LystrosaurusLystrosaurus
Lystrosaurus georgi.
Répartition géographique Répartition des espèces sur le continent Gondwana
Lystrosaurus est un genre fossile de dicynodontes. C'est un synapside faisant partie de l'ordre des thérapsides – ou « reptiles mammaliens ». PrésentationCet animal vécut durant la période comprise entre le Permien supérieur et le Trias moyen, entre environ 259 et 247 Ma[1]. Il a été l'un des rares rescapés de la grande extinction de la fin du Permien[2],[3]. TaxonomieLes principales espèces de Lystrosaurus sont : Lystrosaurus curvatus, Lystrosaurus maccaigi, Lystrosaurus murrayi et Lystrosaurus declivis. Lystrosaurus curvatus regroupe deux sous-espèces : Lystrosaurus platyceps et Lystrosaurus oviceps, qui étaient autrefois reconnues comme des espèces à part entière par les paléontologues. DescriptionD'une taille comprise entre 80 centimètres à presque 2 mètres pour les plus grands spécimens, il possédait un corps trapu et était muni de membres robustes et relativement courts. Les pattes antérieures étaient plus puissantes que les postérieures, ce qui semble indiquer que Lystrosaurus était sans doute un animal fouisseur[réf. nécessaire]. Son crâne, relativement petit, comportait des narines situées très haut, presque au niveau des yeux. Une paire de défenses équipaient sa mâchoire supérieure. Cette caractéristique place Lystrosaurus dans le sous-ordre des dicynodontes, signifiant « deux dents de chien ». Ces défenses servaient sans doute à creuser le sol à la recherche de racines, et étaient peut-être un moyen de défense. Lystrosaurus avait un régime alimentaire herbivore : il se nourrissait sans doute de racines, de petites plantes, voire de plantes aquatiques[4]. Longtemps considéré comme un animal amphibie vivant dans des zones marécageuses, à l'instar des hippopotames actuels, ces théories sont actuellement remises en question[réf. nécessaire]. Une analyse de la croissance des défenses de fossiles de Lystrosaurus ayant vécu dans l'actuel Antarctique suggère qu'il pratiquait l'hibernation, sans doute du fait des variations saisonnières de température, à l'inverse d'autres spécimens connus ayant vécu dans l'actuelle Afrique du Sud. Cette adaptation aurait pu aider l'espèce à survivre à l'extinction de la fin du Permien et en ferait la première espèce connue à pratiquer l'hibernation[5]. Extension géographiqueDes restes de cet animal furent principalement retrouvés dans le sud du continent africain — en particulier dans la région du Karoo —, en Inde et en Antarctique, dans la Formation de Fremouw, ce qui s'explique par l'existence à cette époque d'un ensemble continental appelé Pangée. Dans la culture populaire
Liens externes
Notes et référencesRéférences taxonomiques
Références
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