Avant : 2 mats de charge de 5 t Arrière : 3 mats de charge de 12 t Dunette : 2 mats de charge de 5 t Bâbord et tribord : système de ravitaillement à couple
La Baïse est un navire auxiliaire de la Marine nationalefrançaise. La construction de ce pétrolier ravitailleur d’escadre débute en 1940 mais elle s'interrompt durant la Seconde Guerre mondiale puis elle est reprise. Il est prêté à la marine marchande française de 1948 à 1949 puis de 1951 à 1954. Enfin, en 1957, il est rattaché à la 3e région maritime. Il finit son existence comme cible au large de Toulon le . Il appartient à la classe Adour.
Histoire
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La Baïse est programmée en 1938[1]. Ce navire, commandé par la Marine nationale aux Ateliers et chantiers de la Seine-Maritime (ACSM) — chantiers Worms, au Trait —, est mis sur cale le [2]. Sa construction, interrompue par la Seconde Guerre mondiale, est reprise vers (pour le compte de la Marine nationale française[3])[4],[5] puis de nouveau interrompue les Allemands donnant de 1942 à 1944 la primeur à leurs projets[6]. Retrouvé sur cale à la Libération[7], la construction reprend avant . Mis à l'eau le , il est confié à la Société française de transports pétroliers (SFTP)[8]. Il ne fait que la traversée de Rouen à Cherbourg et reste immobilisé. La Marine nationale le reprend le et le place en réserve normale le . Puis de nouveau le fréte en à la Société mazout transports jusqu'en . Revenu à la Marine nationale en 1955, une refonte du au le transforme en pétrolier ravitailleur d’escadre (PRE)[9]. Il est alors réadmis au service actif le avec le numéro A 625. Finalement il est désarmé le [10].
De 1970 au il succède à l'ex-contre-torpilleurAlbatros (coque no Q 167)[11] pour servir sous le numéro de quille Q 418 comme brise-lames à Port-Avis (île du Levant)[12]. Finalement cette coque est remorquée par la gabareLa Persévérante pour laisser place à celle de ex-pétrolier ravitailleur d'escadre La Saône (coque no Q 622)[13]. Enfin il sert de cible le au large de Toulon pour un groupe de bâtiments composé du Clemenceau, du Foch, du Colbert et du Guépratte[14].
Annexes
Bibliographie
Renan « Clausmaster » Pouclet, « 15-Pétroliers et ravitailleurs rapides (8) », blog, sur clausuchronia.wordpress.com, (consulté le ), Caractéristiques techniques de la classe Adour.
Attention : l'article rapporté à La Baïse est fautif. Les caractéristiques techniques de la classe Adour, en fin d'article, sont bien exposées.
↑(en) Raymond V B Blackman et Fred T. Jane, « France : Oilers (Transports Petroliers) » [« France : Pétroliers »], Jane's Fighting Ships 1962-63, London, Sampson Low, Marston, , p. 98 col. 1 (lire en ligne, consulté le ).
↑Guillaume Rueda, « Net-Marine » (site personnel), sur www.netmarine.net (consulté le ), Les navires de la Marine nationale construits aux Ateliers et chantiers de Seine-Maritime (ACSM du Trait).
↑Christian Lebailly (responsable publication), « Worms & Cie », Luxembourg, Phoramm Sàrl, (consulté le ), p. 1941-00-00. Recueil des informations de janvier à décembre.
↑Christian Lebailly (responsable publication), « Worms & Cie », sur www.wormsetcie.com, Luxembourg, Phoramm Sàrl, (consulté le ), Des Ateliers et chantiers de la Seine-Maritime à Hypolite Worms.
↑(en) Christian Lebailly (responsable publication), « Worms & Cie », sur www.wormsetcie.com, Luxembourg, Phoramm Sàrl, (consulté le ), p. 1939 - 1945 : The grim years.
↑Gaston Bernard et Christian Lebailly (responsable publication), « Worms & Cie » (Affaire Ministère public contre Hypolite Worms et Gabriel Le Roy Ladurie. p. 565-701), Luxembourg, Phoramm Sàrl, (consulté le ), De Gaston Bernard au juge Thirion. Rapport d'expertise.
↑Gaston Bernard et Christian Lebailly (responsable publication), « Worms & Cie » (Affaire Ministère public contre Hypolite Worms et Gabriel Le Roy Ladurie. p. 35-112), Luxembourg, Phoramm Sàrl, (consulté le ), De Gaston Bernard au juge Thirion. Rapport d'expertise.
↑Petit et Christian Lebailly (responsable publication), « Worms & Cie » (Historique de la SFTP (1938-1958)), Luxembourg, Phoramm Sàrl, (consulté le ), Création et début de la Société française de transports pétroliers [1938-1945].
↑[Paul Maurice] Guillevin, Service historique de la marine, « Le programme français en 1939-1940 : Projets et réalisations (IIe partie) », La Revue maritime : Information. Actualités. Documentation maritime, Paris, Éditions Ozanne « nouvelle série », no 267, , p. 905-906 (ISSN0335-380X).
↑Jacques Gambu et Jean Pérard, « À l'île du Levant, la marine prépare ses armes nouvelles », Aviation : Magazine de l’espace, Paris, s.n., no 324 « Visite aux fusées de la Marine à l’île du Levant », (ISSN0997-4229).