D'inspiration communiste, L'Écran français est diffusé clandestinement de à . Le premier numéro « libre » paraît le [1] ; le dernier (no 348) est daté du . Son tirage atteint 110 000 exemplaires à la fin de l'année 1945[2].
L'Écran français « se situe entre le magazine populaire et la revue savante, tout en affirmant un ancrage professionnel important avec la valorisation des savoirs faire techniques ou la défense du cinéma français. Les premières années, de 1945 à 1946, sont florissantes à la fois en raison des journalistes qui y collaborent, des débats d’idées qui y sont échangés, mais aussi grâce à l’engagement corporatif avec la tribune des ciné-clubs ou la défense de l’IDHEC, menacé un temps de fermeture par manque de financement »[3].