Le mot « varenne » signifierait terre sableuse, terre d'alluvions et rappelle la présence forte de la Loire, de ses bras (boires d'Anjou et de Chapoin, boire Saint-Nicolas) et de la rivière frontalière voisine de la Divatte.
La localité est attestée sous sa forme latineVarennam dès 1123 [2].
Vin et Loire me font gloire De gueules à la fasce ondée haussée d'argent, à la grappe de raisin d'or.
Détails
Commune viticole sur la rive gauche de la Loire. Du temps de la marine à voile, au lieu-dit la Queue de la Luce, barriques et sabots embarquaient dans les toues et les gabares. Archives communales
Georges Aubert, maire de la commune de 1959 à 1964, entrepris des recherches auprès des archives départementales afin de savoir si sa commune n'a jamais possédé d'armoiries. Après discussion avec monsieur le conservateur, puis délibération du conseil municipal approuvée par M. le préfet, le projet fut adopté en 1963[3].
Au Xe siècle, Foulque Nerra conquiert de nouveaux territoires et étend l'Anjou vers l'ouest jusqu'à la rivière Divatte et le sud en conquérant les Mauges.
Sur le plan territorial, juridique et politique, La Varenne dépendra des duché et comté d'Anjou.
Pendant les Guerres de Vendée, le 27 ventôse An II (lundi ), la 9e Colonne Infernale, commandée par le général de brigade Étienne Cordellier, traverse la commune de Champtoceaux (49) pour se rendre à La Chapelle-Basse-Mer (44). Ce jour-là, 38 personnes seront déclarées décédées sur les registres de La Varenne (36 hommes et 2 femmes). Le plus jeune avait 19 ans, le plus âgé 91 ans.
Le 19 juin 1940, les forces allemandes qui depuis le matin, envahissent le Maine-et-Loire, bombardent les troupes françaises en débâcle et font trois morts parmi les soldats traversant le territoire de La Varenne[4].
En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité au sein d'une commune nouvelle se dessine. L'ensemble des conseils municipaux se sont prononcés favorablement au projet de cette nouvelle entité entre le 1er et le [5], laquelle fut baptisée Orée d'Anjou[6].
Politique et administration
Administration municipale
Administration actuelle
Depuis le , La Varenne constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou et dispose d'un maire délégué[1].
La commune était membre en 2015 de la communauté de communes du canton de Champtoceaux[11], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La création de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou entraîne sa suppression à la date du , avec transfert de ses compétences à la commune nouvelle[1]
Jusqu'en 2014, Saint-Sauveur-de-Landemont fait partie du canton de Champtoceaux et de l'arrondissement de Cholet[12]. Le canton compte alors les neuf mêmes communes que celles intégrées dans l'intercommunalité. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . Le canton de Champtoceaux disparait et la commune est rattachée au canton de La Pommeraye, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[13].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 1 736 habitants, en évolution de +3,58 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,5 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
51,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 25 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 14,7 %) ;
48,5 % de femmes (0 à 14 ans = 22,6 %, 15 à 29 ans = 16 %, 30 à 44 ans = 23,6 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 18,4 %).
Pyramide des âges à La Varenne en 2008 en pourcentage[18]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ans ou +
0,3
4,6
75 à 89 ans
8,0
10,1
60 à 74 ans
10,1
21,1
45 à 59 ans
19,5
25,0
30 à 44 ans
23,6
17,5
15 à 29 ans
16,0
21,7
0 à 14 ans
22,6
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[19].
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ans ou +
1,1
6,3
75 à 89 ans
9,5
12,1
60 à 74 ans
13,1
20,0
45 à 59 ans
19,4
20,3
30 à 44 ans
19,3
20,2
15 à 29 ans
18,9
20,7
0 à 14 ans
18,7
Vie locale
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Économie
Sur 123 établissements présents dans la commune à la fin de 2010, 25 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 20 % du secteur de la construction, 41 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[20].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t. LXI, 1984, p. 33.
↑Étude du Souvenir Français (Benoît Roux, docteur en histoire contemporaine) réalisée à partir de la base de données soldats tués : Roger Alexandre Girard (24/07/1919 à Paris), Gaston Henri Loiselier (21/02/1917 à Paris, Eugène Rouzeau (18/06/1912 à Chantonnay, Vendée)