Léon-Camille Ménabréa naît le [1], dans la maison familiale dite château du Lambert, Bassens, dans la banlieue de Chambéry[2],[3]. Il est le fils d'Octave Ménabréa et de Marguerite Pillet[4],[3]. Son père est avocat, mais il s'engage contre les révolutionnaires français comme commandant de la Garde nationale, s'opposant notamment aux troupes françaises en 1801[4]. Il se réfugie à la suite de la seconde insurrection anti-jacobine des « Socques » en Savoie et s'installe à Chambéry[4]. Les Ménabréa, parfois écrit sous la forme Ménèbre, sont originaires de Verrès en Vallée d'Aoste[5], où son grand-père, Georges Ménabréa, est notaire[4]. Sa mère, Marguerite Pillet, est la fille du docteur Amédée Pillet, issu d'une famille de notables savoyards[4],[3].
Léon Ménabréa est fait docteur en Droit de l'université de Turin, en 1827[3]. Il revient en Savoie où il exerce la fonction de juge de mandement à Modane, avant de poursuivre sa carrière comme Substitut Avocat Général à la Cour d'Appel de Chambéry, puis de devenir, en 1851, conseiller de cette même cour[3].
En 1849, sous l'influence de son frère, il est secrétaire diplomatique lors de la signature de la paix[4].
Passionné d'histoire locale, il est élu le (1849[7] ?) à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, avec pour titre académique Effectif (titulaire), avant d'en devenir secrétaire perpétuel[8]. Il en devient secrétaire perpétuel[7],[3]. Il est membre non-permanent de l'Académie royale de Turin[3] et membre de la députation des études historiques en Piémont. Il est considéré comme le « vrai créateur de l'école historique savoyarde avec ses œuvres magistrales sur la marche des études historiques en Savoie et en Piémont (...) »[9].
↑Jean-Pierre Leguay (sous la dir.), T4 – La Savoie de Révolution française à nos jours, XIXe – XXe siècle, Evreux, éd. Ouest France, 4 tomes, (ISBN2-85882-536-X), p. 204.