Sprinzel Lawrence Tune Racing Ltd. Escuderia Montjuich Wishart's Garage Gordon Spice Group (devenu Gordon Spice Racing) Belga Castrol Team Jean Rondeau Tiga Racing Services Ltd. Spice Engineering
Son activité personnelle au volant s'étale sur plus d'un quart de siècle, de 1963 (sur Morgan Plus 4 privée, mais rapidement avec l'écurie de Chris Lawrence durant la saison suivante avec le même modèle et une Deep Sanderson(de) 301 Coupé qui concourt déjà aux 24 Heures du Mans avec Spice et son propriétaire Ch. J. Lawrence) à 1989 (aux 24 Heures du Mans, sur modèle SE89C de son écurie).
En 1970 il effectue sa première course de Formule 5000 à Oulton Park, sur Kitchiner K3A-Ford V8 4.7L.. Il en dispute jusqu'en 1972, son meilleur classement étant une quatrième place à Mallory Park, en sur une Kitchmac M10 (dérivée d'une McLaren M10(de), équipée d'un moteur Chevrolet V8)[2].
Il a participé à douze reprises aux 24 Heures du Mans entre 1964 et 1989 (à près de 50 ans, avec un intervalle libre de quatorze ans entre ses deux premières prestations), terminant six fois dans les quinze premiers et finissant troisième à deux reprises en 1980 (neuf tours derrière la voiture gagnante de ses coéquipiers Jean Rondeau et Jean-Pierre Jaussaud) et 1981[3], grâce à l'écurie française de Jean Rondeau, et en obtenant quatre victoires de catégories, dont deux sur ses propres châssis (Spice SE86C en 1987, et SE88C en 1988, dans la catégorie C2).
À partir de 1986, il court presque exclusivement avec ses propres châssis Spice, du SE86C au SE89C à moteurs FordCosworth DFL 3,3 L V8. Ses véhicules sport-prototypes sont du type FIA Groupe C, une catégorie créée en 1982 en lieu et place des Groupes 5 (TS) et 6 (SP) de l'ancienne catégorie B. Il remporte alors vingt-cinq victoires personnelles en Groupe C2 (vingt sur des distances d'endurance) et quatre Coupes FIA des conducteurs, entre 1984 et 1988. Son écurie gagne trois Coupes FIA des Prototypes du Groupe C2, et en 1989 le team Chamberlain Engineering obtient l'ultime titre C2 décerné par la FIA, avec encore des voitures de Spice Engineering. La firme impose finalement son châssis en mondial Sport dans trente-trois courses du Groupe C2 sur six saisons (dont vingt-neuf en nom propre), entre 1984 et 1989.
En 1991 des difficultés de trésorerie obligent les frères Spice à vendre Spice Engineering. Avec de nouveaux dirigeants la société tente alors de se tourner vers la Formule 1 en 1995, mais le projet se solde par un échec[4].
33 victoires (sept en classe C pour 1975, quatre en classe D pour 1976, quatre en classe D pour 1977, six en classe D pour 1978, six en classe D pour 1979 et six en classe D pour 1980, le tout sur Ford Capri II 3.0)
Champion dans la catégorie C2 en 1985, 1986 et 1988 en compagnie de Ray Bellm et en 1987 en compagnie de Fermín Vélez (championnat catégoriel organisé pendant cinq ans, le dernier vainqueur étant l'Espagnol Fermín Vélez en 1989).
Victoires en Groupe C2 pour voitures de sport-prototype
1984 (quatre victoires, sur GC84 à châssis Tiga) :
Spice Engineering est vainqueur de la Coupe FIA des Prototypes du Groupe C2, Spice et Bellm se voyant également décerner un prix par la FIA à titres individuels - premiers ex-aequos du championnat pilote.
Spice Engineering est deuxième de la Coupe FIA des Prototypes du Groupe C2, Spice et Bellm se voyant décerner une nouvelle fois la Coupe FIA des conducteurs du Groupe C2 à titres individuels - premiers ex-aequos du championnat pilote.
Spice Engineering est vainqueur de la Coupe FIA des Prototypes du Groupe C2, Spice et désormais Vélez se voyant décerner la Coupe FIA des conducteurs du Groupe C2 à titres individuels - premiers ex-aequos du championnat pilote.
Spice Engineering est vainqueur de la Coupe FIA des Prototypes du Groupe C2. Spice et Bellm se voient décerner une nouvelle fois la Coupe FIA des conducteurs du Groupe C2 à titres individuels - premiers ex-aequos du championnat pilote. Le dauphin Chamberlain Engineering, alors également doté de Spice, remporte la saison suivante le dernier championnat du Groupe 2 mis sur pied, avec Fermín Vélez et Nick Adams. En 1989 (neuvième) puis surtout 1990, Spice Engineering essaie de concurrencer les grands constructeurs du Groupe C1 que sont alors Mercedes, Jaguar ou Nissan, ne pouvant faire mieux que quatrième au général avec la SE90C-Cosworth, Chamberlain Engineering s'imposant encore en 1992 pour la dernière édition du championnat en FIA Cup sur une Spice SE89C-Cosworth, devant le Team S.C.I. avec parfois une SE90C.
(en) Gordon Spice et Jeremy Walton (compiled by), Life of Spice : the autobiography of Gordon Spice, Newbury Park, Calif, Haynes North America, , 240 p. (ISBN978-1-844-25568-9, OCLC640070205).