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Sa carrière de recherche en glaciologie débute ensuite en 2008 à travers l'étude du glacier Mertz au sein du Laboratoire d'Études en Géophysiques et Océanographie Spatiale (LEGOS) et de l'Université de Tasmanie (Hobart, Australie). Sa thèse franco-australienne, intitulée "Étude des processus de fracturation et vêlage d'icebergs en Antarctique - une histoire du glacier Mertz[1]" est supervisée par Benoît Legrésy (LEGOS) et Richard Coleman (Université de Tasmanie).
Ce travail de recherche qui implique l'étude de l'évolution du glacier Mertz dans le cadre du projet CRAC-ICE, repose sur quatre missions terrain à bord de l'Astrolabe, en Terre Adélie en Antarctique avec le support logistique de l'Institut polaire français Paul-Emile-Victor (IPEV).
Dans le cadre de ce travail, elle assistera en au vêlage de l'iceberg C28[2], issu du glacier Mertz.
Elle validera sa thèse en , après plusieurs publications dans Journal of Geophysical Research[2], Journal of Glaciology[3],[4], Geophysical Research Letters[5].
Elle arrêtera sa carrière de recherche en 2018 pour se consacrer à l'éducation au changement climatique, au sein de l'Office for Climate Education, fondation internationale basée à Paris, sous l'égide de l'UNESCO.
En parallèle de son travail de sensibilisation et d'éducation, Lydie Lescarmontier a publié deux livres:
L'Empreinte des glaces[6] - carnet de voyage de l'Astrolabe en 2018, aux éditions Elytis. Elle y raconte avec l'illustrateur Romain Garouste, le dernier voyage de l'Astrolabe en Terre Adélie avant sa réforme.
La Voix des pôles[7] en aux éditions Flammarion dans lequel elle revient sur sa carrière de recherche à travers un récit de voyage entrecoupé de photos et de fiches scientifiques sur le climat.
Elle est également co-auteure de Éduquer en anthropocène[8] publié en 2019 aux éditions Au bord de l'eau.
Expéditions
Elle organisera et fera partie de plusieurs expéditions en bateau ou en autonomie complète dans les régions Arctique et Antarctique. Ses expéditions la mèneront ainsi au Svalbard, Groenland, Alaska, Sibérie (Tchoukotka), en Terre François-Joseph (Russie), Géorgie du Sud et aux Malouines.
En 2011, elle reste prisonnière des glaces à bord de l'Astrolabe en Antarctique pendant 56 jours.
En 2014, Lydie Lescarmontier devient guide polaire pour des compagnies suisses et néerlandaises.
En 2016 elle est élue représentante des jeunes chercheurs au sein du Comité national français de la recherche arctique et antarctique (CNFRA) et vice-présidente de l'Association for Polar and Early Career Scientists (APECS-France).
Elle sera élue parmi les 40 femmes les plus influentes de 2021 par le magazine Forbes dans le cadre de son engagement pour le climat[9].
Elle sera faite Chevalier de l'ordre national du mérite en Mai 2023. L'école élémentaire et maternelle des Pijolins à Bourges porte aujourd'hui son nom[10].
Notes et références
↑(fr + en) Lydie Lescarmontier, Étude des processus de fracturation et vêlage d'iceberg en Antarctique : une histoire du glacier Mertz, Toulouse, , 300 p. (lire en ligne)
↑ a et b(en) Robert A. Massom, A. Barry Giles, Roland C. Warner et Helen A. Fricker, « External influences on the Mertz Glacier Tongue (East Antarctica) in the decade leading up to its calving in 2010 », Journal of Geophysical Research: Earth Surface, vol. 120, no 3, , p. 490–506 (ISSN2169-9011, DOI10.1002/2014JF003223, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) L. Lescarmontier, B. Legresy, N.W. Young et R. Coleman, « Rifting processes and ice-flow modulation observed on Mertz Glacier, East Antarctica », Journal of Glaciology, vol. 61, no 230, , p. 1183–1193 (ISSN0022-1430 et 1727-5652, DOI10.3189/2015jog15j028, lire en ligne, consulté le )
↑(en) L. Lescarmontier, B. Legrésy, R. Coleman et F. Perosanz, « Vibrations of Mertz Glacier ice tongue, East Antarctica », Journal of Glaciology, vol. 58, no 210, 2012/ed, p. 665–676 (ISSN0022-1430 et 1727-5652, DOI10.3189/2012JoG11J089, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Guilhem Barruol, Emmanuel Cordier, Jérôme Bascou et Fabrice R. Fontaine, « Tide-induced microseismicity in the Mertz glacier grounding area, East Antarctica », Geophysical Research Letters, vol. 40, no 20, , p. 5412–5416 (ISSN1944-8007, DOI10.1002/2013GL057814, lire en ligne, consulté le )