Il naît dans une famille de la petite bourgeoisie bretonne du Finistère en 1909 à Douarnenez[3]. Il devient journaliste en 1933 après avoir été élève à l'École navale et commencé sa carrière en tant qu'officier dans la marine nationale.
Il est élu en 1945 conseiller municipal de Paris. Il siège jusqu'en 1953 au sein de l'Assemblée parisienne, dont il assure la vice-présidence de 1946 à 1947[4].
Après un passage à la direction du quotidien Les Nouvelles du matin, il arrive à l'AFP comme directeur général[5]. Jean Marin, l'un des artisans du statut qui donne son autonomie à l'AFP (loi du ), est élu président de l'Agence en 1957. Incarnant l'esprit d'indépendance de l'AFP et très apprécié pour son sens journalistique, il sera réélu tous les trois ans jusqu'en 1975. Il quitte ensuite le journalisme pour travailler dans la publicité, chez Publicis, TVCS et Havas.
Ses mémoires, Petit bois pour un grand feu, lui valent le Prix Saint-Simon en 1994.
Il meurt à son domicile parisien un an plus tard, en 1995. Il est inhumé aux côtés de son épouse au cimetière de Ploaré à Douarnenez, sa ville natale[6].
Œuvres
« Français hors de France : Les Français en Angleterre », dans Jacques Meyer (dir.) et alii, Vie et mort des Français (1939-1945), Paris, Hachette (réimpr. 1980) (1re éd. 1971), 614 p., p. 171-192.
Le 1er avril 1996, le conseil municipal de Rennes décide de lui rendre hommage et de nommer une rue à son nom[10]. À Douarnenez, une passerelle piétonne en face de l'île Tristan porte son nom[11].