Malgré un accueil critique mitigé, le film est un succès au box-office et permet de rapporter plus de 160 millions de dollars.
Synopsis
Après avoir sauvé le Royaume-Uni de Pascal Sauvage, Johnny English (Rowan Atkinson) part en mission au Mozambique. Cependant, cette mission tourne à la catastrophe, ternissant l'image du MI7 ainsi que celle d'English lui-même, le poussant à se réfugier dans un monastère reculé du Tibet. Là-bas, il apprend tous les rudiments de la force, physique aussi bien que psychique.
Cinq ans plus tard, le MI7, maintenant dirigé par une femme, appelée par son nom de code Pegasus (Gillian Anderson), fait de nouveau appel à Johnny pour mener une mission des plus délicates : un groupuscule terroriste surnommé « Vortex » cherche à attenter à la vie du premier ministre chinois.
Après diverses péripéties, lorsqu'un agent du KGB confie à Johnny, dans un dernier souffle, le secret du groupe Vortex, celui-ci n'en croit pas ses oreilles. En effet, si le groupe est ainsi nommé, c'est parce qu'il est composé de trois traîtres : Fisher, un agent de la CIA, l'agent lui-même, membre du KGB ainsi qu'une taupe au sein du MI7. Johnny réalisant alors que se trouve un agent-double au sein même des services secrets britanniques, les doutes commencent à naître. Johnny est lui accusé par le principal suspect d'être le traître.
Grâce à d'innombrables gadgets façonnés par un agent technicien, mélange de l'ingéniosité de Q et de la motricité du Professeur Xavier, ainsi que du soutien de son nouvel équipier Tucker (Daniel Kaluuya) et de la psychologue comportementaliste Kate Summer (Rosamund Pike), l'agent English parvient à faire éclater la vérité au dernier instant alors que la catastrophe est imminente.
En définitive, le coupable est démasqué, le complot neutralisé, l'Angleterre ainsi que le monde entier doivent une nouvelle fois une fière chandelle à Johnny English.
Fiche technique
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La Rolls-Royce Phantom Coupé utilisée est équipée d'un moteur expérimental V16 de 9L. Il existe seulement quelques-uns de ces moteurs, produits pour les essais de la Phantom Coupé, et ils ne sont pas utilisés dans les modèles de production. Pour la production du film, Rowan Atkinson a approché la société et a demandé qu'ils installent un de ces moteurs V16 expérimentaux, ce qui rend le véhicule vu dans le film unique[15].
Accueil
Accueil critique
Johnny English, le retour a reçu des critiques mitigées. Sur le site Rotten Tomatoes, le film obtient un score de 39 % pour un total de 88 critiques et une note moyenne de 4,8/10, concluant : « Sans doute une amélioration marginale sur son prédécesseur principalement oublié, Johnny English, le retour reste malgré tout embourbé en pleine usurpation d'espion fatigué qui gaspille le talent comique autrefois considérable de Rowan Atkinson »[16]. Sur Metacritic, le film obtient un score de 46 sur 100, sur la base de 20 critiques, indiquant des avis généralement mitigés[17]. Les sondages de CinemaScore menés pendant le week-end d'ouverture ont révélé que les spectateurs ont donné au film un B, sur une échelle de A + à F[18].
Box-office
Lors de son premier jour d'exploitation aux États-Unis et au Canada, le film se place à la septième place, rapportant 1 163 845 $ dans 1552 cinémas[19]. Il baisse à la huitième place pour son week-end d'ouverture, gagnant 3 833 300 $[20]. Johnny English, le retour a rapporté 8 305 970 $ au Royaume-Uni et 151 772 616 $ à l'international, pour un total final de 160 078 586 $[21]. En France, le film a effectué 328 976 entrées dont 20 595 pour son premier jour et 184 368 pour sa première semaine d'exploitation[22].
Distinctions
Entre 2011 et 2012, Johnny English, le retour a été sélectionné 4 fois dans diverses catégories et n'a remporté aucune récompense[23].