Il est ambassadeur de France en Belgique entre 1873 et 1876. Il représente la France avec le général Eugène Arnaudeau, pendant l'été 1874, dans une conférence sur les lois et coutumes de la guerre qui est réunie à Bruxelles à la demande de la Russie. Elle a traité du problème de l'espionnage et de l'adoucissement du sort expéditif réservé aux espions au cours de quatre réunions, le 1er, 6, 21 et , avec l'espoir d'établir des règles et pénalités communes des modes de répression[2].
Georges Napoléon Baude a été ambassadeur de France près le Saint-Siège de 1876 à 1878. Quand les cardinaux français arrivèrent à Rome pour participer au conclave, il leur conseilla de voter pour le cardinal Pecci conformément aux instructions qu'il avait reçu du ministre des affaires étrangèresWaddington. Mais, malgré le succès de cette élection, les faux-pas de l'ambassadeur ont conduit à son rappel moins d'un mois après cette élection. Il est mis en traitement d'inactivité, puis en « retrait d'emploi » deux ans plus tard. Cette sanction peut être due à la nomination du cardinal Franchi comme cardinal secrétaire d'État de Léon XIII[3],[4],[5]. Le marquis de Gabriac est nommé ambassadeur près le Saint-Siège par décret du [6].
Famille
Jean-Joseph Baude (1728-1811), docteur en droit, Second président du conseil supérieur de la Corse entre 1774 et 1789[7], marié en 1758 avec Gabrielle-Françoise Bouveron (1732-1816), fille de Pierre Bouveron (1692-1741) et de Gabrielle Chèze (1697-1741) :
↑Bernard Barbiche, Le conclave de 1878, ou les déboires d'un ambassadeur de France, dans Le pontificat de Léon XIII. Renaissances du Saint-Siège?, École française de Rome (Collection de l'École française de Rome no 368), Rome, 2006, p. 55-63 (ISBN2-7283-0754-7) (lire en ligne)
↑À une question du nonce apostolique, le gouvernement français a assuré que le rappel du baron Baude était provoqué pour des motifs étrangers aux rapports entre la France et le Vatican, et que les relations entre la France et le Vatican resteraient cordiales ("Le Temps" du 12 mars 1878)
↑Dans "Le Temps" du 7 avril 1878 : L'Italie approuve vivement le remplacement du baron Baude par M. de Gabriac. Elle affirme que le baron Baude a fait de la politique mal à propos ; elle déclare d'autre part que « ni le saint-père ni le cardinal Franchi, secrétaire d'État, ne regretteront pas le départ du baron Baude, son attitude avant, pendant et après le conclave n'étant pas de nature à lui concilier les sympathies du nouveau pape ni celles du secrétaire d'État.» L'Italie reproche au baron Baude d'avoir professé et appliqué l'idée que les représentants de la France au Quirinal et au Vatican devaient se considérer étrangers l'un à l'autre et peut-être même ennemis, et que le baron Baude s'était comporté « comme s'il était le représentant non pas de la nation française, mais du parti clérical français » (lire en ligne)