En 1939, il entreprend des études de droit à la faculté de Toulouse, puis les poursuit à Paris ou il obtient sa licence et, en 1944, son doctorat[3], puis l’agrégation des facultés de droit (histoire du droit – droit romain).
Sa carrière d'enseignant débute à la faculté de droit de Nancy, jusqu’en 1958. Il est ensuite nommé professeur à la faculté de droit de Paris avant d'être détaché auprès du ministère des Affaires étrangères afin d'exercer les fonctions de doyen de la faculté de droit de Phnom Penh, au Cambodge[2].
De 1962 à 1972, Jean Imbert est chargé d'une mission de conseiller technique pour les enseignements supérieurs auprès du ministre de l’Éducation nationale, Joseph Fontanet. Il est élu assesseur du doyen de la faculté de droit de Paris en 1977, puis l’année suivante directeur du Centre juridique de Sceaux, rattaché à l’Université Paris XI[2]. De fin 1970 à 1973, il est recteur de l’université de Yaoundé au Cameroun.
En 1973, il est nommé recteur, pour l’académie de Versailles, où il reste en fonction jusqu'en 1975. Il travaille ensuite au ministère de l’Éducation nationale en tant que directeur du personnel enseignants de lycée, puis dès 1976 à la direction des enseignements supérieurs du secrétariat d’État aux universités[2]. Le , il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques. Il fut également membre de l'Académie de Stanislas[4].
Guide du chercheur en histoire de la protection sociale : 1789-1914, Paris, Association pour l'étude de l'histoire de la sécurité sociale, , 253 p. (ISBN978-2-905882-42-4).