Valtteri Bottas met un terme à la série de six pole positions consécutives des Ferrari et permet à son écurie de rester invaincue en qualifications à Austin depuis le début de l'ère des moteurs turbo hybrides en 2014. En battant le record du circuit à 215,658 km/h de moyenne, il réalise la onzième pole position de sa carrière en devançant de 12 millièmes de seconde Sebastian Vettel qui l'accompagne en première ligne. Max Verstappen, troisième à 67 millièmes de seconde, partage la deuxième ligne avec Charles Leclerc. Lewis Hamilton, qui n'a besoin que d'une huitième place en cas de victoire de Bottas pour remporter un sixième titre mondial, part de la troisième ligne, devant Alexander Albon ; ils sont suivis par les McLaren de Carlos Sainz Jr. et Lando Norris. La cinquième ligne est composée de Daniel Ricciardo et Pierre Gasly.
Au terme des cinquante-six tours du circuit des Amériques, Lewis Hamilton remporte son sixième titre de champion du monde et Mercedes Grand Prix obtient son sixième « double-titre » consécutif (championnat des pilotes et championnat des constructeurs) et son neuvième doublé de la saison grâce à la victoire de Valtteri Bottas devant Hamilton, qui dépasse Juan Manuel Fangio au palmarès, à un sacre du record détenu, depuis 2004, par Michael Schumacher.
Parti de la pole position, Bottas passe le premier virage en tête tandis que Sebastian Vettel commence à perdre des places, victime d'une défaillance de sa suspension arrière qui casse au septième tour et provoque son abandon. Max Verstappen, sur une stratégie à deux arrêts, emprunte la voie des stands au treizième tour, ce qui contraint Bottas à faire de même dans la boucle suivante ; Hamilton prend dès lors, la tête. Leclerc, aussi sur deux arrêts, rentre au stand au vingtième tour. Comme au Mexique une semaine plus tôt, la course de Hamilton se joue sur un seul arrêt, au vingt-quatrième tour ; il repart en gommes dures. Bottas chausse des pneus medium à la fin de sa trente-cinquième boucle, reprend la piste avec treize secondes de retard sur son coéquipier ; il fond sur lui et le dépasse à quatre boucles de l'arrivée, après une première attaque au tour précédent où Hamilton s'est farouchement défendu. Ayant observé un second arrêt pour repartir en pneus medium au trente-troisième tour, Verstappen, revenu sur Hamilton en fin de course, ne parvient pas à le dépasser et termine troisième.
Les Ferrari ne sont pas dans le coup et absentes du podium pour la première fois depuis le au Grand Prix d'Espagne ; Charles Leclerc mène une course anonyme au quatrième rang et ne se distingue qu'en chaussant des gommes tendres, au quarante-deuxième tour, pour obtenir le point bonus du meilleur tour en course. Victime d'un accrochage avec Carlos Sainz Jr. au premier virage, Alexander Albon, dernier après deux tours, effectue de nombreux dépassements et se classe cinquième ; il est élu « pilote du jour ». Daniel Ricciardo se fraye un chemin jusqu'au sixième rang en résistant en fin de course aux assauts de Lando Norris qui termine dans ses échappements. À un tour du vainqueur, Carlos Sainz prend la huitième place devant Nico Hülkenberg et Sergio Pérez pourtant parti de la voie des stands.
Avec 381 points et 67 unités d'avance sur son coéquipier alors qu'il ne reste que 52 points à distribuer, Lewis Hamilton fête son sixième titre mondial aux États-Unis, comme en 2015 ; Sebastian Vettel le rejoint dans la cool room pour le féliciter chaleureusement. Valtteri Bottas, avec 314 points est vice-champion du monde. Charles Leclerc (249 points), Max Verstappen (235 points) et Sebastian Vettel (230 points) restent en lice pour le gain de la troisième place. Le match pour la sixième place oppose Alexander Albon (84 points), Carlos Sainz (80 points) et Pierre Gasly (77 points) ; suivent Daniel Ricciardo (46 points), Sergio Pérez (44 points), Lando Norris (41 points) et Nico Hülkenberg (37 points). Chez les constructeurs, derrière le champion Mercedes Grand Prix (652 points), le podium est définitif, avec la Scuderia Ferrari (479 points) suivie par Red Bull Racing (366 points). McLaren (121 points) est quasiment assuré de finir quatrième, devant Renault (83 points) ; suivent Racing Point (65 points), Toro Rosso (64 points), Alfa Romeo (35 points), Haas (28 points) et Williams (1 point)
Avec 74 points d'avance sur son coéquipier Valtteri Bottas, Lewis Hamilton n'a besoin que de quatre points pour remporter son sixième titre de champion du monde, le troisième consécutif, à un sacre du record de Michael Schumacher ; si Bottas s'impose à Austin, la huitième place lui suffira voire la neuvième en s'adjugeant le point bonus du meilleur tour en course. Si le pilote finlandais ne gagne pas, Hamilton fêtera le titre devant le public américain quel que soit son résultat. Pour gagner le championnat, Bottas doit s'imposer dans les trois courses restant au programme tandis qu'Hamilton marque moins de quatre points[2],[3],[4].
Essais libres
Première séance, le vendredi de 10 h à 11 h 30
Temps réalisés par les six premiers de la première séance d'essais libres[5]
Temps minimal à réaliser pour la qualification : 1 min 39 s 888 (107 % de 1 min 33 s 353)
Grille de départ
À l'issue de la deuxième séance d'essais libres, Sergio Pérez est pénalisé par l'obligation de s'élancer depuis la voie des stands pour ne pas avoir obtempéré à l'ordre de passer à la pesée, une procédure obligatoire quel que soit le moment de la convocation[11],[12],[13].
La grille de qualification du Grand Prix des États-Unis 2019
La grille de départ du Grand Prix des États-Unis 2019
Meilleur tour en course : Charles Leclerc (Ferrari) en 1 min 36 s 169 (206,374 km/h) au quarante-quatrième tour ; quatrième de l'épreuve, il remporte le point bonus associé au meilleur tour en course[16].
Max Verstappen passe la barre des 900 points inscrits en Formule 1 (905 points inscrits)[32] ;
Alexander Albon est élu « Pilote du jour » à l'issue d'un vote organisé sur le site officiel de la Formule 1[33],[34] ;
Derek Warwick (146 départs en Grands Prix entre 1981 et 1993, quatre podiums, 71 points inscrits) est nommé conseiller par la FIA pour aider dans leurs jugements le groupe des commissaires de course[35].