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Jean-Pierre Bourtayre

Jean-Pierre Bourtayre
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean-Pierre Bourtayre en 1962.
Informations générales
Nom de naissance Jean‐Pierre Henri Eugène Bourtayre
Naissance
Paris 15e
Décès (à 82 ans)
Chatou
Nationalité Drapeau de la France française
Activité principale compositeur
Activités annexes chanteur
Genre musical chanson française
Années actives années 1960-2000
Labels Flèche Productions
WEA
Tréma

Jean-Pierre Bourtayre est un compositeur français né le à Paris 15e et mort le à Chatou.

Il travaille pour de nombreuses vedettes de la chanson, de Jacques Dutronc à Michel Sardou, et surtout Claude François dont il sera directeur artistique et principal collaborateur tout au long des années 1970[1], composant notamment pour lui Le téléphone pleure, Magnolias for Ever et Alexandrie Alexandra.

Biographie

Jeunesse et études

Jean-Pierre Bourtayre naît le le dans le 15e arrondissement de Paris[2]. Son père est le compositeur Henri Bourtayre (1915-2009), qui travaille notamment pour Tino Rossi et Luis Mariano[3].

Carrière

Jean-Pierre Bourtayre amorce sa carrière de compositeur de chansons au début des années 1960, écrivant notamment pour les groupes Les Chats sauvages, avec Dick Rivers, et Les Vautours, avec Vic Laurens. En 1966, il collabore avec Erick Saint-Laurent. En 1968, avec Vline Buggy et Hugues Aufray, il compose la chanson Adieu monsieur le professeur qui devient un classique du chanteur.

En 1970, il tente une carrière de chanteur et interprète notamment Et nous avons parlé de toi, De décembre à décembre ainsi que Un prince en Avignon, chanson créée en 1968 par Esther Ofarim en hommage à l'acteur Gérard Philipe et qui sera reprise par Mary Hopkin, Ève Brenner, Claude Dubois, Fabienne Thibeault, Mireille Mathieu, Charlotte Julian et Michèle Torr. En 1971, il interprète Le Fils de Matthieu avec Cécile Valéry.

En 1971, sa chanson Un banc, un arbre, une rue permet à la chanteuse Séverine, représentant Monaco, de remporter le grand prix du Concours Eurovision de la chanson[4]. La même année, il devient le directeur artistique de Claude François. Pour lui, il compose de nombreuses chansons dont les tubes Le téléphone pleure, Magnolias for Ever et Alexandrie Alexandra[5].

Il compose également des génériques ou des chansons-thème d’émissions télévisées. On lui doit notamment les musiques des deux chansons de la série Arsène Lupin, toutes deux interprétées par Jacques Dutronc : L’Arsène (1971 - première saison) et Gentleman cambrioleur (1973 - seconde saison)[6].

En 1978, il s'associe au parolier Yves Dessca pour La Chanson de Kiki.

En 1979, en collaboration avec le parolier Étienne Roda-Gil et le compositeur Jean-Claude Petit, il participe au projet de comédie musicale 36 Front populaire, qui sort en double-album avec Julien Clerc en interprète vedette accompagné par les Chœurs et Orchestre du Théâtre national de l'Opéra de Paris, mais qui ne sera jamais créée sur scène, sinon dans une forme différente, 18 ans plus tard.

En 1980, Jean-Pierre Bourtayre devient directeur de production chez WEA. En 1983, il rejoint Jacques Revaux chez Tréma. Il occupe parallèlement pendant quelques années le poste de vice-président de la SACEM.

Mort

Jean-Pierre Bourtayre meurt le à Chatou[7], à l'âge de 82 ans [8].

Vie privée

Jean-Pierre Bourtayre a été marié à deux reprises : de 1962 à 1982 à Brigitte Ansermet et de 1983 à son décès à la comédienne et mannequin Isabelle Appay.

