Située au sud de la Haute-Marne à la limite de la Côte-d'Or et de la Haute-Saône, à l'est de la RN 74 et de l'A31, le village est arrosé par la Coulangé et le Badin qui y confluent.
La Coulange, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Le Val-d'Esnoms et se jette dans le Badin sur la commune, après avoir traversé quatre communes[4].
Le Badin, d'une longueur de 17 km, prend sa source dans la commune de Le Val-d'Esnoms et se jette dans la Vingeanne à Cusey, après avoir traversé quatre communes[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 823 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coublanc », sur la commune de Coublanc à 13 km à vol d'oiseau[8], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 926,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le ; la température minimale est de −26 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Au , Isômes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (80,7 %), prairies (8,3 %), forêts (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones urbanisées (2,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1843
1848
M. Dassigny Nicolas
1848
1852
M. Bertrand Joseph
1852
1856
M. Dassigny Nicolas
1856
1860
M. Boisselier Claude
1860
1865
M. Pitollet Nicolas
1865
1877
M. Balland J-Baptiste
1877
1881
M. Bertrand Joseph
1881
1888
M. Balland J-Baptiste
1888
1892
M. Chignardet Nicolas
1892
1895
M. Pitollet Adolphe
1895
1904
M. Raillard Nicolas
1904
1931
M. Japiot Victor
1931
1945
M. Renevey Raymond
1945
1945
M. Remond Marcel
1945
1947
Mme Remond Alida
1947
1953
M. Renevey Jules
1953
1955
Mme Remond Alida
1955
1971
M. Renevey Roger
1971
1986
M. Clerc James
1986
1989
M. Covelli Sauveur
1989
2014
M. Herard Jean-Pierre
2014
....
M. Herard Nicolas
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 147 habitants[Note 3], en évolution de −5,77 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Histoire
Toponymie
L'origine du toponyme est discutée, deux traditions orales s'affrontent :
du nom de la déesse Isis, quelque peu sorcière, puisque les gens d'Isômes passaient pour sorciers ;
du grec isos, égalité.
Au XVIIIe siècle, on trouve l'orthographe : « Yiome ».
Époque romaine
L'implantation romaine est attestée, dans la région, avec la voie protohistorique de Langres à Genève, que les Romains modernisèrent et qui fait ici sa jonction avec la voie de Lyon - Trèves, qui traverse la plaine.
Des fouilles réalisées à la fin du XXe siècle à Bellefontaine ont confirmé cette implantation romaine. Une construction isolée le long de cette voie de forme circulaire, dans une enceinte quadrangulaire est un monument funéraire remontant à l'époque augustéenne[22].
Moyen Âge et époque moderne
Une église abbatiale fut construite au centre du village vers 1100.
Un monastère, existait autrefois : maison Covelli.
Un seigneur se nomme Jean d'Isômes.
La dépendance d’un couvent de femmes est mentionnée sous la domination espagnole en 1500 : maison Apert.
Le château féodal, qui a été détruit par Henri IV en 1593 (comme tous les châteaux féodaux de la région), dans les épisodes de la bataille de Fontaine-Française.
Époque contemporaine
Pendant la Révolution, l'église était un magasin de paille.
L'église avait deux cloches. La plus petite fut conduite en 1793 à Til-Châtel pour faire des canons. L'autre, cachée par les habitants dans un trou du Badin, a été fêlée dans ce transbordement et ne fut refondue que vers 1895. Fêlée encore une fois, elle a été refaite avant la Seconde Guerre mondiale.
Le clocher de l'église, en pierre (stuc), a été refait en 1850. Les pierres en excédent ont servi à élever les murs du cimetière, dont l’enceinte autour de l'église n’a été démontée que vers 1900.
Le cimetière, à l'origine autour de l'église, a été transféré route de Vaux en 1854 à cause d’une épidémie de choléra.
Cette église abbatiale de style bourguignon, élevée aux XIIe - XIIIe siècle, se dresse au centre du village. L'édifice, d'aspect fortifié avec sa tour-clocher à arcades géminées et flèche octogonale de pierre (remarquée comme unique en Haute-Marne), s'ouvre par un portail avec chapiteaux sur colonnettes et possède un vitrail en rosace représentant l’Assomption de la Vierge. Les autres vitraux représentant la Sainte Famille sont plus récents. Une toile, avec le même motif que la rosace (don de M. de Tricornot, peintre) est appliquée à un mur du chœur.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )