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Joris-Karl Huysmans

Joris-Karl Huysmans
Joris-Karl Huysmans,
photographie d'André Taponier (1904).
Biographie
Naissance
Décès
(à 59 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Charles Marie Georges Huysmans
Pseudonyme
A. MeunierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Ministère de l'Intérieur (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Ordre religieux
Membre de
Mouvement
Influencé par
Distinctions
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 5722, 1 pièce, date inconnue)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature de Joris-Karl Huysmans
Signature
Vue de la sépulture.

Joris-Karl Huysmans [ɥismɑ̃ːs][2], nom de plume de Charles Marie Georges Huysmans, né le à Paris et mort dans la même ville[note 1] le , est un écrivain et critique d'art français.

Défenseur du naturalisme à ses débuts - comme en témoignent ses romans Marthe, Les sœurs Vatard, En ménage et À vau-l'eau - fervent disciple d'Emile Zola, il devient le principal représentant du mouvement décadent avec la publication d'À rebours en 1884. Dans ce roman qui dépeint la retraite loin du monde d'un aristocrate dandy, esthète et misanthrope cherchant à fuir le réel par l'Art et l'artifice, il rompt résolument avec l'esthétique naturaliste. Il s'illustrera également dans le genre du poème en prose, après Baudelaire et Aloysius Bertrand.

Il se rattache désormais au symbolisme et s'intéresse au surnaturel en manifestant son intérêt marqué pour les rêves avec notamment En rade (1886) puis au satanisme avec Là-bas (1891) avant de se convertir au catholicisme, dépassant ainsi son admiration pour Schopenhauer. Cette conversion se reflétera dans ses grands romans religieux comme En route (1895), La Cathédrale (1898) ou L'Oblat (1903). Huysmans définit dès Là-Bas un nouveau courant littéraire plus en accord avec ses aspirations et auquel se rattacheront désormais ses romans, le naturalisme spiritualiste.

Son œuvre est imbibée d'un pessimisme fondamental et d'une aversion pour le réel et son époque qu'il cherche à compenser par la passion de l'Art et plus tard par la foi, mettant ainsi souvent en scène un même personnage désabusé, ennuyé, cherchant à remédier à ses grises mélancolies et tourmenté parfois par des rêves étranges. Son style, d'une grande originalité, se caractérise avant tout par une débauche d'adjectifs et la recherche de mots rares, des épithètes excentriques sur une syntaxe torturée, ainsi que par une très grande puissance de suggestion.

Il est parallèlement un grand critique d'art, défenseur de la peinture impressionniste, symboliste, contempteur de la peinture académique, mais aussi admirateur des Primitifs et de l'art gothique.

Son influence s'étendra sur le surréalisme au travers d'André Breton qui lui portait une très grande admiration[3].

Biographie

Plaque commémorative au 9, rue Suger à Paris.
Plaque commémorative de Joris-Karl Huysmans entre les 8 et 9, rue Cambacérès à Paris.

Huysmans naît le au 11 (actuel no 9), rue Suger dans le 6e arrondissement de Paris, d'un père néerlandais du nom de Godfried Huysmans, lithographe de profession, et d'une mère française, Malvina Badin, maîtresse d'école. Il passe toute son enfance dans cette maison. Il fit toute sa carrière au ministère de l'Intérieur, où il entra en 1866.

En 1880, il collabore au journal Le Gaulois, hostile à l'expulsion des jésuites décrétée par le gouvernement. Sous la pression de ses supérieurs hiérarchiques, il cesse sa collaboration.

En tant que romancier et critique d’art, il prit une part active à la vie littéraire et artistique française dans le dernier quart du XIXe siècle et jusqu’à sa mort, en 1907.

Défenseur du naturalisme à ses débuts, il rompit avec cette école pour explorer les possibilités nouvelles offertes par le symbolisme, et devint le principal représentant de l’esthétique fin de siècle. Dans la dernière partie de sa vie, il se convertit au catholicisme, renoua avec la tradition de la littérature mystique et fut un ami proche de l'abbé Mugnier.

