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Jean-Claude Mailly

Jean-Claude Mailly
Jean-Claude Mailly en 2015.
Fonctions
Secrétaire général
Force ouvrière
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Membre du Conseil économique et social
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (71 ans)
BéthuneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

Jean-Claude Mailly, né le à Béthune, est un syndicaliste français.

Il est secrétaire général de Force ouvrière de 2004 à 2018, année où Pascal Pavageau lui succède temporairement et brièvement.

Biographie

Famille et études

Il est le fils de Claude Mailly, directeur de l'Urssaf d'Arras, longtemps secrétaire général du Syndicat national FO des cadres des organismes sociaux[1], et de Paulette Petitprez (1925-2018)[2].

Après des études de sciences économiques et sociales, Jean-Claude Mailly entre à la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) comme chargé d'études en 1978. Il adhère aussitôt à Force ouvrière, dont son père, son grand-oncle et son arrière-grand-père étaient déjà militants[3],[4].

Parcours syndical

Élu délégué du personnel, puis mandaté délégué syndical à la CNAM, il devient permanent du syndicat dès 1981 comme assistant du secrétaire général de FO. Pour cette raison, il est considéré par ses adversaires comme un « apparatchik ».

De 1994 à 1999, il est membre du Conseil économique et social.

En 2000, il devient secrétaire confédéral chargé de la presse.

Le , il succède à Marc Blondel comme secrétaire général de FO. Il est réélu en (congrès de Lille), en (congrès de Montpellier) et en (congrès de Tours).

Monté en première ligne lors du mouvement contre le contrat première embauche (CPE) en 2006, Jean-Claude Mailly est l'un des quelques dirigeants syndicaux qui ont appelé à une journée de grève générale interprofessionnelle lors des mouvements contre la réforme des retraites, en 2010.

Après que Force ouvrière s'est opposé, durant toute l'année 2016, à la loi Travail, participant à toutes les manifestations, Jean-Claude Mailly publie, en novembre, Les Apprentis sorciers : l'invraisemblable histoire de la loi Travail, où il explique pourquoi la réforme portée par Myriam El Khomri est « un échec sur toute la ligne »[5]. Il y livre son appréciation sur la loi Travail : cette « folle loi » qui a chamboulé les fondamentaux d’un code du travail qu’on a voulu réécrire à cause de sa « complexité », son « obésité » ou son « archaïsme », autant de « lieux communs visant à affaiblir les salariés alors que la subordination du travailleur devient de fait plus insidieuse et plus envahissante[6]. »

Il quitte ses fonctions en , lors du 24e congrès du syndicat, en partie désavoué par les adhérents, son rapport d'activité n'étant approuvé que par 50,54 % des votants[7].

En , la publication de son salaire (8 361 euros bruts par mois) et de notes de frais (34 000 euros en 2017) lorsqu'il dirigeait FO provoque une polémique[8].

Après Force ouvrière

Deux mois après avoir quitté la direction du syndicat, il se reconvertit dans le conseil en rejoignant la société de Raymond Soubie, Alixio[9],[10], spécialisée dans la stratégie sociale et la restructuration d'entreprises[11],[12].

En 2019, il crée sa propre affaire, JCBC Conseil[13].

Vie privée

Jean-Claude Mailly est père d'un enfant[2].

Prises de position

En 2012, lors d'une visite sur le site nucléaire de Marcoule dans le Gard, Jean-Claude Mailly déclare que le nucléaire est une filière d'avenir[14].

En , il défend la décision de la Cour de justice de l'Union européenne interdisant tout signe religieux au travail[15].

Ami de Martine Aubry et de François Rebsamen, il est membre du PS[16], ce que d'aucuns, au sein de FO, lui reprochent[17].

Proche de l'ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve, il cherche en 2023 à créer avec lui un nouveau parti qui incarnerait une « autre gauche » anti-NUPES[18].

Engagement

Jean-Claude Mailly est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

Ouvrages

Références

  1. Voir sur maitron.fr.
  2. a et b Jean-Louis Beaucarnot, Frédéric Dumoulin, Catherine Aubier, Marie-Françoise Barbot et al., Le tout politique, Paris, L'Archipel, , 330 p. (ISBN 978-2-8098-0566-6, lire en ligne), « Jean-Claude Mailly : neveu de Jeanne d'Arc ! », p. 183-184.
  3. « François Caron »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), « Chronique des maires de Mazingarbe de 1790 à 1919 », in Généalogie 62, no 90, 2e trimestre 2006, Hénin-Beaumont, p. 151-159.
  4. Article : « Une rue au nom de l'arrière-grand-père de Jean-Claude Mailly », publié dans La Voix du Nord, le 29 mai 2010.
  5. « Loi Travail : le récit au vitriol de Jean-Claude Mailly », Europe 1, 16 novembre 2016.
  6. « Jean-Claude Mailly et… la “folle loi” », Le Monde, 28 novembre 2016.
  7. « FO : Mailly finit sur une mauvaise note », sur lesechos.fr (consulté le ).
  8. « Notes de frais, salaires : les dépenses polémiques du syndicat FO », lefigaro.fr, 12 novembre 2018.
  9. « Jean-Claude Mailly, ex-leader de FO, va travailler avec l’ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Communiqué de presse - Jean-Claude Mailly rejoint Alixio en qualité de Senior advisor | Alixio | Conseil en stratégie sociale, management du changement et communication », sur alixio.fr (consulté le ).
  11. « Alixio - Accompagnement des réorganisations et des restructurations, présentation au Congrès RH. », sur congreshr.com.
  12. « Restructuring & Entreprises en difficulté - Chief restructuring officers (CRO) - Classement 2018 - Cabinet de conseils - France », sur leadersleague.com (consulté le ).
  13. Voir sur lopinion.fr.
  14. « En visite sur le site nucléaire CEA, Jean-Claude Mailly rappelle son soutien à la filière nucléaire », sur objectifgard.com, (consulté le ).
  15. « Jean-Claude Mailly (Force Ouvrière) défend l'interdiction de signes religieux au travail », LeMuslimPost,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. Agnès Laurent, « Jean-Claude Mailly : le flou fait sa Force », L'Expansion, .
  17. « Des frondeurs à FO », Le Canard enchaîné,‎ , p. 4.
  18. « Bernard Cazeneuve veut rassembler la gauche ni Macron ni Mélenchon », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)

Liens externes


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