1 octobre 1990 - 4 août 1993 (2 ans, 10 mois et 3 jours) (première phase, jusqu'aux accords d’Arusha) 7 avril - 18 juillet 1994 (3 mois et 11 jours) (deuxième phase, jusqu'à la victoire du FPR) .
La guerre civile rwandaise (1990 - 1994) opposa l’armée patriotique rwandaise du Front patriotique rwandais (FPR) aux Forces armées rwandaises (FAR) de la dictature rwandaisehutu du présidentJuvénal Habyarimana, fermement soutenu par l'engagement politique et militaire français. Cette guerre civile voire ethnique se déroula en deux phases au Rwanda : la première entre 1990 et 1993, année des accords d'Arusha, puis, durant le génocide des Tutsi, entre avril et juillet1994. Il prit fin définitivement avec la victoire militaire et la prise du contrôle du pays par le FPR. Après une montée en puissance de 1990 à 1994 (arrestation de 10 000 Tutsis en et massacres de masse successifs sur cette période), le génocide des Tutsis intervient dans cette guerre civile comme solution finale de la deuxième république hutue pour tenter de rester en place. Cette guerre est parfois considérée comme « ethnique » mais l'assimilation des belligérants à des ethnies est aujourd'hui remise en cause[4].
Contexte
Période coloniale
Vers la fin du XIXe siècle, le mwami du clan dominant est Kigeli IV, qui meurt en 1895. En 1885, la Conférence de Berlin attribue le royaume du Rwanda à l'Empire allemand qui l'intègre dans son empire colonial. Les premiers Européens à pénétrer au Rwanda, en 1892 et 1894, sont Oscar Baumann et Gustav Adolf von Götzen. À leur arrivée, les colonisateursallemands, puis belges trouvent une société qui ne correspond pas aux critères européens et décident de classer les populations en fonction de caractéristiques comme leurs activités ou leur apparence physique. Ils sont en particulier impressionnés par la monarchie rwandaise tutsi et assimilent les Tutsi en général à la cour royale et à une « race » supérieure. Les colonisateurs décrivent les Tutsi comme plus grands, plus beaux et plus aptes à diriger[5].
L'administration coloniale s'appuie donc sur les Tutsi, au détriment des mwami des clans hutu. L'ancienne distinction entre Hutu et Tutsi s'exacerbe, les Hutu étant considérés comme inférieurs dans la société coloniale. L'accès aux avantages, à l'enseignement et aux postes administratifs est réservé prioritairement aux Tutsi. Les termes de « Hutu » (roturier) et de « Tutsi » (noble) deviennent une référence identitaire essentielle pour les Rwandais, entraînant une différenciation antagonique de la société entre ces deux groupes. Le terme « ethnie » n'ayant pas d'équivalent en kinyarwanda, l'administration coloniale utilise à sa place le terme « ubwoko », qui désigne le clan[6].
L'histoire enseignée durant la tutelle belge décrit les Hutu majoritaires comme des fermiers d'origine bantoue, tandis que les Tutsi seraient un peuple pastoral arrivé dans la région au XVe siècle depuis les hauts-plateaux éthiopiens, d'un ADN nilo-hamitique mais des recherches ADN réfutent cette théorie colonisatrice et place leur arrivée vers le IXe siècle. Les Twa seraient les descendants, issus des Pygmées, des premiers habitants de la région.
Ces théories sont désormais fortement remises en cause. On tend aujourd'hui à considérer que les colonisateurs belges des années 1920, négligeant les références claniques, ont interprété de façon ethnique la structure socio-professionnelle de la population, sous l'influence aussi de l'organisation héritée des colonisateurs précédents, les Allemands, et ont ainsi appliqué une politique formellement appuyée par la Société des Nations qui avait confié à la Belgique la tutelle du Ruanda-Urundi[7].
