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Frédéric Halbreich commence à peindre vers 16 ans. Autodidacte il est cependant passé par l'Académie des beaux-arts de Watermael-Boitsfort et a poursuivi des études à Paris[1]. Durant cette période il tâte brièvement de l'enseignement académique à l'académie de Watermael-Boitsfort, notamment au cours d'art monumental de Roger Someville.
Une exposition de la fondation Thyssen-Bornemisza qu'il visite à Paris en 1978, lui révèlera sa vocation. Suit une longue interruption, pendant laquelle il élabore des chansons (paroles et musiques) qu'il finira par interpréter lui-même d'abord sous le nom de David Rebel, puis sous son véritable nom, jusqu'en 1996. Plusieurs disques sortiront.
Sa trajectoire et son travail sur la laque bien entamés, on peut lire dans A. Nardon, Socles et cimaises 2007 : « Cette technique difficile l'artiste est allé l'apprendre en Russie et le travail de longue patience a fait le reste. »
Œuvres
1997 : Cleveland Moffet observe dans The Bulletin : « You may not know exactly Why it's right but you see at once that it is-the lines, shapes and colours in abstract yet necessary juxtaposition on canevas. Brilliant hard edge pictures, the paint applied with a knife, the way a sculptor works in clay[2] ». C'est donc l'équilibre rythmique qui apparaît dans son travail dès 1997.
1998 : Une de ses toiles fait la couverture de la revue musicale bimestrielle Crescendo (no 33, février-mars 1998)
1999 : « Frédéric Halbreich a opté pour cette voie hors de la prétention à la nouveauté ce qui le place à l'abri des effets de tendance. L'axe majeur de son travail est dès lors une recherche d'harmonie entre son état de création artistique et son état le plus intime. Exploitant les jeux de nuances en de faux monochromes les luminosités de transparence, les vibrations matièristes. L'artiste canalise ses élans émotifs en abordant prudemment le monde formel.» — C. Lorent, La Libre Culture, 7 avril 1999. «ce sont des presque rien, des champs monochromatiques dont l'opacité ne peut que s'épanouir en surfaces. Des champs marqués d'échancrures, d'ouvertures courbes, de traits droits...» — Arts Antiques Auctions, mars 1999. « Pour lui le choix du support est essentiel. Après avoir utilisé le panneau de bois puis la toile de lin, c'est dans la jute non traitée qu'il a trouvé le matériau le plus adéquat. Son œuvre achevée est autant un produit intégral de ses propres mains que de son esprit créateur. » — Denis Baumerder, Regards, avril 1999. Il cite l'artiste : « Mon œuvre se situe dans le cadre d'une tentative de recherche de l'absolu et de dépouillement.» Le peintre parle de ce qu'il appelle "le contenu spirituel vibratoire" « -Contenu- au sens de substance, -Spirituel- qui échappe à toute représentationphysique, -Vibratoire-, cette composante véhicule vers le spectateur l'émotion qu'il est venu chercher. En fait la plus abstraite des composantes est indispensable à la véritable existence du tableau.» — Propos recueillis par Denis Baumerder, Regards, avril 1999. Selon Cleveland Moffet sa peinture s'oriente à cette époque vers un « naturalisme abstrait » : « His paintings offers a kind of abstract naturalism inspired by trees night skies and sunrises but somehow transcending their subjects.» — Cleveland Moffet, the Bulletin, avril 1999.
2001 : Lors d'une exposition que lui consacre la section musicale de la Fondation Calouste-Gulbenkian de Lisbonne, Peter Wolf écrit : « We found thematic art displays in the Electricity and Water Museums and abstract paintings by Frederic Halbreich, a Belgian artist, shown at the Gulbenkian Foundation to complement the music in the festival. These works have a sensual surface on an intimate scale, well-crafted, quietly eloquent with a subtle palette, some darker streaked paintings paradoxically the most lively. » — Peter Wolf, 25th Gulbenkian Encounters of Contemporary Music Lisbon, 21 mai-3 juin 2001. Il reconnait à ses tableaux une surface « sensuelle » avec une préférence pour les plus sombres, qu'il trouve plus « vivants ».
2006 : « En 2002, suite à une déception quant à la profondeur du noir il réalise que pour obtenir la pureté et la brillance de ce noir tant recherché il lui faut franchir un pas que seule la technique de la laque, héritée de la cultureasiatique lui permettra d'atteindre.» et plus loin « Une laque terminée prend un mois environ, de sa conception à sa réalisation finale. La phase de polissage est la plus longue et la plus complexe.» — Xavier Mouffe, "L'univers voluptueux du maître laqueur" Schaerbeek info, 19 mars 2006.
