Il est docteur en sciences économiques de l'université d'Aix-Marseille II. Maître de conférences, il est responsable des relations internationales du département « Économie & Management » et directeur du Master professionnalisé « Économiste Financier » à l'université de Perpignan.
Il a été consultant auprès de l'Organisation mondiale du tourisme et participe à des programmes de coopération académique sur le thème de la formation supérieure et de la recherche en économie du tourisme[2][source insuffisante].
En 2006, selon le journaliste Éric Brunet publiant dans son ouvrage Être de droite : un tabou français, Jean-Louis Caccomo est exclu de promotions pour certaines de ses prises de position jugées comme non conformes au « politiquement correct » de l'Université française[3]. Brunet déclare ainsi : « Dans mon livre, je raconte l'histoire de ce professeur d'économie français, Jean-Louis Caccomo, connu dans le monde entier, et que l'université française a muté dans l'université décentralisée de Mende, en Lozère »[4].
En 2016, avec Jean-Christophe Giesbert et Jean-Marcel Bouguereau, il cofonde un magazine et réseau social politique, Politic Région[5]. En 2018, le magazine est placé en liquidation judiciaire pour des raisons financières[6].
Engagement politique
Il a un temps été responsable local d'Alternative libérale à Perpignan et participe aux Cercles libéraux catalans[7] ou à la Fête de la liberté. Il tient les blogs Chroniques de résistance et Chroniques en liberté, dans lesquels il défend l'idée d'un libéralisme ancré à droite et critique vis-à-vis du gouvernement. Il est particulièrement critique du concept de « justice sociale »[8].
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En 2009, il témoigne de tentatives de corruption qu'il a constatées au sein de son université[9].
En 2013 et 2014, il est hospitalisé au centre hospitalier de Thuir (Pyrénées-Orientales) puis en clinique psychiatrique jusqu'au à la suite d'un signalement effectué par le président de l'université, Fabrice Lorente[10]. Il porte plainte contre l'université de Perpignan et l'hôpital à l'origine de son internement psychiatrique, qu'il conteste et juge illégal[10] : le jugement de janvier 2017 ne remet pas en cause la légalité de l'internement initial mais condamne l'hôpital pour un renouvellement « irrégulier »[11]. Le montant du dédommagement est fixé à 5 000 euros et 2 000 euros de frais de justice[11]. L'université n'est pas condamnée. Il fait appel, estimant que la responsabilité de l'université était aussi engagée.
En 2019, il porte plainte contre le président de l'université de Perpignan pour « actes de torture », arguant que le président de l'université lui a fait subir des représailles après qu'il avait relayé des dénonciations de corruption de la part d'étudiants souhaitant acheter leur diplôme universitaire[12].
Bibliographie
Livres
Les défis économiques de l'information: La numérisation, Éditions L'Harmattan, Paris, 1996 / 2000, (ISBN2738446620), 126 p.
L'innovation dans l'industrie touristique. Enjeux et stratégies, Éditions L'Harmattan, 2003, (ISBN274750431X).
La troisième voie : impasse ou espérance : Ou comment la France se complaît dans l'impasse au risque de passer à côté de l'espérance, Édition Les Presses littéraires, 2006, (ISBN2350731545), 180 p.
Fondements d'économie du tourisme : Acteurs, marchés, stratégies, De Boeck, 2007, (ISBN2804153304), 225 p.
a. « Système nationaux d’innovations, changement technologique et cycles économiques », dans C. Diebolt, J. L. Escudier, La croissance économique dans le long terme. Formes historiques et prospective, L'Harmattan, Collection Logiques Économiques, Paris
b. « La mondialisation : réflexion autour d’un concept ambiguë », dans R. Granier et M. Robert, dir., Culture et structures économiques, Economica, Paris
2007,
a. « Analyse économique du secteur touristique : application au cas des DOM », dans N. Levratto, dir., Comprendre les économies d’outre-mer, L’Harmattan, Paris
b. Fondements de l’économie du tourisme, De Boeck Université, Bruxelles
c. dir., « Tourisme et frontières »", L’Harmattan, Paris
2010, « L’approche évolutionniste dans l’analyse économique : le concept de rationalité revisité », dans M. Amblard, La rationalité, mythes et réalités, L’Harmattan, Paris
2012, Libres ! - 100 auteurs / 100 idées, collectif la main invisible, passage 46 : L’Inculture économique des Français.