Atteint d’un cancer de la mâchoire, J.-K. Huysmans mourut célibataire à son domicile parisien du 31, rue Saint-Placide (où une plaque lui rend hommage) le , et fut inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (division 2).

La Société J.-K. Huysmans fut créée après sa mort à l’initiative de son ami le romancier Lucien Descaves.

Par son œuvre de critique d’art, il contribua à promouvoir en France la peinture impressionniste ainsi que le mouvement symboliste, et permit au public de redécouvrir l’œuvre des artistes primitifs.

Le romancier

En 1874, Huysmans fait paraître à compte d'auteur un premier recueil de poèmes en prose intitulé Le Drageoir aux épices. Au carrefour des esthétiques décadentiste, naturaliste et romantique, il s'agit d'un mélange hétéroclite de pièces de prose poétique, où l’auteur rend hommage aux peintres hollandais et flamands (Rembrandt, Rubens, Brouwer, van Ostade, Bega…) et à la poésie de François Villon. Si cette œuvre de jeunesse laisse deviner l'influence marquée du romantisme — Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand — ou de la poésie moderne — les Petits poèmes en prose de Baudelaire — elle témoigne cependant déjà d'un talent d'écrivain réaliste et d’un intérêt marqué pour l'esthétique naturaliste développée à la même époque par Émile Zola.

En 1876, Huysmans publie son premier roman, d'inspiration ouvertement naturaliste, Marthe, histoire d'une fille, qui a pour thème la vie et les déboires d’une jeune Parisienne contrainte par une société cupide et sans scrupules à aller jusqu'à se prostituer pour survivre. Craignant la censure qui sévit alors en France, Huysmans fit d’abord éditer ce roman à Bruxelles.

La même année, il se lie d'amitié avec Émile Zola, dont il prend la défense dans un vibrant article consacré à son dernier roman, L'Assommoir. Cet article reste dans l'histoire de la littérature comme un des tout premiers manifestes en faveur du naturalisme.

Son deuxième roman, Les Sœurs Vatard, qui suit également la veine naturaliste, paraît en 1879, accompagné d'une dédicace à Zola, qu’il reconnaît comme son maître en littérature.

Dès lors, Huysmans appartient au petit groupe des jeunes écrivains reçus par Zola dans sa villa de Médan. Il y fréquente Guy de Maupassant, Léon Hennique, Henry Céard et Paul Alexis avec lesquels il collabore, en 1880, à la publication, sous l'égide de Zola, du recueil collectif de nouvelles naturalistes intitulé Les Soirées de Médan, dans lequel il insère Sac au dos, un récit ironique et antipatriotique de son expérience de civil mobilisé durant la Guerre de 1870.

Huysmans par Coll-Toc (Les Hommes d’aujourd’hui, 1885).

En ménage, roman publié l’année suivante, et surtout À vau-l'eau, une longue nouvelle parue en 1882, peignent les existences ternes et sans saveur d’anti-héros usés par « cette vie moderne atroce[4] », et dont les idées noires sont imbibées des préceptes pessimistes de Schopenhauer[5]. Dans ce texte original, Huysmans décrit l’histoire l’épopée de Jean Folantin, un « hypocondriaque célibataire désespérément en quête d'un restaurant en mesure d'offrir un repas passable, à peine mangeable »[6].

Huysmans développe dans ses romans une « philosophie existentielle de la vie »[7]. Il gardera de cette période une puissance d'évocation exceptionnelle dans ses descriptions architecturales, comme le Cycle de Durtal en témoigne dans les nombreuses pages consacrées aux édifices religieux.

Le converti littéraire

Après avoir lu À rebours, l’écrivain catholique Barbey d’Aurevilly avait prédit que Huysmans aurait un jour à choisir entre « la bouche d’un pistolet ou les pieds de la croix[8] », dans un article du Constitutionnel du 28 juillet 1884, repris dans le volume Le Roman Contemporain paru en 1902.

