Elle a exposé à la Royal Academy à Londres. Et s'est consacrée à l'éducation de jeunes femmes.
Biographie
Elle est née Maria Luisa Caterina Cecilia Hadfield en 1760 en Toscane d’un père britannique et d’une mère italienne[2],[3]. Elle reçoit une éducation catholique dans un couvent[3]. Elle est l’élève du peintre Johan Joseph Zoffany puis de Joseph Wright of Derby, lors de leur séjour à Florence[3].
En 1781, Maria Hadfield épouse Richard Cosway, miniaturiste connu[3]. Elle expose des peintures et dessins à la Royal Academy à Londres aux côtés de son époux, et se consacre à la gravure[3]. Ensemble, avec son mari, ils réunissent aussi une collection d'art, La collezione Maria e Richard Cosway[4],[5]. Mais son mari bloque son accès à un statut d’artiste-peintre professionnel[3]. Elle tient salon[3]. En 1801, elle part seule à Paris[3]. Elle côtoie la famille de Bonaparte et Vivant Denon, ainsi que des peintres, notamment Jacques-Louis David et Élisabeth Vigée Le Brun[3].
En 1812, Maria Cosway fonde à Florence un collège pour filles anglaises ; il devient en 1830 l’Istituto delle Dame inglesi[5]. Elle installe ensuite son institution dans le nord de l'Italie, à Lodi[5].
Elle achète un couvent dans lequel elle s'établit[5]. Elle y meurt en 1838[2],[3].
Amandine Rabier (dir.) et al. (préf. Antonio Luciani et Pierre-Jean Campocasso), Maria Cosway, 1760-1838 : L'itinéraire singulier d'une artiste, Gand, Éditions Snoeck, , 191 p. (ISBN978-9-4616-1905-1 et 978-94-6161-905-1)