En dépit des destructions de la révolution culturelle, au moins le complexe de bâtiments, ainsi que le hall principal de la tombe des reliques de certains lamas furent préservés dont le stupa de Düsum Khyenpa, ainsi que celui où les restes d'un Taï Sitou Rinpoché se trouvent[7],[8].
Dans le monastère, en grande partie reconstruit, vivent aujourd'hui en permanence quelque 200 moines, tandis que 500 sont en étroite collaboration avec lui[9].
Tenzin Phuntsok, un ancien moine du monastère de Karma et âgé de 46 ans s'immole le 1er décembre et meurt le à Chamdo, dans la région autonome du Tibet[10],[11].
Selon Tendar Tsering, citant un exilé tibétain, en , les autorités chinoises, reprenant les méthodes de la révolution culturelle, ont forcé les moines du monastère de Karma à quitter l'habit monastique et renforcé les mesures de sécurité dans le monastère. Des responsables chinois et le personnel de sécurité en nombre ont procédé à une campagne de rééducation patriotique. Forcé de dénoncer le dalaï-lama, de nombreux moines ont fui le monastère. Bien qu'aucune victime n'ait été signalée dans un attentat à la bombe visant un bâtiment municipal en , les autorités locales chinoises avaient porté leurs soupçons sur le monastère. Le monastère avait été fermé et des restrictions avaient été imposées aux moines, entraînant l'arrestation de 70 d'entre eux, tandis que plus de 40 se seraient échappés dans les collines. Selon Tsering Tsomo, le directeur du Centre tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie, une ONG tibétaine en exil, le monastère avait initialement plus de 300 moines, mais il en reste très peu à présent[12].
(en) Andreas Gruschke, Karma Dansa, the cradle of the Karma-Kagyüpas, in The Cultural Monuments of Tibet’s Outer Provinces: Kham, vol. 1, Bangkok 2004, pp. 45-49.
(zh) Yang Guiming & Ma Jixiang, Zangchuan Fojiao Gao Seng Chuanlüe [Biographies of Eminent Monks of Tibetan Buddhism], Xining 1992, pp. 106-108.
(zh) Cao Ziqiang, Mao Xiang & Xirao Nima [Sherab Nyima], Xizang De Simiao He Senglü [Monasteries and Monks of Tibet], Beijing 1995.