Il commence alors de s'intéresser au surnaturel, et En rade porte la trace d'un intérêt marqué pour le rêve comme échappatoire face à un réel révulsant.

Aussi, après le « livre noir » que fut Là-bas, où apparaît un profond antiméridionalisme, Huysmans envisage d’écrire un « livre blanc », qui explorerait l’univers de la mystique chrétienne, à travers une forme littéraire totalement inédite qu’il baptise le « naturalisme spiritualiste»[4],[9],[10]. Ce roman, intitulé En route (1895), retrace les étapes successives de la lente et douloureuse conversion de son auteur à la religion catholique.

Dans La Cathédrale, un roman très documenté que Huysmans publie en 1898, il étudie la symbolique chrétienne dans le cadre à la fois majestueux et romanesque de la cathédrale de Chartres. À la même époque, il explore les trésors de l’architecture religieuse de Paris et compose plusieurs monographies et études historiques sur divers monuments[11]. Il s’intéresse alors à toutes les formes de l’art sacré, depuis la littérature mystique (Jean de Ruisbroek, Thérèse d'Ávila…), jusqu’au plain-chant, en passant par la peinture et la sculpture religieuse.

Joris-Karl Huysmans photographié par Dornac.

Après s'être retiré dans plusieurs monastères (La Salette, Igny, Solesmes, Saint-Wandrille…), Huysmans quitte Paris en 1899 pour s’installer définitivement dans le petit village de Ligugé, près de Poitiers dans la Vienne, où il s’est fait bâtir une demeure à proximité de l’abbaye bénédictine Saint-Martin. Là, il partage la vie quotidienne des moines et se prépare à devenir oblat. Mais en 1901, la loi sur les associations vient dissoudre la communauté de Saint-Martin, poussant les moines à l’exil et obligeant Huysmans à rejoindre Paris. Après avoir publié une hagiographie consacrée à la mystique chrétienne sainte Lydwine de Schiedam (1901), Huysmans racontera son expérience de la vie monastique dans L'Oblat (1903).

À travers les trois romans qu’il publia consécutivement à sa conversion (En route, La Cathédrale, L’Oblat), Huysmans annonce le grand mouvement de conversions littéraires que vont connaître les Lettres françaises au début du XXe siècle avec des auteurs comme Paul Bourget, Charles Péguy, Ferdinand Brunetière, Paul Claudel, Léon Bloy ou encore François Mauriac[12].

Il est le premier écrivain à avoir utilisé le terme de « garçonne »[13].

Le critique d’art

Huysmans était le descendant, par son père, d'une lignée d'artistes peintres flamands. Certains tableaux du plus célèbre de ses ancêtres, Cornelis Huysmans, peintre à Anvers au XVIIe siècle, figurent aujourd’hui à Paris au musée du Louvre. Aussi, Huysmans, qui avait modifié son prénom d’état-civil (Georges-Charles) pour adopter un prénom aux sonorités évoquant mieux ses origines hollandaises (Joris-Karl), débuta en publiant des descriptions de tableaux de peintres hollandais : « Le Bon compagnon de Frans Hals » (1875) et « Le Cellier de Pieter de Hooch » (1875).

À partir de 1876, Huysmans collabore, en tant que chroniqueur d’art, à différents journaux pour lesquels il rédige des comptes rendus des Salons de peinture. À cette occasion, il découvre les tableaux de plusieurs jeunes artistes indépendants qui exposent à l’écart des Salons officiels, où leurs œuvres sont systématiquement refusées par le jury. Il s’enthousiasme pour Édouard Manet, dont il vante un tableau intitulé Nana : « Nana est incontestablement l’une des meilleures toiles qu’il ait jamais signées. […] Elle est supérieure à beaucoup des lamentables gaudrioles qui se sont abattues sur le Salon de 1877[14] ». Dès lors, Huysmans prend la tête du combat visant à imposer l’impressionnisme au public, auquel il fait successivement découvrir les œuvres de Claude Monet, Edgar Degas, Gustave Caillebotte, Paul Cézanne, Camille Pissarro, Paul Gauguin, Georges Seurat, Jean-Louis Forain… Il fut par ailleurs un opposant farouche à l’art salonnier dont il fustige les principaux représentants : Alexandre Cabanel, Jean-Léon Gérôme ou Carolus-Duran.

