où A, B et C sont des coefficients positifs, respectivement sans dimension, en m2, et en m4, caractéristiques de chaque milieu.
Publiée en 1836 cette formule était déduite d'observations et de mesures, mais elle peut être redémontrée à partir du développement limité de :
dans les systèmes d'unités non rationalisés, ou dans un système rationalisé (MKSA).
où N représente le nombre de molécules par unité de volume et α la polarisabilité d'une molécule. Lorsque les molécules qui constituent le milieu possèdent plusieurs résonances optiques de pulsations et forces d'oscillateur , on a, avec e et m respectivement la charge et la masse de l'électron :
C'est à partir de cette formule que l'on déduit la formule de Cauchy[3].
Encore très utilisée, de pair avec l'équation de Sellmeier dont elle est une simplification, la loi de Cauchy modélise d'une manière très précise l'indice de réfraction des matériaux dans le domaine du spectre visible[4].
Bibliographie
Augustin Louis Cauchy, « Sur la dispersion de la lumière », Bulletin des sciences mathématiques, vol. 14, no 9,
Notes et références
↑Germain Chartier, Manuel d'optique, Paris, Hermès, , 683 p. (ISBN2-86601-634-3), p. 437
↑Bernard Balland, Optique géométrique : Imagerie et instruments, p. 58
↑(en) Max Born et Emil Wolf, Principles of optics, Pergamon Press, p. 94-96
↑(en) David A. Atchison et George Smith, « Chromatic dispersions of the ocular media of human eye », Journal of the Optical Society of America, vol. 22, no 1, , p. 29-37 (DOI10.1364/JOSAA.22.000029)