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Au cours de ce scrutin, les socialistes, au pouvoir depuis , gagnent 1 034 500 voix, mais perdent 16 députés et 11 sénateurs élus directement, se trouvant ainsi privés de la majorité absolue dans les deux chambres des Cortes Generales. Ce paradoxe s'explique par le score du Parti populaire (PP), qui gagne 2 915 500 suffrages favorables, progressant donc de 34 députés et 16 sénateurs. Par ailleurs, le Centre démocratique et social (CDS) disparaît du paysage parlementaire après avoir abandonné 1 203 000 voix par rapport à . Enfin, en gagnant 395 200 suffrages et un siège de député, la Gauche unie (IU) confirme sa place de troisième force politique du pays.
Le , González est investi par 181 voix pour, 165 contre et une abstention, ayant bénéficié du soutien de CiU et de l'EAJ/PNV. Il constitue alors un exécutif de 17 membres, dont trois femmes et six indépendants. Le ministère des Relations avec les Cortes disparaît au profit de la recréation du ministère de la Présidence, tandis que le ministère du Commerce et du Tourisme est restauré par division du ministère de l'Industrie. En outre, le ministère des Travaux publics, déjà compétent dans le domaine, se voit adjoindre l'Environnement à sa dénomination.
González procède à un ajustement ministériel le . Du fait d'un scandale d'écoutes illégales pratiquées par les services secrets, le vice-président du gouvernement Narcís Serra et le ministre de la Défense Julián García Vargas remettent leur démission. Les mutations de ministres permettent l'entrée au gouvernement de Joan Lerma, désormais ancien président de la Généralité valencienne.