Jean-Louis Forain, Joris-Karl Huysmans, écrivain (1878), Paris, musée d'Orsay.

Vers 1889, Huysmans découvre les œuvres d’Odilon Redon, de Gustave Moreau, de Jean-François Raffaëlli et de Félicien Rops et participe largement à faire connaître au public le mouvement du symbolisme en peinture. Parmi les femmes artistes il remarque dès 1879 la peintre d'inspiration symboliste Louise Desbordes qui épousera par la suite le graveur Charles Jouas qui illustrera La Cathédrale.

Il réunira par la suite ses nombreuses chroniques d’art dans deux recueils : L’Art moderne (1883) et Certains[15] (1889). Claude Monet, après les avoir lus, dira : « Jamais on n'a si bien, si hautement écrit sur les artistes modernes. » Et Stéphane Mallarmé verra en Huysmans « le seul causeur d'art qui puisse faire lire de la première à la dernière page des Salons d'antan, plus neufs que ceux du jour. »[16]

Après sa conversion au catholicisme vers 1895, Huysmans redécouvre ensuite l’art religieux (Fra Angelico…), et en particulier la peinture des primitifs. Il signe alors de très beaux textes sur Matthias Grünewald, Roger van der Weyden, Quentin Metsys, le Maître de Flémalle.

D'après Joris-Karl Huysmans, la Renaissance et le retour à l'Antique ont conduit à l'infestation du monde gothique septentrional par le paganisme méditerranéen, par exemple par le remplacement de la Vierge Marie par des Vénus impudiques[10].

Principales œuvres

Romans

Nouvelles et poèmes en prose

  • Le Drageoir aux épices (recueil de prose poétique, 1874)[17].
  • Sac au dos (nouvelle parue dans Les Soirées de Médan, 1880).
  • Croquis parisiens (poèmes en prose, 1880).
  • À vau-l’eau (nouvelle, éditions Henry Kistemaeckers, Bruxelles, 1882), avec un portrait de l'auteur dessiné et gravé par Eugène Delatre.
  • Un dilemme (nouvelle, 1887).
  • La Retraite de monsieur Bougran (nouvelle, 1888 ; pub. posthume 1964, réédition 2020).

Critique d'art, essais, biographie

  • L’Art moderne (critique d’art, 1883).
  • Certains (critique d’art, 1889), sur Moreau, Degas, Chéret, Whistler, Rops, et autres.
  • Les Vieux Quartiers de Paris (monographies, 1890–1903)
    • La Bièvre (Genonceaux, 1890)
    • La Bièvre et Saint-Séverin (Stock, 1898)[18].
    • La Bièvre, Les Gobelins, Saint-Séverin (Société de propagation des livres d'art, 1901).
    • Le Quartier Notre-Dame (Romagnol, 1903)
  • Gilles de Rais : La Sorcellerie en Poitou (biographie, 1897), plus tard Gilles de Rais : La Magie en Poitou.
  • Sainte Lydwine de Schiedam (hagiographie, 1901).
  • De tout (recueil d’articles, 1902).
  • Dom Bosco (esquisse biographique, 1902).
  • Trois Primitifs (critique d’art, 1905).
  • Les Foules de Lourdes (essai, 1906).
  • Trois Églises (monographie, pub. posthume 1908).

Postérité

Littérature

Huysmans en Pléiade

Gallimard a réuni une partie importante de son œuvre dans un volume de la Bibliothèque de la Pléiade. La publication, dirigée par l'écrivain Pierre Jourde et André Guyaux, professeur de littérature, avec notamment la collaboration de Gaël Prigent et Jacques Dubois est sortie le [20],[21],[22]. Il ne s'agit pas d'Œuvres complètes mais d'un volume intitulé Romans et nouvelles, qui réunit l'œuvre narrative publiée par Huysmans, de Marthe (1876), son premier roman, à En route (1895), le roman de la conversion.