Œuvres

Chansons

par ordre alphabétique
  • Marcel Amont : Bleu, blanc, rouge et des frites, 1972
  • Richard Anthony :
    • Qu’est-ce qui m’attend, 1964
    • Ne me dis pas, 1964
    • Le Grand Meaulnes, 1967
  • Hugues Aufray : Adieu monsieur le professeur, 1968
  • Charles Aznavour :
    • Toi et moi, 1994
    • Sans importance, paroles de Charles Aznavour, 2007
  • Danny Boy et ses Pénitents : Il y a longtemps, Pour décrocher l’amour, 1962
  • Les Chats sauvages : Oh ! Lady, Cousine - cousine, 1961
  • Julien Clerc : Ça commence comme un rêve d'enfant, 1979
  • Nicole Croisille : Un enfant nous a sauvés
  • Gilles Dreu : Si le cœur vous en dit (1969), Il faut rendre au diable son violon, Frida
  • Jacques Dutronc (génériques de la série Arsène Lupin) :
    • L’Arsène, 1970
    • Gentleman cambrioleur, 1974
  • Claude François :
    • Avec la tête, avec le cœur, 1968, paroles d'Yves Dessca et Vline Buggy
    • Une petite fille aux yeux rouges, 1969, paroles de Vline Buggy
    • Il reste toujours, 1969, paroles d'Yves Dessca et Vline Buggy
    • Mon cœur est une maison vide, 1969, paroles d'Yves Dessca et Vline Buggy
    • Même si demain, 1969, paroles de Jacques Plante
    • Menteur ou cruel, 1969, paroles d'Yves Dessca et Vline Buggy
    • C'est un départ, 1970, paroles d'Yves Dessca
    • Parce que je t’aime mon enfant, 1970, paroles d'Yves Dessca
    • Y’a le printemps qui chante, 1972, paroles de Jean-Michel Rivat et Franck Thomas
    • Pourvu que je me souvienne du soleil, 1972, paroles de Michèle Vendôme
    • Il n'y a que l'amour qui rende heureux, 1972, paroles de Jean-Michel Rivat et Franck Thomas
    • Je t'embrasse, 1973, paroles d'Yves Dessca et Jean-Michel Rivat
    • Chanson populaire, 1973, paroles de Nicolas Skorsky
    • Immortelles sont les filles, 1973, paroles d'Yves Dessca
    • J'ai perdu ma chance, 1973, paroles d'Eddy Marnay
    • La maison va revivre, 1973, paroles de Michel Jourdan
    • Toute ma vie je chanterai pour toi, 1974, paroles d'Eddy Marnay
    • La Musique américaine, 1974, paroles de Jean-Michel Rivat
    • Le téléphone pleure, en duo avec Frédérique, 1974, paroles de Franck Thomas
    • Le spectacle est terminé, 1975, paroles d'Eddy Marnay
    • Joue quelque chose de simple, 1975, paroles de Jean-Michel Rivat
    • Le Chanteur malheureux, 1975, paroles de Jean-Michel Rivat
    • Toi et moi contre le monde entier, 1975, paroles d'Eddy Marnay
    • Fais comme si, 1975, paroles d'Eddy Marnay
    • Une chanson française, 1975, paroles de Nicolas Skorsky
    • Nicolas François Dupont, 1976, paroles de Pierre Delanoë
    • Danse ma vie, 1976, paroles de Pierre Delanoé
    • Quelquefois, 1976, paroles de Vline Buggy
    • Savoir ne rien savoir, 1976, paroles d'Yves Dessca
    • Les Anges, les Roses et la Pluie, 1977, paroles de Vline Buggy
    • C’est comme ça que l’on s’est aimé, 1977, paroles de Vline Buggy
    • Comme une chanson triste, 1977, paroles de Vline Buggy
    • Disco Météo, 1977, paroles de Jean Schmitt
    • Magnolias for Ever, paroles d'Étienne Roda-Gil
    • Alexandrie Alexandra, paroles d'Étienne Roda-Gil
    • Ève, paroles de Pierre Delanoë
  • France Gall :
    • Rue de l’Abricot, paroles de Vline Buggy et Robert Gall, 1968
    • Homme tout petit, paroles de Jean-Michel Rivat et Frank Thomas, 1969
    • Soleil au cœur, paroles de Robert Gall, 1969
  • Johnny Hallyday : Oui je veux, 1962, paroles de Pierre Saka
  • Françoise Hardy :
    • Toi je ne t’oublierai pas (1963)
    • On se quitte toujours (1964)
    • Villégiature (1981)
  • Marie Laforêt : L’Amour comme à seize ans, 1973
  • Patricia Lavila :
    • Pour toi c’est rien, pour moi c’est tout, 1975
    • Et l’amour le reste du temps, 1978
  • Georgette Lemaire : Tant qu’il y aura sur terre, 1972
  • Gérard Lenorman : Boulevard de l’océan, Aurélie, 1979
  • Enrico Macias : Générosité (1984)
  • Gilles Marchal : On ne refait pas le monde avec une chanson, 1977
  • Eddy Mitchell :
    • Et s’il n’en reste qu’un, 1966
    • L’Épopée du rock
    • Paul
  • Jean-Claude Pascal : Et nous avons parlé de toi, 1969
  • Annie Philippe : Je découvre tout
  • Elvis Presley : My Boy (version en langue anglaise de Parce que je t’aime mon enfant, 1970), 1973, paroles de Phil Coulter et Bill Martin
  • Dick Rivers[9] : Baby John, Un homme plein d’argent, 1970
  • Romuald :
  • Tino Rossi :
    • Chantons la même chanson (en duo avec son fils Laurent), 1976
    • La vie commence à soixante ans, 1978
  • Michel Sardou (non exhaustif) :
    • Le Centre du monde, 1968
    • Vladimir Ilitch, 1983
    • Io Domenico, 1984
    • Une lettre à ma femme, 1985
    • Chanteur de jazz, 1985
    • Musulmanes, 1986
    • Marie-Jeanne, 1990
    • Divorce à l’amitié, 1992
    • Le Bac G, 1992
    • Selon que vous serez etc., etc., 1994
    • Putain de temps, 1994
    • Je me souviens d'un adieu, 1995
    • Salut, 1997
  • Séverine :
    • Un banc, un arbre, une rue, paroles de Yves Dessca[11]
    • Comme un forgeron, 1972
  • Fabienne Thibeault : J’irai jamais sur ton island, 1980
  • Patrick Topaloff : J'ai bien mangé, j'ai bien bu, paroles de Claude François[12]
  • Sylvie Vartan :
    • Parle-moi de ta vie, 1971
    • Bleu Pacifique, 1989
  • Les Vautours (Vic Laurens) : Mon amour est trop grand, 1961

