José López Enguídanos y Perlés naît à Valence le [1]. Il a deux frères, Vicente et Tomás, qui deviendront également graveurs[1].
Il étudie le dessin à l'Académie royale des beaux-arts de San Carlos de Valence puis à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando de Madrid, où il a notamment pour professeur Mariano Salvador Maella. Il y remporte plusieurs prix mensuels. Aux concours des concours généraux, il obtient en 1781 le premier prix de la deuxième classe et en 1784 le premier prix de la première classe[1]. Par ailleurs, il collabore avec le secrétaire de l'Académie, Antonio Ponz, pour la composition de Viaje artístico de España (Voyage artistique en Espagne), ce qui l'amène à l'accompagner lors de ses voyages de par toute l'Espagne[1].
En 1795, il reçoit le titre d'Académicien émérite pour la peinture, pour la qualité des œuvres qu'il présente dans l'institution[1].
Il réalise au moyen de la gravure à l'eau-forte le recueil Colección de vaciados de estatuas antiguas que posee la Real Academia de las Tres Nobles Artes de Madrid[2] (Collection de moulages de statues antiques détenus par l'Académie royale des trois arts nobles de Madrid), publié en 1794, et qui comporte 54 illustrations[3]. Par la suite, il se consacre à la composition de Cartilla de principios del dibujo (Principes de base du dessin ; Madrid, Imprenta Real, 1797)[1],[4]. Il a aussi réalisé les gravures du Don Quichotte de 1797 et des Varones ilustres[5].
Parafrasis arabe de la Tabla de Cebes (Madrid : en la Imprenta Real, siendo su regente D. Lazaro Gayguer, 1793) : couverture de l'ouvrage représentant le temple de Saturne[29]
Colección de cabezas de asuntos devotos sacadas de quadros de pintores célebres, grabadas al estilo del lápiz por Don José Gómez de Navia (Madrid, 1795) ; gravures de José Gómez de Navia
↑(es) Jesusa Vega, Museo del Prado. Catálogo de estampas, Madrid, Museo del Prado, , citée dans : (es) Clemente Barrena, Javier Blas, Juan Carrete Parrondo et José Miguel Medrano, « Siglo XVIII. Libros y series de estampas », dans Calcografía Nacional: catálogo general, vol. I, Madrid, Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, Calcografía
Nacional, (lire en ligne [PDF]), p. 144.
↑(es) Clemente Barrena, Javier Blas, Juan Carrete Parrondo et José Miguel Medrano, « Siglo XVIII. Libros y series de estampas », dans Calcografía Nacional: catálogo general, vol. I, Madrid, Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, Calcografía
Nacional, (lire en ligne [PDF]), p. 144-145
(es) Juan Carrete Parrondo, « Botánica y grabado calcográfico. Los hermanos López Enguídanos », dans VV. AA., Antonio Joseph Cavanilles (dir.), Hortus regius matritensis, Madrid, Real Jardín Botánico, .
(en) William B. Jordan et Peter Cherry, « López Enguídanos, José », dans Spanish still life from Velázquez to Goya, New Haven, Yale University Press, , 224 p. (ISBN0-300-06356-3), p. 171-172, 174.
Alfonso E. Pérez Sánchez, « López Enguídanos, José », dans La nature morte Espagnole du XVIIe siècle à Goya, Fribourg, Office du Livre, , 247 p. (ISBN2-8264-0069-X), p. 199-200.
(en) « López Enguídanos, José », dans Spanish artists from the fourth to the twentieth century : a critical dictionary, vol. 2, New York, Hall, (ISBN0-8161-0614-2), p. 229-230.