Gaston Duffour
Gaston Duffour ( à Saint-Josse-ten-Noode - à Versailles) est un général français. BiographieDéroulement de carrièreSorti en 60e position de Saint-Cyr en 1897, il sert d'abord dans les chasseurs alpins. Il est promu successivement lieutenant en , capitaine en , chef de bataillon en , lieutenant-colonel en 1917[1], colonel en 1922 et général de brigade en . Il est général de division en 1931[2]. Il suit les cours de l'École de guerre en 1906 et sort breveté état-major. Ses stages le font servir un temps au sein des 19e régiment d'artillerie et 17e régiment de dragons. Il est professeur une première fois en 1912 à l'école supérieure du génie (tactique et histoire-géographie) puis d'histoire militaire à l'École supérieure de guerre par décision du . Éléments saillantsLe 5 août 1914, il est mis en route vers Dole (où stationne la 8e brigade de cavalerie légère de la 1re armée). Pendant la Première Guerre mondiale, après s'être distingué sur le champ de bataille d'une part à la tête du 8e régiment d'infanterie, d'autre part en qualité d'officier de liaison, il est nommé chef du 3e bureau au Grand Quartier général[3], succédant au lieutenant-colonel Pont. Après guerre, il commande le 64e régiment de tirailleurs marocains de 1924 à 1928 en Rhénanie[2] puis une brigade mixte pendant la Guerre du Rif[3]. Promu général de division en 1931[2], il reçoit en 1932 le commandement de la 5e division d'infanterie[3]. En , il prend à Rouen le commandement de la 3e région militaire. Il commémore, en novembre 1935, le « sacrifice [...] commandé et consenti, presque toujours obscur, des soldats [...] morts pour la patrie » et, le , consigne les troupes dans leurs casernes lors d'une manifestation du Front populaire. Ces actions stoppent son avancement et il est atteint par la limite d'âge en avril 1937[3]. Le , il est chargé par le général Weygand de commander la défense de la Basse-Seine, avec une unité dénommée groupement Duffour[3]. C'est le général Duffour qui, le , veille de l'invasion de Rouen, fixe les modalités de défense de la Seine, en amont de la préfecture du département. Ces modalités de défense de retardement sont à l'origine, entre autres, du combat de Pont-de-l'Arche qui a lieu le lendemain[3]. Pendant ce temps, chassé de Rouen, il rejoint son chef, le général Altmayer, au château de Saint-Aubin-d'Écrosville[3]. Distinctions
FamilleLe , il se marie à Zoé Jeanne Charlotte Germaine Duffour. Ensemble, ils ont un fils, Pierre (°1906), qui optera pour la carrière militaire. Publications
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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