D'abord nommée Écrits du Canadafrançais à sa fondation en 1954, la revue trouve son nom officiel Les écrits en 1995[1].
La revue, fondée par plusieurs écrivains dont Jean-Louis Gagnon, est la doyenne des revues littéraires du Québec[2],[3],[4],[5].
Elle publie des textes de création (fiction, poésie et essai) d'auteurs majoritairement québécois mais aussi de toute la francophonie[2]. Depuis 2010, le visuel de chacun des numéros est confié à un artiste dont l'approche artistique entre en résonance avec les textes choisis[6].
Les écrits est également disponible sur la base de données Érudit[8].
Ligne éditoriale
La revue a pour mission de publier des écrivains poètes, romanciers, dramaturges, essayistes de toutes les horizons et de toutes les tendances, provenant autant du Québec et du Canada qu'ailleurs dans la francophonie[8].
Inauguré en 2022 en hommage au dramaturge trifluvien Jacques Crête[13], le prix s’engage à récompenser un texte dramatique d’un.e auteur.e qui n’a pas encore publié de théâtre et qui fait preuve d’audace sur les plans de la forme et des enjeux. La personne gagnante se voit attribuer une bourse de 250 $, un accompagnement dramaturgique et une publication dans un numéro de la revue Les écrits.
Le metteur en scène et comédien Jacques Crête a fondé l’atelier de recherche théâtrale de l’Eskabel en 1971. Dans la foulée de l’Expo 67 et à l’ère de la lutte identitaire, il interroge la condition humaine dans ses retranchements à travers des textes exigeants de la dramaturgie internationale et québécoise. Son audace formelle et thématique, son sens de la communauté, marquent un tournant dans le paysage théâtral québécois des années 70 et 80. Les productions de l’Eskabel agissent comme de véritables détonateurs, faisant exploser les conventions du théâtre. Des spectacles tels que Fando et Lis de Fernando Arrabal, Mort à Venise deThomas Mann, La toile d’araignée de Hubert Aquin, L’île de Marie-Claire Blais ou encore India Song de Marguerite Duras laissent une empreinte durable dans l’imaginaire de tout un milieu.
Lauréats et lauréates
2023 : Raphaël Scali, pour son texte « Chère Jacynthe Chassé »[14]
2022 : Camille Gascon, pour son texte « À la lumière de ce que nous avons été »[15]
Notes et références
↑Andrée Fortin, Passage de la modernité: Les intellectuels québécois et leurs revues (1778-2008), 2e édition, Québec, Les Presses de l'Université Laval, (ISBN9782763782416)