Après avoir décidé, le , son retrait du Commonwealth, le président Yahya Jammeh a annoncé le que la langue officielle allait devenir l'arabe[5],[6],[7].
Cependant, cette décision ne fut jamais suivie d'effets et l'anglais reste toujours utilisé dans toutes les instances gouvernementales, en tant que langue véhiculaire et pour l'éducation[3].
Locuteurs
En 2013, 48 % de la population parle l'anglais couramment et 15 % en possède des notions, souvent très partielles.
Le mandinka est parlé par 38 % de la population, le peul par 21,2 %, le wolof par 18 % et le diola par 4,5 %. D'autres langues sont également parlées comme le français du fait de l'enclavement du pays au sein du Sénégal. De manière générale, le français est surtout utilisé par des Sénégalais vivants en Gambie, ou par des Maliens et des Guinéens.
L’arabe est la langue maternelle de seulement 200 personnes[réf. nécessaire], surtout des personnes originaires du Liban et de Syrie, arrivées dans le pays entre 1950 et début des années 1980, qui travaillent surtout dans le commerce. Avant 2014, l’arabe était surtout une langue liturgique et religieuse, enseignée dans les médersas (ou écoles coraniques).
Ndèye Maty Paye, « Analyse de manuel de français langue étrangère (FLE) en Gambie : étude de cas des représentations sociales » (Actes du colloque RSACE 2016, université de Meknès, Maroc), Transafrique, nos 1 et 2, , p. 93–102
(de) Delia Haust, Codeswitching in Gambia : eine soziolinguistische Untersuchung von Mandinka, Wolof und Englisch in Kontakt : with an English summary, Cologne, R. Köppe, , 372 p. (ISBN3-927620-24-6)