2007 : « L'artiste rejoint ce fameux mystère des onze déclinaisons du noir. Une œuvre de méditation à la poursuite de la sérénité. Des surfaces laquées dont la technique inspire le respect, voilà qui n'apparaît pas souvent aux cimaises.» — Anita Nardon, Socles et cimaises, avril 2007.« Frédéric Halbreich pense sa peinture autour d'un leitmotiv : « Ce qui n'est pas essentiel est superflu, cela manque peut-être de nuance mais n'est-ce pas là le chemin obligé vers l'onde de l'absolu ? » — Amandine Maziers, Victoire Le Soir avril 2007.
2008 : « L'artiste utilise des formes simples et fortes, à la fois denses et dépouillées s'incarnant dans des combinaisons de noir et de blanc enrichies récemment du contraste d'un sang de bœuf ou de la chaleur d'un ocre aux nuances de caramel évoquant la caisse d'un violon » — Sandrine Tarin, L'événement hiver 2007-2008.
2009 : « Frédéric Halbreich affiche plus que jamais des affinités avec une abstraction dont les Franz Kline aux États-Unis, Pierre Soulages et André Marfaing en France furent les têtes de file. Néanmoins l'artiste se distingue de cette parenté par l'utilisation d'un matériau pictural spécifique : la laque à priori brillante » — Claude Lorent, La Libre Belgique, semaine du 22 au 28 mai 2009 .« Mais si la matière des œuvres réalisées maintenant depuis dix ans s'avère somptueuse sa palette reste des plus sobres...Le répertoire abstrait vise toujours à l'essentiel afin de conduire le regard vers une beauté immanente et intemporelle...» — Anne Hustache, Collect AAA mai 2009. « Même si chaque peinture, d'une impeccable finition est le résultat d'un long travail dans lequel se manifeste les brillances, les matités, les reliefs, c'est finalement l'assurance de la gestuelle que l'on retiendra en premier. Elle est en effet le gage d'une volonté de conquête, d'un engagement total, et d'une maturité bien acquise.» — Claude Lorent, La Libre Belgique, semaine du 22 au 28 mai 2009.
2010 : « Usant d'une technique particulière - de laque - l'artiste, parisien de Belgique, maintient son univers noir tout en laissant transparaître des luminosités nuancées émergeant des profondeurs nocturnes» — Cl. Lorent, Arts Libres, La Libre Belgique, 26 février 2010.
2011 : Utilisation de plaques d'aluminium qu'il emploie parallèlement aux "sarcophages" dans la conception de ses œuvres en laque.
2012 : « Soulevant un coin du voile qui enveloppe les mystères de la transparence du noir -et parfois de la couleur- quand le support, donc la base de l'œuvre, est en aluminium.» — Centrale no 323, mars 2012. « S'il fallait chercher la source féconde ou prend racines la peinture de Frédéric Halbreich j'irais jeter un œil du côté de chez Georges de La Tour. Comme chez celle de son caravagesque prédécesseur l'art du clair obscur y est souverain. De sous les glaçures noires, infiniment en profondeur, jaillissent rais et noyaux de lumières violant à cœur, irradiant l'espace pour venir tendrement heurter leur complémentaire-contraire qui est la plénitude du noir[3]. »« Sur ce "chemin de Compostelle" chromatique, dont le tracé indique l'Orient d'un absolu de la couleur noire, en fait, un rêve élevé au rang de matière vivante, Frédéric Halbreich pose ses pas, un à un, lentement. Ils sont infiniment nombreux.» — Michel Van Lierde, Lissitudes Luminescentes, Laques & Aluminescences, avril 2012. « Et pour en revenir aux sublimes laques d'Halbreich soulignons qu'il est intéressant de voir se glisser parmi ces noirs ébénéens, parfois comme une éclaboussure, un rouge éclatant, puis un vert jubilatoire, qui dérivent et surprennent, en vagues de couleurs inattendues, déferlant soudain au milieu d'un océan limpide, et obscur, et lumineux de silence.» Anne-Michèle Hamesse, Revue Générale, juillet 2012. « Sa peinture n'est pas figurative, elle est vibratoire. Elle porte en elle les secrets étourdissants des énergies spirituelles.» - S.Godefroid, Sabam/Magazine, décembre 2012.