La création de la Pléiade de Huysmans est présentée de manière fictionnelle dans le roman Soumission de Michel Houellebecq dont le personnage principal, fasciné par Huysmans et professeur à la Sorbonne est chargé de guider cette Pléiade.

Toponymie

  • Rue Huysmans (Paris), le peintre vécut dans le 6ème arrondissement , à différents endroits.

Expositions

Notes et références

Notes

  1. À son domicile du 31, rue Saint-Placide.

Références

  1. « ark:/36937/s005afd5ff29f656 », sous le nom HUYSMANS J.K. (consulté le )
  2. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 103.
  3. André Breton, Nadja, pp. 16-18
  4. a et b Là-bas (1891).
  5. Rudy Steinmetz, « Huysmans avec Schopenhauer : le pessimisme d’À rebours », Romantisme, vol. 18, no 61,‎ , p. 59-66 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Marco Modenesi, « Le héros à la table. À vau‑l’eau ou le piège gastronomique », Études françaises, volume 23, numéro 3, hiver 1987, p. 77 (lire en ligne).
  7. Brendan King, « J.-K. Huysmans (1848-1907) », sur www.huysmans.org (consulté le ).
  8. Jules Barbey d’Aurevilly, « À rebours », Le Constitutionnel, (28 juillet 1884).
  9. Céline Piot, « La fabrique de l'autre : l'anti-méridionalité au XIXe siècle », Klesis, no 38,‎ , p. 45-73 (lire en ligne).
  10. a et b Jean-Marie Seillan, « Nord contre Sud. Visages de l'antiméridionalisme dans la littérature française de la fin du XIXe siècle », Loxias, no 1,‎ (lire en ligne).
  11. Ces textes ont été réunis dans deux recueils : J.-K. Huysmans, À Paris (Bartillat, 2005) et Les Églises de Paris (Éditions de Paris, 2005).
  12. Jules Sageret, Les Grands Convertis, Société du Mercure de France, 1906.
  13. Christine Bard, Les garçonnes : mode et fantasmes des Années folles, Éditions Autrement, dl 2021 (ISBN 978-2-7467-6287-9 et 2-7467-6287-0, OCLC 1284293805, lire en ligne), p15.
  14. « La Nana de Manet », L’Artiste (Bruxelles), 13 mai 1877 ; rééd. dans J.-K. Huysmans, Écrits sur l’art (1867-1905), Éd. Patrice Locmant, Paris, Bartillat, 2006
  15. L’ensemble des écrits esthétiques de Huysmans ont depuis été réunis en une édition complète : J.-K. Huysmans, Écrits sur l’art (1867-1905), édition établie et préfacée par Patrice Locmant, Paris, Éditions Bartillat, 2006.
  16. Stéphane Mallarmé, Correspondance Tome II, Paris, Gallimard, , p. 241.
  17. Le Drageoir aux épices, éditions illustrées, 2019, La Maison des Pas perdus
  18. La Bièvre et Saint-Séverin à lire en ligne
  19. « Houellebecq remet en lumière l'œuvre de Huysmans, écrivain de la décadence », sur leparisien.fr, .
  20. Joris-Karl Huysmans - Romans et nouvelles sur le site des éditions Gallimard.
  21. Huysmans en Pléiade par Pierre Jourde dans le magazine L'Obs du 28 février 2018.
  22. Gary, Huysmans et Tolkien, le nouveau tiercé de la Pléiade par Pierre de Gasquet dans le journal Les Échos du 20 décembre 2018.
  23. « Joris-Karl Huysmans critique d'art. De Degas à Grünewald, sous le regard de Francesco Vezzoli - 2019-11-26 », sur Musée d'Orsay (consulté le ).
  24. « L’Œil de Huysmans Manet, Degas, Moreau », sur Musées de Strasbourg (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

Portrait de Huysmans, avant 1917. Bois gravé anonyme d'après Dornac.

