La modernisation de l'itinéraire entre Paris-Nord et Pontoise est alors lancée avec pour but d'améliorer les performances de cette ligne dont la fréquentation est en hausse constante avec l'urbanisation croissante de la banlieue Nord et de faire disparaître les locomotives à vapeur141 TC tractant les robustes mais spartiates voitures de type Nord à la fin de 1970. En avril/mai 1969, la traction électrique est en service de Paris à Pontoise et de Pontoise à Creil accompagnée de la signalisation par block automatique lumineux. Puis finalement, c'est au tour de l'antenne d'Ermont - Eaubonne à Valmondois en [2].
Valmondois était également la tête de ligne d'un chemin de fer secondaire à voie métrique exploité par la Société générale des chemins de fer économiques qui reliait la gare de Valmondois à Épiais-Rhus et Marines. La ligne fut inaugurée en 1886 (jusqu'à Épiais-Rhus), et prolongée à Marines en 1891. Trop fortement concurrencée par le développement des déplacements individuels et condamnée par sa vétusté, la ligne ferma en 1949.
En 2016, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de 742 437 voyageurs, après 853 200 voyageurs en 2015 comme en 2014[3].
Le bâtiment voyageurs appartient à un type particulier érigé par la Compagnie du Nord sur la section d'Épinay à Montsoult - Maffliers et, avec quelques différences, sur la ligne d'Ermont - Eaubonne à Valmondois. Il s'agit d'un bâtiment asymétrique, proche des gares d'intérêt local, composé d'une étroite aile basse longitudinale et d'un corps de logis large de trois travées sous bâtière transversale ; la façade est en pierre. Comportant à l'origine sept travées avec une marquise en bois[4], l'aile basse a par la suite été allongée.
Galerie de photographies
Panneau du nom de la gare sur un bâtiment.
Vue d'ensemble des quais.
Train prêt au départ, tracté par une locomotive BB 17000.
Trains en gare, constitués de VB 2N et de Z 20500.
Autre panneau du nom de la gare, avec le nom des communes.
Notes et références
↑Bernard Collardey, Les Trains de Banlieue Tome II, pages 57 et 66.