monuments
L'église, placée sous le vocable de saint Martin. Après la Première Guerre mondiale, la nef, ainsi que le clocher et les bas-côtés, furent partiellement détruits. En 1923, les travaux de restauration commencèrent, placés sous la direction de l’architecte Royer (de Reims). Le projet eut pour objectif de remettre l'église dans son état antérieur.
Le monument aux morts, situé près de l'église sur un petit promontoire, a été construit en 1925 par M. Gaillard. Il représente principalement un poilu de profil tenant une victoire ailée, le couronnant de laurier[13].
Le hangar du Syndicat est créé en 1900. Il sert tout d'abord de lieu de stockage pour les agriculteurs du village puis devient une étable. De 1965 à 1970, il sert de salle d'entraînement pour l'équipe de basket du village puis devient progressivement une salle des fêtes de « repli » en cas de mauvais temps. Il est détruit en 2009 et remplacé par une pelouse.
Personnalités liées à la commune
Jean-Pierre Job, grand officier de la Légion d'honneur, né le 2 décembre 1943 à Fresne-lès-Reims, officier général français qui fut notamment chef d'état-major de l'armée de l'air de 2000 à 2002.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
↑Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux en France, éd. Errance, 2008, 2e éd. p 216.
↑Travaux de l'académie nationale de Reims, volume 122, années 1906-1907, Reims, 1910, p351.