Kristi Noem
Kristi Noem, née Arnold le à Watertown (Dakota du Sud), est une femme politique américaine, membre du Parti républicain et gouverneure du Dakota du Sud depuis 2019. Elle est auparavant élue à la Chambre des représentants des États-Unis à partir de 2011 pour le Dakota du Sud. BiographieJeunesse, études et vie privéeKristi Lynn Arnold grandit dans le ranch familial dans le comté de Hamlin au Dakota du Sud. Elle épouse Bryon Noem à l'âge de 20 ans. Après le décès de son père en 1994, elle arrête ses études à l'université d'État du Nord (en) et reprend l'exploitation du ranch situé près de Castlewood[2]. Elle suit des cours en ligne à l'université du Dakota du Sud et obtient un Bachelor of Arts en science politique à l'université d'État du Dakota du Sud. Elle est mariée depuis 1992 à l'entrepreneur et assureur Bryon Noem, avec qui elle a trois enfants[3],[4],[5]. Chambre des représentants du Dakota du SudKristi Noem est élue à la Chambre des représentants du Dakota du Sud[6] en 2006 et réélue en 2008[2],[7]. Elle devient l'une des adjointes au chef de la majorité républicaine en 2010[2]. Chambre des représentants des États-UnisKristi Noem se présente aux élections de 2010 pour la Chambre des représentants des États-Unis. Elle remporte la primaire républicaine avec 42 % des voix face au secrétaire d'État Chris Nelson (35 %) et au représentant d'État Blake Curd (23 %). Souvent comparée à Sarah Palin, elle devient une égérie du Tea Party et se retrouve dans une course serrée contre la représentante démocrate sortante Stephanie Herseth Sandlin[2]. Le , elle est élue avec 48,1 % des voix, battant Herseth Sandlin qui n'obtient que 45,9 % des voix. Elle est réélue avec 57,5 % des suffrages en 2012 et 66,5 % en 2014[8]. Elle est reconduite pour un quatrième mandat avec 28 points d'avance lors des élections de 2016. La semaine suivante, elle annonce sa candidature au poste de gouverneur du Dakota du Sud en 2018, pour succéder à Dennis Daugaard qui ne peut pas effectuer de troisième mandat[9]. Selon la presse, cette annonce précoce est expliquée par l'interdiction votée le de donner plus de 4 000 dollars à une campagne pour le poste de gouverneur et qui prend effet le . Kristi Noem dispose en effet de 1,9 million de dollars sur son compte de campagne du Congrès, qu'elle souhaite transférer sur son compte pour l'élection au gouvernorat[10],[11]. Gouverneure du Dakota du SudLongtemps donnée au coude-à-coude avec le procureur général Marty Jackley, Kristi Noem remporte la primaire républicaine avec 57 % des voix[12]. Bien que le Dakota du Sud soit favorable aux républicains, elle se retrouve dans une course plus serrée que prévue face au chef de la minorité démocrate au Sénat du Dakota du Sud, Billie Sutton. Ce dernier est un démocrate conservateur avec une histoire forte, paralysé des jambes après un accident de rodéo[13]. Le , Noem est finalement élue avec trois points d'avance sur Sutton (51 % contre 48 %), la plus faible marge pour un gouverneur depuis les années 1980[14]. Elle est la première femme élue gouverneure du Dakota du Sud[14],[15]. Elle prête serment et entre en fonction le [15]. Durant la pandémie de covid-19, elle adopte une politique peu restrictive et autorise des événements qui furent des clusters massifs de contagions. Le taux de mortalité de l'État est l'un des plus élevés du pays[16]. Noem est réélue en 2022 avec 62 % des voix en battant Jamie Smith, le chef de minorité démocrate de la chambre des représentants de l'État. Elle est considérée comme l'une des principales favorites pour être colistière, potentielle vice-présidente, pour Donald Trump lors de la campagne présidentielle de 2024[17],[18]. Secrétaire à la Sécurité intérieure des États-UnisLe , le président-élu Donald Trump annonce l'avoir choisie pour devenir secrétaire à la Sécurité intérieure dans sa seconde administration[19]. PolémiquesEn avril 2024 est révélé par The Guardian un extrait de son livre No Going Back: The Truth on What's Wrong with Politics and How We Move America Forward, qui doit sortir en mai 2024. Kristi Noem y raconte comment elle a abattu son chien, Cricket, un draahtar, après une partie de chasse au faisan[20]. Elle raconte qu'elle « détestai[t] ce chien » et qu'elle avait essayé de le dresser de différentes manières, sans y parvenir. Elle décrit également comment elle a, de la même façon, abattu un bouc. Dans son livre, elle se sert de ces exemples pour « illustrer sa volonté de faire des choses « difficiles, salissantes et laides » tant en politique que dans la vie »[21]. Les révélations provoquent une importante polémique sur les réseaux sociaux, qui la pousse à se défendre. Elle se justifie sur Twitter, déclarant : « We love animals, but tough decisions like this happen all the time on a farm. » (« Nous aimons les animaux, mais des décisions difficiles comme celle-ci surviennent tout le temps dans une ferme. »)[21]. La controverse est forte jusque chez les républicains et compromet les chances qu'elle soit colistière de Trump[22]. Elle fait par ailleurs partie des élues républicaines qui aiment se mettre en scène avec des armes à feu[23]. Publications
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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