Les Tutsi, érigés par le colonisateur en caste dominante[8], sont de plus en plus dénoncés par la majorité hutu à partir des années cinquante. Dans un texte publié le , le Manifeste des Bahutu, neuf intellectuels hutu dénoncent « l'exploitation » dont les Hutu seraient victimes. La revendication d'indépendance des Tutsi incite les Belges à renverser leur alliance au profit des Hutu. En novembre 1959 éclate la révolution rwandaise, accompagné de massacres ethniques qui entraîne le départ en exil de 300 000 Tutsi[8]. La majorité hutu prend le pouvoir, avec le soutien des autorités coloniales belges.
Après l'indépendance
La première république est proclamée le 28 janvier 1961 et Grégoire Kayibanda, un Hutu, accède à la présidence de la République le 26 octobre 1961. L'ONU fixe au 1er juillet 1962 la date d'indépendance du Rwanda. La passation des pouvoirs et l'évacuation des troupes belges ont lieu le 1er août 1962. Le nouveau régime affronte des attaques des exilés tutsi, qui sont le prétexte de violentes répressions sur les Tutsi de l'intérieur, notamment en décembre 1963 où plusieurs milliers de Tutsi sont massacrés[9].
Pour maintenir l'unité politique, Kayibanda instrumentalise les massacres de masse dont furent victimes les Hutu du Burundi en 1972, il justifie la crainte d'une menace des Tutsi rwandais. Les Tutsi, élèves et professeurs, sont systématiquement expulsés de l'enseignement, quelques-uns massacrés dans les établissements scolaires. Ces événements provoquent une nouvelle vague d'exode des Tutsi. Exploitant ces événements, Juvénal Habyarimana renverse Grégoire Kayibanda en juillet 1973, puis fonde un parti en 1975, le Mouvement révolutionnaire national pour le développement (MRND). La même année, le président français Giscard d'Estaing signe un Accord particulier d'Assistance Militaire[10] avec le gouvernement rwandais. Entre 1987 et 1994, des livraisons régulières d’équipement militaire vers le Rwanda seront effectuées par la France[11]. En 1978, Habyarimana change la constitution et fait adopter un régime à parti unique, le MRND, dont tous les Rwandais sont membres d'office.
En 1960, les Hutus obtiennent l’indépendance du Rwanda, amenant 200 000 Tutsis à fuir en Ouganda en raison de persécutions, exactions et massacres à leurs encontre. En 1987-1988, des exilés tutsis créent un parti politique, le Front patriotique rwandais (FPR), dans le but de négocier un retour des exilés au Rwanda. Il sera ensuite doté d’une armée, l'APR, dans le but de revenir par la force au pays pour y installer un gouvernement et une armée ouverts à tous les Rwandais, sans discrimination dite « ethnique »[12]. Ses principaux membres sont : Fred Rwigema, président fondateur du FPR, et secrétaire d'État à la Défense de l’Ouganda, puis conseiller du président Yoweri Museveni, Paul Kagame, chef de la Sécurité militaire, Sam Kaka, chef de la Police militaire, le Dr Bayingana, chef du service de santé de l'armée ougandaise, et le commandant Musitu, responsable du service d'entraînement[13].
Par la suite, des Hutus, dits « modérés », comme Pasteur Bizimungu, fuient le Rwanda gouverné par le président Habyarimana et rejoignent le FPR.
Les forces armées rwandaises (FAR) représentent l'armée de l’État du Rwanda depuis l’indépendance du Rwanda en 1960. L’armée est composée presque entièrement de Hutus, selon l'ethnisme en vigueur au Rwanda de 1959 à juillet 1994.
Première phase (1990-1993)
Déclenchement militaire du conflit et montée du péril
Le conflit a commencé le , lorsque le FPR a envahi le Rwanda à partir de l'Ouganda[14]. Selon Human Rights Watch, si les troupes ougandaises n'ont pas participé aux combats[15], elles soutiennent logistiquement le FPR.[16]Fred Rwigema, président du FPR est tué dès le deuxième jour de l'offensive dans des circonstances obscures et non élucidées. Le FPR est d'abord stoppé par les FAR. Mais en février 1993 il lance une attaque de plus grande envergure au nord du pays. Des centaines de milliers de Rwandais sont obligés de fuir plus au sud à Kigali ou dans des camps de réfugiés insalubres. Pendant toute cette période les violences contre les Tutsis reprennent et dégénèrent parfois en pogroms comme dans les années 60. Les milices Interahamwe sont créées en 1992, tout comme les milices Impuzamugambi, bras armé de la CDR (Coalition pour la défense de la République). Puis en 1993 la Radio-télévision libre des mille collines (RTLM) propage l'idéologie du Hutu Power et lance ouvertement des messages de haine qui deviendront des appels au meurtre après l'attentat[17].