Biographies

  • Robert Baldick, La Vie de J.-K. Huysmans [The Life of J.-K. Huysmans, 1955], traduit de l’anglais par Marcel Thomas, Paris, Denoël, 1958.
  • Alain Vircondelet, J.-K. Huysmans, Paris, Plon, 1990.
  • Patrice Locmant, J.-K. Huysmans, le forçat de la vie, Paris, Bartillat, 2007. — Prix Goncourt de la biographie.

Monographies et études sur J.-K. Huysmans

  • Gustave Boucher, Une séance de spiritisme chez J.-K. Huysmans, Niort, chez l'auteur, .
  • Gustave Coquiot, Le Vrai J.-K. Huysmans, Paris, Charles Bosse, .
  • André du Fresnois Une étape de la conversion de Huysmans d'après des lettres inédites à Mme de C, 1912.
  • Léon Bloy, Sur la tombe de Huysmans, Paris, Collection des Curiosités littéraires, , 74 p. (Wikisource).
  • Henri Bachelin, J.-K. Huysmans : Du naturalisme littéraire au naturalisme mystique, Paris, Librairie académique Perrin, 1926.
  • Gustave Vanwelkenhuyzen, J.-K. Huysmans et la Belgique, Paris, Mercure de France, .
  • Marcel Cressot, La phrase et le vocabulaire dans J.-K. Huysmans, Droz, 1938.
  • Lucien Descaves, Les Dernières Années de J.-K. Huysmans, Paris, Albin Michel, .
  • Pierre Cogny, Huysmans : À la recherche de l’unité, Paris, Nizet, 1953.
  • Gustave Vanwelkenhuyzen, Insurgés de lettres : Verlaine, Bloy et Huysmans, Paris, Renaissance du livre, .
  • Charles Maingon, L’Univers artistique de J.-K. Huysmans, Paris, Nizet, 1977.
  • Monographie éditée par la BNF : Joris-Karl Huysmans : du naturalisme au satanisme et à Dieu, Bibliothèque nationale, , 144 p. (ISBN 978-2-7177-1490-6, lire en ligne).
  • Marc Brunel et André Guyaux, Cahier Huysmans, Paris, Éditions de l'Herne, coll. « Cahiers de l'Herne » (no 47), , 466 p. (ISBN 978-2-85197-052-7, présentation en ligne).
  • Jean Borie, Huysmans : Le Diable, le célibataire et Dieu, Paris, Grasset, 1991.
  • Alain Vircondelet (dir.), Huysmans : entre grâce et péché, Paris, Beauchesne, coll. « Cultures & christianisme » (no 3), , 213 p. (ISBN 2-7010-1329-1, présentation en ligne).
  • Jean-Marie Seillan, « Huysmans, un antisémite fin-de-siècle », Romantisme, no 95,‎ 1er trimestre 1997, p. 113-126 (lire en ligne).
  • Isabelle Daunais, « La réversibilité des arts : littérature et peinture au confluent de la critique (Zola, Huysmans) », Études françaises, vol. 33, no 1,‎ , p. 95-108 (lire en ligne).
  • Frédéric Canovas, L'Écriture rêvée, Paris, L'Harmattan, 2000.
  • Marc Smeets, Huysmans l'inchangé. Histoire d'une conversion, Amsterdam/New York, Rodopi, 2003.
  • Alain Buisine, Huysmans à fleur de peau : Le Goût des Primitifs, Arras, Artois Presses Université, 2004.
  • Gaël Prigent, Huysmans et la Bible, Paris, Champion, 2008.
  • Jérôme Solal, Huysmans et l'homme de la fin, Caen, Minard, .
  • Jean-Marie Seillan, Huysmans. Politique et religion, Paris, Classiques Garnier, .
  • Samuel Lair (dir.), J.-K. Huysmans : littérature et religion, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Interférences », , 178 p. (ISBN 978-2-7535-0979-5, lire en ligne).
  • Jérôme Solal, Huysmans avant Dieu, Paris, Classiques Garnier, .
  • Jérémy Lambert, Peinture et bibelot. Prégnance du pictural dans l’œuvre de Joris-Karl Huysmans, Paris, Honoré Champion, 2012.
  • Joanny Bricaud, J.-K. Huysmans et le satanisme : d'après des documents inédits, Paris, Bibliothèque Chacornac, , 77 p. (lire en ligne).
  • Joanny Bricaud, Huysmans, occultiste et magicien : avec une notice sur les hosties magiques qui servirent à Huysmans pour combattre les envoûtements, Paris, Bibliothèque Chacornac, , 43 p. (lire en ligne).
  • Carine Roucan, Le « Roman de Durtal » : une autofiction ?, Sarrebrück, Ed. universitaires européennes, 2015.
  • Jérôme Solal, Huysmans avec Dieu, Paris, Classiques Garnier, .
  • Dominique Millet-Gérard, Le Tigre et le Chat gris. Vingt études sur Léon Bloy et Joris-Karl Huysmans, Classiques Garnier, 2017.

