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Comme les autres sportifs juifs allemands de la période nationale-socialiste, elle est exclue de sa fédération sportive[2]. En raison de ses performances, elle est cependant rappelée par le régime, bien décidé à gagner les Jeux olympiques de 1936 et à profiter de l'occasion pour donner de lui une image de tolérance.
Lors des entraînements préparatoires, elle bat le record d'Allemagne de saut en hauteur avec un saut à 1,60 m. Néanmoins, elle est empêchée de participer pour « performances insuffisantes ». En refusant d'homologuer cette performance, le pouvoir nazi la prive également d'une participation aux Jeux olympiques de Berlin en 1936. Pour représenter l'Allemagne à ces Jeux, il choisit Elfriede Kaun et Dora Ratjen, qui se révèle plus tard être un homme[3],[4],[5].
En 1937, elle obtient des papiers lui permettant d'émigrer aux États-Unis avec quatre dollars en poche, montant maximal alors autorisé par les autorités nazies aux Juifs exilés[7]. Elle y poursuit sa carrière sportive jusqu'en 1939 et, épousant un Américain, obtient la citoyenneté du pays[3].
Récits tirés de sa vie
Bibliographie
(de) Gretel Bergmann, Ich war die grosse jüdische Hoffnung [« J'étais le grand espoir juif »], Verlag Regionalkultur, , 391 p. (ISBN9783897359086)[8].
Filmographie
En 2004, la chaîne HBO lui consacre un documentaire, intitulé Hitler's Prawn[3].
Plaque sur la maison no 77 de la Rudolstädter Strasse à Berlin-Wilmersdorf (Allemagne).
Gretel Bergmann Sports Arena à Berlin (Allemagne) en 1995[3].
Stade Gretel-Bergmann (Gretel-Bergmann Stadion) à Laupheim (Allemagne), sa ville natale, en 1999. L'inauguration donne lieu à son premier retour en Allemagne depuis l'époque nazie[3].
Plaque sur la maison no 77 de la Rudolstädter Strasse à Berlin.
Entrée du stade Gretel-Bergmann à Laupheim en 2015.