Engagement de la France
Le président rwandais Juvénal Habyarimana demande de l’aide à son homologue français François Mitterrand qui lance l'opération Noroît le [18]. Le même mois, 500 soldats zaïrois sont envoyés au Rwanda. Leur manque de discipline et les abus dont ils se rendent coupables poussent à leur retrait au bout de quelques semaines.[19] La guerre prend fin le , avec la signature des accords d’Arusha[20].
L'exécutif français est accusé d'avoir soutenu à l'époque militairement un gouvernement sans prendre la mesure des signaux d'alerte quant au risque de génocide. Le rapport Duclert pointe du doigt cet aveuglement de la politique française au Rwanda entre 1990 et 1993[21].
Les accords d'Arusha, concernant le Rwanda, se sont déroulés de à par étapes successives entre l'État rwandais et le Front patriotique rwandais de Paul Kagame afin de mettre un terme à la guerre civile rwandaise commencée en 1990. Ce fut d'abord le ministre des Affaires étrangères, Boniface Ngulinzira qui dirigea la délégation rwandaise des négociations conduites à Arusha, en Tanzanie. Il fut remplacé par le ministre James Gasana qui mena les accords jusqu'à leur signature en .
Cinq accords furent signés à partir de . Le dernier accord fut signé le [22].Ces accords prévoient à terme l'intégration politique et militaire des différentes composantes internes (à l'exception des partis ouvertement racistes anti-Tutsi) et externes de la nation rwandaise (le FPR) et le départ des troupes françaises (à partir d'[22]). Une mission des Nations Unies, la MINUAR, fut créée le pour veiller à leur application. Le , la Minuar remplace l'armée française qui quitte le Rwanda le , mettant fin à l’opération Noroît, à l’exception de 24 AMT (assistant militaire technique) autorisés à rester pour des opérations de maintenance technique selon les accords de coopération militaire bilatéraux.
Au terme de ces accords, Faustin Twagiramungu devait former, à partir du , un gouvernement de transition consacrant la réintégration des exilés Tutsi. Fin , Un bataillon du FPR est autorisé à s'installer à Kigali, comme garantie de la sécurité des représentants du FPR qui devaient participer au nouveau gouvernement. Une assemblée nationale de transition est mise en place le . Préfigurant également l'intégration militaire des exilés, un détachement de six cents soldats du FPR fut autorisé par les négociations d'Arusha à s'installer dans les locaux du Conseil national de développement (CND) (ancien parlement rwandais).
Les accords d'Arusha ne sont définitivement appliqués qu'à partir du , date de la fin du génocide rwandais.
Avant le génocide, les accords de cessez-le-feu n'ont jamais vraiment été respectés sur le terrain. Durant l'hiver 1994 des caches d'armes et des attentats se sont multipliés dans tout le pays. Le climat d'insécurité est devenu de plus en plus pesant, d'autant plus que des réfugiés hutus du Burundi sont venus grossir les rangs des milices après le coup d'État d'octobre 1993.
Le jeudi avril, vers 13 h, les FAR assassinent dix casques bleus belges. Trois heures plus tard, deux groupes du FPR sortent du CND : un groupe va au rond-point N4 et remonte jusqu’à l’hôtel Méridien et l’hôpital Roi Fayçal, pendant que l’autre va du côté de l’hôtel « Chez Lando » et remonte jusqu’au stade Amahoro où se trouve le QG de la MINUAR[25],[26],[27],[28].
Les effectifs de la MINUAR vont être drastiquement réduits et la mission des Nations-Unies n'aura pas les moyens d'empêcher le drame de se produire.