Iconographie

Articles connexes

Liens externes

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German volleyball player This article includes a list of general references, but it lacks sufficient corresponding inline citations. Please help to improve this article by introducing more precise citations. (April 2017) (Learn how and when to remove this template message) You can help expand this article with text translated from the corresponding article in German. (October 2022) Click [show] for important translation instructions. View a machine-translated version of the German article. …

Синелобый амазон Научная классификация Домен:ЭукариотыЦарство:ЖивотныеПодцарство:ЭуметазоиБез ранга:Двусторонне-симметричныеБез ранга:ВторичноротыеТип:ХордовыеПодтип:ПозвоночныеИнфратип:ЧелюстноротыеНадкласс:ЧетвероногиеКлада:АмниотыКлада:ЗавропсидыКласс:Птиц…

Saeki-ku 佐伯区Distrik kotaLokasi Saeki-ku di kota HiroshimaNegara JepangWilayahChūgokuPrefektur HiroshimaKotaHiroshimaLuas • Total225 km2 (87 sq mi)Populasi (Oktober 1, 2015) • Total136.699 • Kepadatan607,6/km2 (15,740/sq mi)Zona waktuUTC+09:00 (JST)Kode pos731-5195Alamat2-5-28 Kairōen, Saeki-ku, Hiroshima-shi, Hiroshima-kenSitus webSitus web resmi Saeki-ku (佐伯区code: ja is deprecated , Saeki-ku) adalah salah satu …

Wii Uconsole ProduttoreNintendo TipoConsole GenerazioneOttava Presentazionealla stampa7 giugno 2011 In vendita 8 dicembre 2012 18 novembre 2012 30 novembre 2012[1][2] Dismissione 31 gennaio 2017[3] Unità vendute13,56 milioni (31 marzo 2018)[4] Gioco più diffusoMario Kart 88,45 milioni (30 settembre 2020)[5] PredecessoreWii SuccessoreNintendo Switch Caratteristiche tecnicheSupporto dimemoriaiDensity[6], Disco ottico Wii Dispositividi controlloWii …

Australian nuisance wildlife management campaign Emu WarA man holding an emu killed by Australian soldiersLocationCampion district, Western AustraliaPlanned bySir George PearceObjectiveReduce the local emu populationDate2 November – 10 December 1932(1 month, 1 week and 1 day)Executed by Australian Army, led by Major Gwynydd Purves Wynne-Aubrey Meredith of the Royal Australian ArtilleryOutcome986 emus confirmed killed.[1] Minimal impact on the overall emu p…

