Jean-Pierre Boutier (Jean-Luc Bideau) anime une émission de radio « Courrier du cœur » qui a du succès.
Un soir dans un bistro, il rencontre Jeanne (Francine Racette), une femme libérée qui refuse d'adhérer au "système". Elle vit au jour le jour et elle « emprunte » des voitures et des appartements. Elle tente d'ouvrir les yeux de Jean-Pierre et de le sortir de sa torpeur intellectuelle et humaine.
Jean-Pierre et Jeanne passent une folle nuit en occupant des villas inoccupées. Mais le lendemain, Jean-Pierre retourne à sa triste solitude[2],[3].
Selon Freddy Buache, fondateur de la Cinémathèque Suisse : "Le style et le ton de Simon Edelstein dans Les Vilaines Manières manifestent une imagination beaucoup plus baroque [que celle de Michel Soutter] et une inspiration plus amère, qui, au tournant de ces meilleures séquences, laissent percevoir des résonances aldrichiennes"[4].
↑Fréddy Buache, Le cinéma suisse (1898-1998), Lausanne, L'Âge d'Homme, coll. "Histoire et théorie du cinéma", , 233 p. (ISBN978-2-8251-1012-6), p. 233
↑Freddy Buache, Le Cinéma suisse 1898-1998, L'Âge d'homme, 1998, p. 233. Freddy Buache souligne : « Que ce film, en 1973, se soit trouvé sans défenseur au festival de Locarno me paraît indiquer, en plus de l'incompétence des critiques, l'irresponsabilité des dirigeants paradeurs et pusillanimes »