L'Éternel Mari
L'Éternel Mari (Вечный муж) est un roman de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski écrit pendant son séjour à Dresde[1] et publié en 1870 dans la revue L'Aube. Personnages
Selon plusieurs critiques pour le personnage de Troussotzky, Dostoïevski s'est inspiré de la personnalité de Stepan Ianovski qui était son médecin personnel et avait connu des démêlés avec son épouse[2]. AnalyseLe philosophe René Girard en a donné un résumé dans Mensonge romantique et Vérité romanesque[3]. Veltchaninov, tout occupé à une affaire juridique, repère pourtant un homme étrange, « un monsieur qui portait un crêpe à son chapeau », et qu'il ne cesse de croiser. Jusqu'à ce que l'homme vienne frapper à sa porte, en pleine nuit, et que Veltchaninov reconnaisse celui qui, neuf ans auparavant, était le mari de sa maîtresse. La femme est morte, mais le mari ne peut se défaire de la fascination qu'il éprouve pour l'ex-amant. Au point de lui amener « sa » fille (celle de l'autre en réalité), qu'il laisse mourir (par indifférence ou vengeance ?). Au point de l'associer à ses projets de remariage avec un tendron. À partir d'un scénario de vaudeville, Dostoïevski bâtit une fable angoissante sur la fatalité des rapports humains et, d'une sinistre histoire d'adultère et de revenants, il dresse un constat grinçant sur l'absurde reproduction des comportements d'échec. Adaptations
Notes et références
Éditions françaises
Liens externes
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