Il a deux frères aînés, Aymon († ) et Amédée († ), et deux benjamins, Pierre († ) , Robert (né vers 1342-† 1394), qui se succèderont à la tête du comté de Genève[3].
Il est reçu chanoine-comte, au sein du Chapitre de Saint-Jean de Lyon, en 1349[7] ou 1359[6]. Il est à Paris quatre ans plus tard[6]. Il est pourvu des canonicats de Reims, d'Amiens, de Valladolid et de Tours en 1365[6].
Comte de Genève, règne court
Son frère aîné, Amédée, qui a lui-même succédé à l'aîné, Aymon, à la tête du comté de Genève, meurt le [8],[9]. Jean devient le nouveau comte de Genève. Il résigne les différents bénéfices qu'il avait obtenu.
Son règne, tout comme celui de son aîné est court[10]. Il approuve le traité du , signé par son frère avec le roi de France[10].
Malade, Jean de Genève teste, à Annecy, le , instituant son frère Pierre comme successeur[10]. Le , il ajoute un codicille par lequel il substitue pour la part de sa mère, Godefroi de Boulogne, son oncle, comme héritier, puis Jean de Boulogne, son cousin[10].
Jean de Genève semble mourir vers la fin du mois de septembre[10]. Certains auteurs ont pu donner l'année 1371, toutefois Duparc fait remarquer que Pierre, prend déjà le titre de comte dans un acte du [10].
Notes et références
Notes
↑L'historien Paul Guichonnet rappelle dans son article consacré au « Genève (de) » que la traduction de comes gebennensis est « comte de Genève ». Certains auteurs ont commis l'erreur de parfois le traduire sous la forme « comte de Genevois »[1], notamment le Régeste genevois (1866).
↑Jean-Daniel Blavignac, « Armorial Genevois. Livre cinquième. Armoiries des comtes de Genevois et de Savoie », Mémoires et Documents, Genève, vol. VII, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , p. 17-170 (lire en ligne), p. 98 (Note n°5).
↑Daniel Martin (sous la dir.), L'identité de l'Auvergne : mythe ou réalité historique : essai sur une histoire de l'Auvergne des origines à nos jours, Éditions Créer, , 717 p. (ISBN978-2-909797-70-0, lire en ligne), p. 251.
↑Adolphe Vachet, Pierre Hector Coullié, Les anciens chanoines-comtes de Lyon, Lyon, impr. de E. Vitte, , 388 p. (lire en ligne), p. 287.
↑Léon Kern, Études d'histoire ecclésiastique et de diplomatique, Payot, Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande, Lausanne, 1973, 221 pages, p. 8.
Matthieu de la Corbière, L'invention et la défense des frontières dans le diocèse de Genève : Étude des principautés et de l'habitat fortifié (XIIe - XIVe siècle), Annecy, Académie salésienne, , 646 p. (ISBN978-2-901102-18-2).
Pierre Duparc, Le comté de Genève, (IXe – XVe siècles), t. XXXIX, Genève, Société d’histoire et d’archéologie de Genève, coll. « Mémoires et documents » (réimpr. 1978) (1re éd. 1955), 621 p.