Après avoir servi dans l'armée britannique, il devient avocat en 1818. Il renonce à exercer, préférant étudier le droit et devient professeur de jurisprudence à l'Université de Londres entre 1829 et 1833. Ses publications incluent The Province of Jurisprudence Determined (1832), et Lectures on Jurisprudence[1].
Positivisme juridique
Son œuvre est principalement centrée sur le développement de la théorie du positivisme juridique. Il a entre autres essayé de séparer clairement les principes moraux du droit positif. Il considère que la loi découle d'une autorité, le souverain, que celui-ci dispose de sanctions pour la faire observer, et que le souverain est habituellement obéi. Pour lui, « toute loi ou règle est un commandement imposé par le souverain et le seul objet de la théorie du droit (jurisprudence) est le droit positif tel qu’il est et non tel qu’il doit être »[2]. Il est l'un des précurseurs de la pensée juridique américaine du XIXe siècle[2].
Notes et références
↑John Austin et Campbell, Robert (édition), Lectures on Jurisprudence, or, The Philosophy of Positive Law, vol. 1, Londres, John Murray, , 3rd éd. (lire en ligne).
(en) Wilfred E. Rumble, The Thought of John Austin : Jurisprudence, Colonial Reform, and the British Constitution London, Dover, NH, Athlone Press, , 271 p. (ISBN0-485-11292-2)