Entre avril et juillet, les Tutsi sont massacrés par des milices extrémistes hutus Interahamwe, les FAR et la population civile. Entre 800 000 et 1 million de personnes sont tuées[29],[30].
Selon une version française controversée, le vendredi avril, le FPR serait passé à l'offensive à Kigali, et serait responsable de l’assassinat des gendarmes Didot et Maier et de l'épouse de Didot. Les dates d'entrée en action du FPR et de l'assassinat des gendarmes français sont brouillées par des auteurs et officiers français. Les députés français datent l'entrée en action du FPR au [31]. Avec l’Italie et la Belgique, la France organise une réunion à Bruxelles pour coordonner le rapatriement des occidentaux. À 23 h 30, l’opération française Amaryllis et belge Silver Back sont lancés[32]. Le , la France lance l’opération Turquoise, une intervention « militaire et humanitaire » controversée, objet de suspicions concernant le rôle de la France dans le génocide[33]. Le 27 juin, sur lacolline de Bisesero, dans l’ouest du Rwanda, un commando d’une dizaine de soldats français, accompagné de trois journalistes découvre des dizaines de rescapés tutsis du génocide[33]. Comme les tueurs hutus rôdent autour d’eux, le chef du commando ne peut pas les secourir immédiatement et promet de revenir[33]. Mais ce n’est que trois jours plus tard, le 30 juin, que les secours arrivent : entre-temps, nombre d’entre eux sont assassinés[33].
Le , Kigali, évacuée par les forces armées rwandaise, est prise par les combattants du FPR qui ne rencontrent pratiquement aucune résistance[34]. Les es FAR se replient vers l'ouest pour tenter de rejoindre la région de Kibuyé, où les troupes françaises sont présentes, et Gisenyi, où le gouvernement intérimaire rwandais (GIR) s'est retranché[34]. Les soldats du FPR prennent position à tous les carrefours et établissent des barrages sur toutes les avenues[34]. Le lendemain, le commandement de l'opération Turquoise crée une ZHS (zone humanitaire sûre) où se réfugient de nombreux Hutus[33]. Dans les semaines qui suivent, le gouvernement intérimaire, les FAR et les Interahamwe, mais aussi des civils, soit plus d'un million de Hutus se réfugient au Zaïre (Région des grands lacs).
Le , le FPR contrôle l'essentiel du pays, mettant fin au génocide des Tutsis. Le 18, le FPR déclare un cessez-le-feu unilatéral, mettant ainsi un terme définitif à la guerre civile rwandaise. Le 19, le FPR constitue un gouvernement de transition avec le hutu modéré Pasteur Bizimungu comme président de la République, Paul Kagame comme vice-président et ministre de la Défense, et Faustin Twagiramungu, hutu comme Premier ministre, respectant ainsi les accords d'Arusha. Le 22 août, l'opération Turquoise est terminée, remplacée par la Minuar II.
Le , les Casques bleus quittent le Rwanda.
En juillet 1994 la guerre civile est terminée mais elle se poursuit à l'extérieur contre les camps de réfugiés au Zaïre puis lors des deux guerres du Congo.
La justice française à propos de l'attentat du 6 avril 1994
Le juge Bruguière délivre en neuf mandats d'arrêt visant l'entourage de Paul Kagame[36]. Néanmoins, une expertise balistique effectuée ultérieurement dans le cadre de l'instruction menée par Marc Trévidic désigne les extrémistes Hutu en tant que commanditaires de l'attentat : l'abandon des poursuites dirigées contre les proches du président rwandais est ordonné en ; le non-lieu est confirmé en par la Cour d'appel de Paris[37].
Dans la culture populaire
Le film Hôtel Rwanda sorti en donne lieu à de vives polémiques autour de l'authenticité du récit[38],[39]. Shooting Dogs, sorti la même année, est tourné sur les lieux mêmes d'un massacre[Où ?] avec des rescapés. On peut aussi retrouver le vécu d’un jeune Rwandais durant cette guerre dans le roman Petit Pays de Gaël Faye.
