Amour-Auguste-Louis-Joseph Berthelot, baron de Baye, né le à Paris et mort dans la même ville le [2], est un archéologue et voyageur français.
Biographie
Né dans l'appartement parisien de ses parents rue Boissy-d'Anglas, Joseph de Baye est le fils d'Auguste et de Georgina Wilkinson d'origine britannique. Enfant, il fréquentera la station thermale de Vichy et fit sa scolarité chez les pères maristes puis, à partir de 1865, chez les jésuites de la rue de Vaugirard à Paris[3].
Il échappa à la loi Cissey de 1872 du tirage au sort au service militaire et, en 1877, se présente aux élections cantonales pour le parti légitimiste.
Il participe pour la première fois à un congrès d'archéologie à Moscou, en 1890, jusqu'à la déclaration de la première guerre mondiale qui l'empêche de rentrer en France lorsque survient la Révolution bolchévique de 1917.[pas clair] Il fut arrêté par deux fois puis relâché[5]. À la suite de l'intervention de Natalia Sedova, seconde épouse de Trostky, il est autorisé à quitter Moscou le et arrive à Paris le dans la nuit[6].
Il était l'époux de Marie-Béatrice de Baye, fille du baron Oppenheim, et le père d'une fille prénommée Yolande[7] et d'une autre prénommée Marie Louise, épouse Guy Ligier de La Prade.
C'est à Paris qu'il meurt d'épuisement le samedi .
↑ a et bJean-Jacques Charpy, M. le baron de Baye, ses méthodes d'acquisition, et de documentation de collections : l'exemple de la tombe Saint-Jean-sur-Tourbe (Marne), t. CXXVIII, coll. « Études marnaises », (lire en ligne), p. 28-29
↑Caroline RENARD, Angélique POLLONI et al., « La collection du baron Joseph de Baye au Musée d’Archéologie Nationale », Revue Archéologique de l'Est, Société archéologique de l’Est, vol. 34 « Supplément », , p. 313-371 (ISSN1773-6773, lire en ligne)
Jean-Jacques Charpy , « M. le baron de Baye, ses méthodes d'acquisition, et de documentation de collections : l'exemple de la tombe Saint-Jean-sur-Tourbe (Marne »), in Études marnaises , t.CXXVIII, 2013, p. 7-40.
Jean-Jacques Charpy, « Le baron de Baye et Augustin Roland, les débuts de leurs relations. L'Archéologie préhistorique dans les marais de Saint-Gond au début du XXe siècle », in Études marnaises , t.CXXX, 2015, pp. 13–40.
Ana Cheishvili, « Concerning a photo by Le Baron de Baye », in Khornabudji I, Ilia State University, Tbilissi, 2011, pp. 290-293.
Ana Cheishvili, « In Abkhasia, memories of a mission by Le Baron de Baye », in Khornabudji I, Ilia State University, Tbilissi, 2011, pp. 294-301.
Ana Cheishvili, « Le baron de Baye dans le Caucase », in Joseph de Baye, de la Marne au Caucase, Catalogue de l’exposition organisée par les Archives départementales de la Marne, 2013, pp. 22-37.
Ana Cheishvili, « Le baron Joseph de Baye, un archéologue Français dans le Caucase », in Le Canard du Caucase, Mensuel francophone libre, indépendant et gratuit , N11, , pp. 13-15. (lire en ligne )
Ana Cheishvili, « The Georgian archaeological and ethnographical collections in France », in Georgian Antiquities , N16, Tbilissi, 2013, pp. 286-295.
Ana Cheishvili, « Baron Joseph de Baye’s french collections from 19th century Georgia », in Ancient Art Today , N05, Tbilissi, 2014, pp. 46-51.
Ana Cheishvili, Jean-Jacques Charpy, « Le baron de Baye, un ami français de la Georgie », in Istoriani , Tbilissi, , pp. 56-61.
Philippe Roux, « Le baron Joseph de Baye, gentleman-archéologue et préhistorien décrié », in Bulletin de la Société archéologique champenoise , t.104, 2011/1-3, 46 pages.
Homer I…, Joseph de Baye, de la Marne au Caucase , Éd. conseil général de la Marne, Châlons-en-Champagne, 2013, 38.pages.
Marielle Pic, « Le baron de Baye (1853-1931), collecteur de céramiques dans l'empire russe pour le musée de Sèvres », Revue des musées de France , 5, 2016 p. 73-84
Marcelle Pic, Un donateur de Sèvres, le baron de Baye (1853-1931), (éditeur ?), 2010