Références : Rubidge 2005[3], Selden et Nudds 2011[4].
Les dépôts sont, dans l'ordre chronologique :
le plus ancien est le sous-groupe d'Adélaïde, lui-même composé de :
la formation de Koonap : transition de lacustre saumâtre à fluviatil. Grès gris-vert se dégradant en siltites et mudstones à grain fin.
la formation de Middleton correspond à un climat semi-aride entretenant une faune et une flore abondantes, ayant prospéré près des méandres des fleuves et des lacs semi-permanents[5]. Dépôts cycliques de composants lenticulaires de grès de type mudstone gris-verdâtre. C'est la plus épaisse des formations, représentant 37 % du groupe de Beaufort et 47 % du sous-groupe d'Adélaïde[6]. La formation présente des lentilles de mudstone rouge dont on pense qu'elles furent déposées dans un contexte fluvial subaérien(en)[7].
la formation de Balfour. C'est la partie supérieure du sous-groupe d'Adélaïde et une partie de ce qui fut nommé « bas et moyen Beaufort ».
le sous-groupe supérieur de Tarkastad, comprenant :
la formation de Katberg, des dépôts aréneux de mudstone rouge et jaune-olive, déposés dans un système fluvial ramifié.
la formation de Burgersdorp, dépôts dans un système fluvial aux larges méandres[8].
↑(en) M.R. Johnson, « Sandstone petrography, provenance and plate tectonic setting in Gondwana context of the south-eastern Cape Karoo basin », South African Journal of Geology, no 94, , p. 137-154.
↑(en) O. Catuneanu, « Retroarc foreland systems – evolution through time », Journal of African Earth Sciences, vol. 38, , p. 225-242.
↑(en) B.S. Rubidge, « Re-uniting lost continents. Fossil reptiles from the ancient Karoo and their wanderlust », South African Journal of Geology, vol. 108, no 1, , p. 135–172 (DOI10.2113/108.1.135, lire en ligne)
↑(en) P. Selden et J. Nudds, « Karoo », dans Evolution of Fossil Ecosystems, Manson Publishing, , 2e éd. (ISBN9781840761603, lire en ligne), p. 104–122
↑(en) R.M.H. Smith, P.G. Eriksson et W.J. Botha, « A review of the stratigraphy and sedimentary environments of the Karoo-aged basins of Southern Africa », Journal of African Sciences, no 16, , p. 143-169
↑(en) M.R. Johnson, Stratigraphy and sedimentology of the Cape and Karoo Sequences in the Eastern Cape Province (thèse de doctorat, non publiée), Grahamstown, Rhodes Univ., , 336 p.
↑Qui est placé au contact direct de la couche inférieure de l'atmosphère.
Se dit d'un dépôt formé à l'air libre (dépôts éoliens, éboulis) (dictionnaire Larousse).
↑(en) J. Neveling, « Stratigraphy and sedimentological investigation of the contact between the Lystrosaurus and the Cynognathus Assemblage Zones (Beaufort Group: Karoo Supergroup) », Council for Geoscience Bulletin, no 137, .
Bibliographie
(en) P. J. John Hancox et B. S. Rubidge, « The role of fossils in interpreting the development of the Karoo basin », Palaeontologica Africana, no 33, , p. 41-54.
(en) A. G. Ponomarenko et M. B. Mostovski, « New beetles (Insecta: Coleoptera) from the Late Permian of South Africa », African Invertebrates, no 46, , p. 253-260 (lire en ligne).
(en) I. D. Sukatsheva, R. Beattie et M. B. Mostovski, « Permomerope natalensis sp. n. from the Lopingian of South Africa, and a redescription of the type species of Permomerope (Insecta: Trichoptera) », African Invertebrates, vol. 48, no 2, , p. 245-251 (lire en ligne).