↑Jean Guisnel, Guerre dans le cyberspace : Services secrets et Internet, La Découverte, 1995, 251 p. (ISBN978-2-7071-2502-6). Aux pages 186 et 187 , il est mention d'un soutien de la CIA à Paul Kagamé via la fourniture d'une valise de liaison téléphonique par satellite où la DGSE parvenait à intercepter les communications
↑« Les « ethnies » Hutu et Tutsi procèdent de constructions idéologiques. Les mythes raciaux, forgés par les missionnaires et les colonisateurs à la fin du XIXe siècle et au cours de la première moitié du XXe siècle, qui assignaient aux Tutsi une origine éthiopienne ou centre-asiatique ont trouvé une actualité nouvelle dans les discours qui ont préparé, puis justifié l'extermination à partir de 1990. »Hélène Dumas et Stéphane Audoin-Rouzeau, Rwanda 1994 : le génocide des Tutsi, Paris, Mémorial de la Shoah, , 48 p. (ISBN978-2-916966-69-4), p. 23. (livret d'exposition au Mémorial de la Shoah)
↑« Les Batutsi très grands, doués de sens politique qui, pendant des siècles, ont exercé sur les autres une sorte de domination féodale. […] Sa stature était très haute, son teint brun-clair, ses traits fins et réguliers » - Paul Dresse, Le Rwanda d'aujourd'hui, édition Charles Dessart, Bruxelles, 1940
↑Traduction d'ubwoco - L'usage du terme ubwko pour désigner « l'ethnie » se perpétua sous les premières Républiques jusqu'en 1994
↑Brice Poreau, Extension de la théorie de la reconnaissance : l'exemple du génocide rwandais, Paris, L'Harmattan, , 202 p. (ISBN978-2-296-55572-3), p. 61, 65 à 67
↑« L'extermination des Tutsis - Les massacres du Ruanda sont la manifestation d'une haine raciale soigneusement entretenue », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑Pour une valeur de 591 millions de francs (ce qui correspond aux accords militaires que la France entretient avec toutes ses anciennes colonies). Rapport d’Information de la Mission parlementaire présidée par Paul Quilès à l’Assemblée nationale, décembre 1998, tableau p. 179
↑selon Abdul Joshua Ruzibiza, dans Rwanda, l'histoire secrète, éd. Panama, 2005), et selon les enquêtes d'André Guichaoua, professeur à Paris-I-Sorbonne, expert auprès du TPIR ([1]).
↑ a et bEmmanuel Cattier, « Le Chiffon de papier » : du premier accord d'Arusha à la rébellion des autorités de la France au Rwanda, Commission d'enquête citoyenne, , 91 p. (lire en ligne)
↑Selon le Docteur Pasuch, voisin des deux officiers au camp militaire de Kanombe. Cf. Jacques Morel La France au cœur du génocide des Tutsi Izuba/L'esprit frappeur - 2010 p. 359 ou p. 373 de la Version 2.18 de 2017 téléchargeable sur le site de l’auteur
↑Charles Bugirimfura, rapport de la Commission Mucyo, [20, Annexes, Témoin 17, p. 36]
↑Assemblée nationale 1998 rapport sur le Rwanda p. 267 de sa version pdf R1271 Cf. Jacques Morel La France au cœur du génocide des Tutsi Izuba/L'esprit frappeur - 2010 p. 477 et suivantes ou p. 501 et suivantes de la Version 2.18 de 2017 téléchargeable sur le site de l’auteur
↑ ab et c« Kigali, après la bataille Les forces du FPR ont obtenu une victoire totale dans la capitale rwandaise à la plus grande joie des réfugiés tutsis », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑Marion Van Renterghem, « Hôtel Rwanda : le bûcher d’une vanité », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
(en) « Arming Rwanda: The Arms Trade and Human Rights, Abuses in the Rwandan War », Human Rights Watch Arms Project, vol. 6, no 1, (lire en ligne)
(en) Rwanda – The preventable genocide : The Report of International Panel of Eminent Personalities to Investigate the 1994 Genocide in Rwanda and Surrounding Events (IPEP), Addis Ababa, Organisation of African Unity, , 289 p. (lire en ligne)