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Lycée Périer

Lycée Périer
Description de cette image, également commentée ci-après
Chouette chevêche.
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Façade du lycée Périer.
Histoire et statut
Fondation
Type Établissement scolaire (d)
Administration
Composante Académie d'Aix-Marseille
Proviseur Evelyne GRAZI
Études
Population scolaire ~1 200 élèves (2016-2017)
Localisation
Ville Marseille
Pays France
Site web atrium-sud.fr
Coordonnées 43° 16′ 52″ nord, 5° 22′ 54″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Lycée Périer
Géolocalisation sur la carte : Marseille
(Voir situation sur carte : Marseille)
Lycée Périer

Le lycée Périer est un établissement public local d'enseignement français regroupant un lycée et une section de technicien supérieur situé au 270 rue Paradis dans le 8e arrondissement de Marseille.

Histoire

Fondation

Le lycée Périer a été construit sur un terrain comprenant un château construit par Théophile Périer[1]. Inauguré le [1], le château était alors une annexe du lycée de Marseille, actuel lycée Thiers. Le terrain fut loué par les héritiers à la municipalité puis acheté par la ville en 1924. En 1929, la population scolaire était de 400 élèves et le lycée devint un établissement indépendant, toutefois jumelé avec le lycée Saint-Charles.

La devise du lycée devient Gaudio et Spe, ce qui signifie en latin Dans la Joie et l'Espérance et il prend pour emblème la chouette chevêche, symbole d'Athéna, déesse de la Sagesse et de la Science[2].

Dans la cour d'honneur, un bas-relief d'Antoine Sartorio représentant Athéna pensive rappelle que le lycée est placé sous l'égide bienveillante de la déesse grecque.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le lycée est rebaptisé lycée Philippe Pétain. Plusieurs professeurs se caractérisent par leur résistance au nazisme[3].

Ainsi l'historien d'origine juive Pierre Vidal-Naquet, qui étudiait pendant la guerre au lycée Périer, a pu échapper à une rafle en partie grâce aux professeurs du lycée, comme le déclare Robert Bonnaud: « Il a failli être arrêté par la Gestapo. S’il a échappé à la Gestapo, c’est grâce à quelques amis et grâce également à quelques professeurs du lycée Périer, qui l’ont hébergé à cette époque-là »[4]. Lors du bombardement du , cinq bombes tombèrent sur le lycée, faisant un mort[5].

De l'après-guerre à aujourd'hui

Fusionné jusqu'en 1947 avec le lycée Saint-Charles, il s'en dissocie pour devenir un établissement indépendant. En 1953, la ville de Marseille cède ses droits de propriété à l'État[5].

Le , un élève poignarde son professeur d'allemand avant de lui-même se jeter dans le vide, apparemment sans justification[6]. Si le professeur survit grâce à la présence d'un médecin sur les lieux, l'élève est tué sur le coup.

En 1966, le lycée devient mixte[7]. Les classes de collège (de la sixième à la troisième) et de lycée (de la seconde à la terminale) sont réunies au sein de l'établissement, offrant une mixité stimulante pour les plus jeunes. Depuis 1986 et grâce à plusieurs lois de décentralisation, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur a la charge matérielle de l'établissement[5].

De 2012 à 2014, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur a investi 16 millions d'euros dans la rénovation et le désamiantage des bâtiments du lycée[8].

Formations proposées et résultats aux examens

Le lycée Périer comprend des classes de BTS (M.U.C., C.I. et A.M.) Il offre une préparation au bac L, ES et S, ainsi que STMG[9].

Il comprend également une section européenne italien[10], ainsi qu'une classe européenne anglais en STMG, et dispense l'enseignement de l'allemand, de l'anglais, de l'italien, du russe, de l'hébreu et du chinois, ainsi que du latin et du grec ancien. Il comptait environ 1 200 élèves en 2007-2008. En 2019, le taux de réussite au baccalauréat y est de 83%.

Classement du lycée

En 2015, le lycée se classe à la 59e place sur 77 au niveau départemental quant à la qualité d'enseignement, et à la 1848e au niveau national[32]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[33].

Localisation

Ce site est desservi par le métro de Marseille: Station Périer.

