Le Groupe local de galaxies[1] ou, plus simplement, le Groupe local[2] est le groupe de plus de 60 galaxies auquel appartient la Voie lactée[3],[4],[5]. Son diamètre est d’environ trois millions de parsecs (soit environ dix millions d'années-lumière). Le Groupe local semble être un représentant typique des groupes de galaxies qui se trouvent dans l’Univers. Il possède à peu près tous les types usuels de galaxies, à l’exception des galaxies elliptiques géantes, qui ne sont jamais présentes dans des structures aussi petites. Le groupe local fait partie du superamas de la Vierge.
Voici une localisation des principales galaxies du Groupe local :
Entre 1963 et 2000, la découverte de plusieurs galaxies naines fait passer le nombre à 38, avec un taux de découverte à peu près constant de quatre galaxies par décennie.
Le nombre exact de galaxies du Groupe local est incertain du fait des difficultés de détection de ses membres les moins lumineux, et de l’incertitude sur l’extension physique réelle du Groupe local.
Le Groupe local subira, dans environ quatre milliards d'années, la fusion des deux principales galaxies qui le composent, la Voie Lactée et la galaxie d'Andromède (M31). Ce qui résultera sera une galaxie elliptique[réf. souhaitée]. Les autres galaxies proches, comme celle du Triangle (M33), deviendront les satellites de la grande galaxie finale.
Localisation dans l'Univers
Le Groupe local forme un ensemble considéré comme typique de quelques dizaines de galaxies. Cet ensemble interagit faiblement avec ses voisins, tels le groupe IC 342/Maffei, le filament du Sculpteur ou le nuage des Chiens de Chasse. Tous sont situés en périphérie d'un amas de galaxies relativement massif, appelé amas de la Vierge (parfois, quoique rarement, appelé « Amas local »). L'amas de la Vierge est lui-même le centre d'une structure plus vaste, le superamas de la Vierge (ou Superamas local). L'appartenance au sens strict du Groupe local à l'amas de la Vierge est ambiguë du fait de sa distance à celui-ci. Le Groupe local s'éloigne aujourd'hui de l'amas de la Vierge (du fait de l'expansion de l'Univers), mais il n'est pas exclu que la proximité de ce dernier et la masse du Superamas local dans sa totalité soient à terme suffisantes pour retenir le Groupe local et le faire tomber sur lui.
L'article a été réimprimé dans (en) Contributions from the Mount Wilson Observatory : Carnegie Institution of Washington, vol. 529, , 1-17 p. (Bibcode1935CMWCI.529....1B).
↑(en) Christine D. Wilson, Douglas L. Welch, I. Neill Reid, A. Saha et John Hoessel, « The Distance To IC 10 From Near-Infrared Observations of Cepheids », Astrophysical Journal, vol. 111, no 3, , p. 1106- (DOI10.1086/117856, Bibcode1996AJ....111.1106W, arXivastro-ph/9510114, lire en ligne [gif], consulté le ).
↑H. Couper et N. Henbest Encyclopedia of Space Dorling Kindersley, 2011. p. 209.
↑(en) Wakker, B. P., D. G. York, R. Wilhelm, J. C. Barentine, P. Richter, T. C. Beers, Ž. Ivezić et J. C. Howk, « Distances to Galactic High‐Velocity Clouds. I. Cohen Stream, Complex GCP, Cloud g1 », The Astrophysical Journal, vol. 672, no 1, , p. 298–319 (DOI10.1086/523845, Bibcode2008ApJ...672..298W, arXiv0709.1926).