2013 : « Des couleurs vives font ainsi leur apparition, résultat d'un récent voyage aux Seychelles et preuve qu'il prend de plus en plus de liberté par rapport à la ligne noire qui, longtemps a dominé...» - G. Gribaumont, Collect AAA septembre 2013. 《Il esquisse du Chopin nocturne sur une partition laquée comme un bijou d'ébène... 》- M. Ducobu, Balastra 2013. « Il éclaire le noir de la laque par des touches colorées comme dans la représentation de ses souvenirs de séjour aux Seychelles, par des trais lumineux dans le bleu nuit de son abstraction.» - L'Avenir, 13 septembre 2013.
2014 : Dès l'été 2014, sa palette intègre le spectre multicolore dans sa totalité. La notion de transparence disparaît provisoirement de ses compositions au profit d'une libre confrontation des pigments dans des juxtapositions de matières liquides. Le support (toile ou sarcophage) est alors incliné par l'artiste dans le sens désiré. Les couleurs trouvent ainsi leurs complémentaires dans des imbrications dont le rendu final possède une dimension aléatoire quoi que contrôlée...
2015 : « Nébuleuses oniriques que traversent de puissantes émotions; références implicites à la nature, cris d'amour ou de révoltes. Frédéric Halbreich confirme son tempérament rompu aux sensations les plus intenses. Soyez bienvenu dans cet univers voluptueux, tour à tour incandescent, aquatique, éthéré, minéral... Eminement mouvant.Mutant... » - M. Van Lierde - Poussières pigmentées, flux et reflux, jeu de l'ordre et du hasard, mars 2015. «Au Château Mottin les peintures laquées de Frédéric Halbreich apportent une note nouvelle, pure et géniale à la création artistique» -JP Morhet, L'Avenir 20 mai 2015.
2017 : « Au travail lentissimo de la laque, tout en retenue, succède Adagio la mise au point d'un rythme scandant les tableaux. Des plages aux sonorités noir jais pour les plus brillants ou ébène pour les plus mates, côtoient des ombres bleu cobalt. Paraphrasant Serge Poliakoff qu'il admire, l'artiste confirme que la couleur où même sa tonalité, n'importe guerre. Seule importe la qualité de la couleur. - M.Van Lierde août 2017. ...Mais si par le passé ses noirs faisaient l'impasse sur toute autre couleur, générant la lumière par leur seule existence, les voici qui flirtent avec l'ambre, le brou, l'indigo... le blanc. Et naissent de nouvelles perspectives, cette fois ci plus liées à la forme et au volume qu'à une atmosphère générale. Avec toujours ce dialogue entre le mat et le satin: la couleur absorbée et la couleur délivrée. Le noir lui va si bien. - JP B, Novembre 2017.
2018 : « La galerie Nao Expo présente le travail de Frédéric Halbreich à travers vingt cinq tableaux récents (2017/2018), soit des acryliques sur toiles, soit des huiles et acryliques sur toiles, des broux de noix, -ce pigment naturel aux accents chaleureux- ainsi qu'une sélection de laques sur sarcophages qui sont la spécificité de l'artiste... - G.G., Collect AAA avril 2018.
2024 : « Frédéric Halbreich dévoilait des noirs sublimés par la lumière» -A.Barrois, Eccelso 20e aniversary. Octobre 2024
« En coupant à travers champs tu éviteras le barrage de la représentation terrestre. Après tu verras, les choses deviennent simples, tu en distilleras le cœur et tu récolteras l'essence. Tous les chemins partent de là, tous y reviennent. Ce qui n'est pas essentiel est superflu. Cela manque peut-être de nuance, mais n'est-ce pas là le chemin obligé vers l'onde de l'absolu ? »
1998 : catalogue de l'exposition Art-Pol BXL 27 reproductions couleur
2001 : catalogue de l'exposition : le Refus, un thème vu et revuFondation Calouste-Gulbenkian Lisbonne 21 reproductions couleur & 21 poésies Deposito Legal 165523/01 (ASINBOO4S3SNB8)
2010 : catalogue de l'exposition Noire luminescence Les Exprimeurs - Paris 12 reproductions couleur & 12 poésies - Imprimerie Adlis - Lille
2012 : catalogue de l'exposition "Laques & Aluminescences" Jean-Philippe-Braam Art Restoration & Gallery Bruxelles - 23 reproductions couleur
2023: Utilisation de la photo d'une oeuvre: "Demeter " pour illustrer un essai de Didier Fassin: Mort d'un voyageur. (Points) dépôt légal juin 2023 n°152455 (2300729)
2013 : Participation à la foire du livre de Bruxelles avec la SABAM - Rédaction en temps réel d'une nouvelle: La foire des Livres (Écrits meurtriers à la foire du livre) (ISBN978-2-8052-0199-8)