Situé dans le 8e arrondissement de Marseille, le long de la Rue Paradis, une des plus longues de Marseille (2 848 m), le lycée prend place dans un quartier bourgeois[34], dans l'hypercentre de la ville. Du fait de sa position stratégique, il exerce un important cercle d'influence sur le centre de la ville et constitue le lycée public principal de la bourgeoisie marseillaise.

Maison des Lycéens

La Maison des Lycéen.ne.s du lycée Périer est une association loi de 1901, à vocation ludique et sociale au profit des élèves.

L'association a été créée le , lors de son Assemblée Générale constitutive. Elle reprend alors le rôle du Foyer Socio-éducatif (FSE) qui jusque là mettait en place diverses actions pour agrémenter la Vie Lycéenne de l’Établissement. L'administration du lycée prête ses locaux à l'association, l'espace "Maison Rouge", composé d'un bureau ainsi que de deux salles destinées à l'accueil des élèves.

Quelques anciens élèves

Les intéressés sont mentionnés dans l'ordre chronologique de leur naissance.

Anciens professeurs

Notes et références

  1. a b et c « Le lycée Périer fête ses cent ans », article de La Provence, .
  2. Site du lycée
  3. Témoignage de l'historien Robert Bonnaud: « Le lycée Périer était le plus proche, c’était l’endroit où j’habitais, c’était un lycée très bourgeois, il y avait pas mal de professeurs résistants, anti maréchalistes. »
  4. Témoignage de l'historien Robert Bonnaud
  5. a b et c Page du site du lycée
  6. Récit des faits sur le site du lycée [PDF]
  7. Page du site du lycée [PDF]
  8. « Rénovation du lycée Périer : un chantier à tiroirs, pour un investissement de 16 millions d’euros et terminé en 2014 », sur provenceducation.com, (consulté le )
  9. Le site du Lycée Périer
  10. Page du site du lycée
  11. Données sur le site Linternaute.com
  12. a et b Les indicateurs de réussite des lycées sur le site du ministère de l'éducation nationale
  13. Données sur le site du ministère de l'éducation nationale
  14. Données sur le site du ministère de l'éducation nationale
  15. Données sur le site du ministère de l'éducation nationale
  16. Données sur le site du ministère de l'éducation nationale
  17. Données sur le site du ministère de l'éducation nationale
  18. Données sur le site du ministère de l'éducation nationale
  19. Données sur le site du ministère de l'éducation nationale
  20. Données sur le site du ministère de l'éducation nationale
  21. Données sur le site L'Etudiant.fr
  22. Données sur le site du ministère de l'éducation nationale
  23. Données sur le site du ministère de l'éducation
  24. Données sur le site du ministère de l'éducation
  25. Données sur le site du ministère de l'éducation
  26. Données sur le site de L'Express
  27. Page du site du lycée sur les résultats aux examens
  28. « Le classement des BTS dans l'académie d'Aix-Marseille », L'Étudiant,
  29. a b et c Page du site du lycée sur le BTS MUC
  30. a b et c [PDF]Page du site du lycée sur le BTS AM
  31. a et b Données sur le site L'Etudiant.fr
  32. « Classement département et national du lycée », sur L'Express, (consulté le )
  33. « Méthodologie du classement 2015 des lycées français », sur L'Express, (consulté le )
  34. Données sur le site de l'INSEE [PDF]
  35. Biographie de Gabriel Péri.
  36. Philippe Chenaux, Les années 1920 et la formation d'Henri-Irénée Marrou, Presses universitaires du Septentrion, 1999.
  37. Biographie de Pierre Guiral.
  38. Salon Jacques. Histoire de l’OSE - Les grandes figures..
  39. a et b Témoignage de Robert Bonnaud sur France Culture
  40. Témoignage de Jacques Bruchswig sur le site Pierre-Vidal-Naquet.net.
  41. (es) Memorial de Mascarones y otros ensayos.
  42. « • JEAN-CHARLES NAOURI: directement de quatrième en seconde. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  43. Page Facebook officielle.
  44. Henri Stehlé, « Gustave Malcuit », no 121, 95e session, 1974 [lire en ligne].

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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