Comédies musicales

Musiques de films et d'émissions télévisées

en collaboration avec Jean-Claude Petit
  • Stars - TF1 (1980-1981)
  • Champs-Élysées, émission de variétés (1982 à 1990)
  • Stars 90, émission de variétés (1990 à 1994)

Distinctions

Références

  1. « Jean-Pierre Bourtayre », sur Musée Sacem (consulté le )
  2. Jean-Pierre Bourtayre sur Les Gens du cinéma.
  3. « Compositeur de talent, Jean-Pierre Bourtayre fils d’Henri se fait un prénom avec des incontournables de la chanson », France Musique, 18 février 2017.
  4. Benjamin Chaix, « La France craque pour Lupin », Tribune de Genève, 24 juillet 2017.
  5. « Le vrai Monsieur Alexandrie Alexandra », La Dernière Heure, 9 mars 2013.
  6. Fabien Lecœuvre, 1001 histoires secrètes de chansons, 2017, éditions du rocher lire en ligne.
  7. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  8. Gilles Farina-Vallé, « Jean-Pierre Bourtayre, le compositeur de Claude François, est mort », sur Melody, (consulté le )
  9. Après sa séparation d’avec Les Chats sauvages.
  10. 4e au concours Eurovision de la chanson 1974 où il représente Monaco.
  11. Grand prix du Concours Eurovision de la chanson 1971 pour Monaco.
  12. J'ai bien mangé j'ai bien bu [à une voix avec chiffrages d'accords], Chambre syndicale de l'édition musicale P. Beuscher / Fortin, coll. « Un siècle de chansons françaises », (lire en ligne)
  13. Julien Jouanneau, « L'Express dépoussière les séries télé : Tribunal », L'Express, 6 septembre 2012.

Liens externes

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