Marie Louis Jean Sainte-Marie Perrin (né Marie Louis Jean Perrin à Lyon le [1] et mort le [2] dans la même ville) est un architecte français. Catholique fervent, il a terminé la construction de la basilique Notre-Dame de Fourvière.
Il passe une partie de son enfance chez sa grand-mère maternelle à Ambronay[4] puis, de retour à Lyon il est élève au lycée Ampère (alors Lycée de Lyon). Après le baccalauréat il apprend le dessin dans l'atelier du peintre Louis Janmot et, dans le même temps entre dans l'atelier de Tony Desjardins, architecte en chef de la ville et architecte du diocèse de Lyon.
En 1859 il se présente au concours d'entrée à l'école des Beaux-Arts de Paris. Il est reçu premier ; il est l'élève de Charles-Auguste Questel. Son travail est apprécié : il obtient trois secondes médailles, puis, admis en première classe en 1861, il obtint une première médaille. Il remporte le second prix au concours d'émulation ouvert par la Société académique d'Architecture de Lyon sur un pont monumental[5]. En 1862 il revient à Lyon et retourne chez Tony Desjardins, dont, en 1865, il épouse la fille, Reine Amélie Desjardins. Ils ont deux enfants. Leur fille Reine épousera l'écrivain Paul Claudel, le à Lyon. Leur fils Antoine se mariera avec Élisabeth René-Bazin, fille de René Bazin, de l'Académie française.
En 1868 il est nommé inspecteur des Bâtiments civils pour les travaux de l'École vétérinaire de Lyon et, en 1869 il est, pour le même bâtiment architecte en chef. Il est admis, en 1869, à la Société académique d'Architecture de Lyon dont il est secrétaire en et vice-président pour 1893-1894.
En 1871 il est l'adjoint de Pierre Bossan, qu'il remplace dans la poursuite de la réalisation de la basilique Notre-Dame de Fourvière, à Lyon, dont il termine notamment les stalles et la décoration[6].
↑Léon Charvet, Lyon artistique. Architectes : notices biographiques et bibliographiques avec une table des édifices et la liste chronologique des noms, Lyon, Bernoux et Cumin, , 436 p., p. 309
↑
(fr) Jo Basse, Francis Lavorel et Louis Naumin, Caluire-et-Cuire : Histoire de Quartiers, Lyon, , 164 p. (ISBN2-9512566-0-4), p. 57.
↑Philippe Dufieux, « De la restauration à la reconstruction : Sainte-Marie Perrin et l'église de Saint-Sauveur-en-Rue », Bulletin de la Diana 2001, , p. 109-122
Pierre Bossan, architecte : sa vie, son caractère, son œuvre, sa doctrine, 1899
La Basilique de Fourvière, son symbolisme, Lyon, 1896, Librairie catholique Emmanuel Vitte, 40 p.lire en ligne sur Gallica
[Sainte-Marie Perrin 1912] Louis Sainte-Marie Perrin, La basilique de Fourvière : Son symbolisme, Lyon ; Paris, Librairie catholique Emmanuel Vitte, , 2e éd. (1re éd. 1896), 40 p., 32 planches en n. et b. (BNF34121356) ;
L'ouvrage a été réédité en 1942 sous les auspices de l'archevêché de Lyon, avec une préface de André Ravier, s. j.
Sources secondaires
Séverine Penlou, « Le décor sculpté des églises de Sainte-Marie Perrin (1835-1917) : l'exemple de l'église de Chaponost », Livraisons d'histoire de l'architecture, Persée, vol. 12, no 1, , p. 87-99 (DOI10.3406/lha.2006.1051, lire en ligne)
Séverine Penlou (dir. François Fossier), La décoration des églises de Louis-Jean Sainte-Marie Perrin (1835-1917) (2 vol.), Université Lyon 2, mémoire de master 2 d’histoire de l’art, 2005, tapuscrit.
Séverine Penlou (dir. H. Guéné et N. Mathian), Sainte-Marie Perrin (1835-1917) : Les églises et les établissements religieux à Lyon (2 vol.), Université Lyon 2, mémoire de maîtrise d’histoire de l’art, 2004, tapuscrit.
Philippe Dufieux, Le Mythe de la primatie des Gaules. Pierre Bossan (1815-1888) et l’architecture religieuse en Lyonnais au XIXe siècle, PUL, 2004.
Maryannick Lavigne-Louis, "SAINTE-MARIE PERRIN Louis Jean", in Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des académiciens de Lyon 1700-2016, Lyon : Éditions de l'Académie (4, rue Adolphe Max, 69005 Lyon), 2017, p. 1200-1202.