Chemical compound PF-03654746Identifiers IUPAC name trans-N-Ethyl-3-fluoro-3-[3-fluoro-4-(1-pyrrolidinylmethyl)phenyl]cyclobutanecarboxamide CAS Number935840-31-6 YPubChem CID16119086ChemSpider25069700UNIIG3QE979K1XChemical and physical dataFormulaC18H24F2N2OMolar mass322.400 g·mol−13D model (JSmol)Interactive image SMILES CCNC(=O)[C@H]1C[C@@](C1)(F)C2=CC(=C(C=C2)CN3CCCC3)F InChI InChI=1S/C18H24F2N2O/c1-2-21-17(23)14-10-18(20,11-14)15-6-5-13(16(19)9-15)12-22-7-3-4-8-22/h5-6,9,14H,2-…

American writer (1873–1947) Willa CatherCather in 1936BornWilella Sibert Cather(1873-12-07)December 7, 1873Gore, Virginia, U.S.DiedApril 24, 1947(1947-04-24) (aged 73)New York City, U.S.Resting placeJaffrey, New Hampshire, U.S.OccupationNovelistEducationUniversity of Nebraska, Lincoln (BA)Period1905–1947PartnerEdith Lewis (c. 1908–1947)Signature Willa Sibert Cather (/ˈkæðər/;[1] born Wilella Sibert Cather;[2] December 7, 1873[A] – April 24, 1947) wa…

Pour les articles homonymes, voir Mariage (homonymie). Sculpture représentant un couple marié dans la Rome antique.Les Époux Arnolfini de Jan van Eyck.Mariage de Willem-Alexander et Máxima, 2002. Le mariage est une union conjugale contractuelle et/ou rituelle, à durée illimitée, déterminée ou indéterminée, reconnue et encadrée par une institution juridique ou religieuse qui en détermine les modalités. Le terme désigne à la fois la cérémonie rituelle, l'union qui en est issue et…

2012 U.S. presidential election Timeline General election debates Electors Polling nationwide statewide Parties Democratic Party Candidates Primaries Results Nominee Convention Republican Party Prelude Candidates Debates and forums Primaries National polling Statewide polling Straw polls Results Nominee VP candidate selection Convention Endorsements Minor parties Libertarian Party candidates primaries nominee convention Green Party primaries nominee convention Constitution Party nominee conventi…

Australian dancer and choreographer This biography of a living person needs additional citations for verification. Please help by adding reliable sources. Contentious material about living persons that is unsourced or poorly sourced must be removed immediately from the article and its talk page, especially if potentially libelous.Find sources: Wade Robson – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (March 2021) (Learn how and when to remove this message…

Phenomenon in astrophysics A pulsar kick is the name of the phenomenon that often causes a neutron star to move with a different, usually substantially greater, velocity than its progenitor star. The cause of pulsar kicks is unknown, but many astrophysicists believe that it must be due to an asymmetry in the way a supernova explodes. If true, this would give information about the supernova mechanism. Observation It is generally accepted today that the average pulsar kick ranges from 200 to 500&#…

此條目可能包含不适用或被曲解的引用资料,部分内容的准确性无法被证實。 (2023年1月5日)请协助校核其中的错误以改善这篇条目。详情请参见条目的讨论页。 各国相关 主題列表 索引 国内生产总值 石油储量 国防预算 武装部队(军事) 官方语言 人口統計 人口密度 生育率 出生率 死亡率 自杀率 谋杀率 失业率 储蓄率 识字率 出口额 进口额 煤产量 发电量 监禁率 死刑 国债 外…

Rudy Gestede Gestede playing for Cardiff City in 2012Informasi pribadiNama lengkap Rudy Philippe Michel Camille Gestede[1]Tanggal lahir 10 Oktober 1988 (umur 35)Tempat lahir Essey-lès-Nancy, PrancisTinggi 1,93 m (6 ft 4 in)Posisi bermain PenyerangInformasi klubKlub saat ini MiddlesbroughNomor 29Karier junior2004–2007 MetzKarier senior*Tahun Tim Tampil (Gol)2005–2010 Metz B 27 (3)2007–2011 Metz 28 (3)2009–2010 → Cannes (pinjaman) 22 (4)2011–2014 Cardiff Ci…

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