En 1984, la Société des gens de lettres, en hommage au romancier Paul Féval (1817-1887) qui a présidé l'institution en 1867, a créé le grand prix Paul-Féval de littérature populaire. L'initiative de ce prix revient à Suzanne Lacaille, arrière-petite-fille de l'auteur. Le Prix est remis au printemps de chaque année. Il récompensait au départ l'ensemble de l'œuvre d'un auteur de romans populaires. Depuis 1995, le prix est attaché à une œuvre précise. Il n'y a pas de candidature spontanée.
Note d'intention de la SGDL
Auteur des Mystères de Londres, Le Bossu, Les Habits noirs, Cœur d'acier... Paul Féval a peint de manière réaliste...
« ...des lieux et des milieux sociaux où se mélangent les situations imaginaires, les personnages hauts en couleur comme Lagardère, Cocardasse, Passepoil, devenus quasiment légendaires. Dans la lignée d'Alexandre Dumas, proche d'Eugène Sue dont il est le contemporain et de Zola dont il est le prédécesseur et presque l'ancêtre, il est de ceux qui donnèrent au roman populaire ses lettres de noblesse. Il compte parmi les grands feuilletonistes qui firent la fortune des libraires de l'époque et il eut à cœur de défendre la profession »[1].
Le roman La Gueule de Claude Seignolle a été écrit entre 1944 et 1950, et est composé de trois récits, autobiographiques. Il avait été publié au Terrain Vague, la maison d’édition d'Éric Losfeld, en 1959.