Inès Lamunière, fille de l'architecte suisse Jean-Marc Lamunière, achève ses études d’architecture à l’EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne) en 1980. Elle poursuit sa formation en théorie et histoire de l’architecture comme membre de l’Institut Suisse de Rome et devient assistante à l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ) auprès du professeur Werner Oechslin. Elle est ensuite nommée professeure de théorie et critique du projet d’architecture à l’École polytechnique fédérale de Zurich, puis, en 1994, à l’EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne); dès 2001, elle y fonde et dirige le Laboratoire d’architecture et de mobilité urbaine (LAMU). Elle dirige la Section d’architecture de l’EPFL de 2008 à 2011.En 1996, 1999 et 2008, elle est professeure invitée à la Graduate school of Design, Harvard University . Elle est corédactrice de la revue Faces - Journal d’architecture à Genève, de 1989 à 2004. Elle est conférencière et critique invitée en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Elle publie un livre en théorie de l’architecture urbaine Fo(u)r cities, en 2004, un essai sur la perception contemporaine de la menace et ses incidences sur l’architecture Habiter la menace en 2006, et un essai sur les projets complexes d'architecture en lien avec les insfrastructures "Objets risqués", trois ouvrages édités aux Presses polytechniques universitaires romandes, Lausanne. Le livre "Enseigner l’architecture/Teaching architecture, Infolio et Birkhaüser, 2018, co-écrit avec Laurent Stalder, résume et détaille l'ensemble de ses activités d'enseignante et de chercheuse.
En 1983, elle crée et dirige Devanthéry & Lamunière - architecture, restauration du patrimoine et urbanisme, en association avec Patrick Devanthéry.
Depuis 2007, elle dirige la société transformée en dl-a, designlab-architecture SA et en 2015, elle reprend la direction avec deux nouveaux associés: Vincent Mas Durbec (architecte DPLG/SIA) et Afonso Serpa (architecte UAL)[1].
Principales réalisations
2020-2027 - Centre Oecuménique des Eglises, Genève[2]
Inès Lamunière est distinguée par la République française au grade de chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2017[1].
Inès Lamunière reçoit le Prix Suisse Meret Oppenheim pour les arts en 2011.