Son poste de combat en fit le seul membre de l'équipage à assister visuellement à l'explosion et à la formation du champignon nucléaire, qu'il avait mission de prendre en photographie avec un appareil photo de type Kodak-20. Son rouleau de clichés[2] est le seul qui existe de cette explosion. Son contenu a été publié pour la première fois par Life Magazine.
Après avoir été momentanément aveuglé par l'éclair de l'explosion, Caron décrivit ensuite le spectacle qu'il avait eu sous les yeux comme une "vision de l'enfer", et le champignon atomique comme "une masse bourgeonnante de fumée gris-pourpre, au cœur de laquelle on voyait un noyau rouge dans lequel tout se consumait".
L'ancien mitrailleur demeura toute sa vie convaincu de la légitimité de l'action à laquelle il avait participé[3].
Il a laissé un livre de souvenirs posthumes intitulé Fire of a Thousand Suns (1995) (ISBN0-9639014-9-4)[4].