Gigi l'amoroso est une chanson interprétée par Dalida en 1974[1], écrite par Michaële, L. et P. Sebastien et R. Rinaldi[2].
En 1974, Dalida remonte sur la scène de l'Olympia et présente une nouvelle chanson, Gigi l'amoroso. Le titre se vend à plus de 300 000 exemplaires en France[3], où il atteint la 5e place des ventes. Il se classe également dans plusieurs pays d'Europe (no 1 en Belgique et en Suisse[4], no 2 aux Pays-Bas[5] et en Espagne[6]) et reçoit un disque d'or au Canada[7].
Il existe une suite à cette chanson, "Gigi in paradisco" sortie en 1980.
Gigi l'amoroso reste une des chansons les plus connues de Dalida, qui a chanté ce titre en français, en italien[8], en japonais[9], en espagnol[10], en allemand[11] ou encore en anglais[8].
Histoire
À partir de 1967, Dalida finissait toujours ses galas ou ses concerts par la chanson Ciao amore, ciao, parue cette année-là[12]. Après six années identiques, la chanteuse souhaite changer de final. Michaële, une parolière proche de Dalida, a l'idée de Gigi. Pendant un an, les deux femmes discutent et réfléchissent autour de ce personnage. En , sur la route des vacances, durant un trajet en voiture, Dalida a l'idée de raconter l'histoire d'un petit chanteur italien qui était le roi de son village, qui partait pour les États-Unis par amour pour une femme, y faisait un fiasco complet et revenait chez lui. La parolière retravaille le texte. Lors d'un rendez-vous à Paris, Dalida trouve la chanson nouvellement écrite à son goût et appelle son frère Orlando pour lui raconter le sujet de la chanson[12].
La chanson sort au début de l'année et, malgré un format très long pour les radios (plus de 7 minutes), connaît un grand succès. Il venait d'avoir 18 ans compose la face B du 45 tours[13].
Lors de différentes interprétations de la chanson, Dalida est vêtue d'une longue robe[14]. Les couleurs de ses robes sont accordées avec celles de sa chevelure (elle est alors blond vénitien) et de son teint plutôt mat. Dalida ne danse pas sur cette chanson mais effectue des mouvements de marche et des interprétations théâtrales tout en chantant. Les émotions de la chanteuse sont très visibles sur ce titre, surtout sur la partie parlée[15].
À la fin de la chanson, Dalida est rejointe sur scène par des dizaines de personnes, jouant le rôle des habitants du village[16].
Fabien Lecœuvre, « Gigi l'Amoroso », dans Le petit Lecoeuvre illustré : Dictionnaire. Histoire des chansons de A à Z, Monaco, Éditions du Rocher, (ISBN978-2-268-08052-9, OCLC937885199, lire en ligne).
↑ a et bDalida Forever, « Gigi l'Amoroso (1974) : petite histoire d'une longue chanson... - Dalida, Eternelle... », Dalida, Eternelle..., (lire en ligne, consulté le )