Il est élu député de Madrid en 1986 et prend la présidence de la commission de l'Industrie. Il quitte le Congrès des députés au bout de trois mois pour intégrer le conseil d'administration de la Banque d'Espagne, où il siège jusqu'en 1990. Il retour ensuite dans le secteur privé.
Au cours de sa carrière administrative, il est sous-directeur de l'Institut des études fiscales, puis conseiller économique de l'ambassade espagnole aux États-Unis auprès de José Lladó à partir de . Il revient sur le sol espagnol à l'été pour occuper le poste de directeur de l'École financière et fiscale du ministère des Finances[2],[4].
Pour les élections générales anticipées du 28 octobre 1982, il prépare avec Enrique Barón et Carmen Vergara le projet du Parti socialiste dans le domaine du secteur public. Les propositions du PSOE consistent notamment en une transformation de la structure du budget de l'État, une réforme fiscale et la création d'organismes de contrôle des entreprises publique rendant eux-mêmes compte aux Cortes Generales[6]. Après le scrutin que le PSOE remporte, il participe aux côtés de Francisco Fernández Marugán à la commission qui négocie les transferts de pouvoirs avec le ministre des Finances Jaime García Añoveros et est alors pressenti comme futur secrétaire d'État aux Finances[4].
Tout au long de son mandat, Campo s'oppose à Boyer. Il fait adopter, en 1984, le plan général des routes et le plan quadriennal du logement, et fait approuver le plan des travaux publics hydrologiques[11]. Lors du remaniement ministériel du 5 juillet 1985, il est remplacé par Javier Sáenz de Cosculluela[12].
Retrait de la politique
Lors du comité fédéral du Parti socialiste , Julián Campo est investi candidat aux élections générales anticipées du 22 juin suivant, occupant la septième place sur la liste de la circonscription de Madrid que conduit Felipe González[13]. Au soir du scrutin, les 42,4 % remportés par le PSOE lui accordent 15 sièges sur 33, ce qui permet l'élection de Campo au Congrès des députés[14]. Il devient alors président de la commission de l'Industrie, des Travaux publics et des Services.
Le , le conseil des ministres le nomme membre du conseil d'administration de la Banque d'Espagne, où il prend la succession de Carlos Bustelo[15]. Il est remplacé le [16]. Il rejoint ensuite le secteur privé.