Depuis l'âge de seize ans, Marie Bourseiller veut être torera. Devenue professionnelle avec l'aide de Simon Casas et Manuel Vidrié, elle est une des rares femmes toreros à cheval (rejoneadora) françaises avec Patricia Pellen et Léa Vicens.
Le , c'est Conchita Cintrón qui lui donne l'alternative dans les arènes de Nîmes en présence de Curro Romero face à un taureau d'Enrique Martín Arranz duquel elle gagne une oreille. Puis une autre oreille d'un taureau Jandilla qu'elle affronte avec Manuel Vidrié.
Pour les élections législatives de 2017, elle est investie au titre des candidats MoDem par En marche ! dans la deuxième circonscription du Gard[2]. Lors du premier tour, avec 50,24 % d'abstention dans sa circonscription, elle arrive en deuxième place avec 32,16 % des suffrages exprimés, devancée de peu par Gilbert Collard (Front national), le député sortant, qui obtient 32,27 % des suffrages exprimés[3]. Elle est ensuite battue au second tour, obtenant 49,84 % des suffrages exprimés, avec une abstention à 51,79 %[4].
Elle fait l'objet d'une enquête pour « favoritisme », soupçonnée d'avoir bénéficié de contrats pour des spectacles taurins grâce à ses relations avec la mairie de Saintes-Maries-de-la-Mer[7].
Elle est la fondatrice et présidente de l'association de défense de la tauromachie Cultures taurines en mouvement[8]. Cette association mène notamment des actions de lobbying auprès des candidats aux élections municipales de 2020[9].
Famille
Dans les années 1990, Marie Sara partage sa vie avec l'ancien torero Simon Casas[10]. En 1995, elle se marie avec le joueur de tennis Henri Leconte avec qui elle a une fille en 1996, Sara-Luna.
En , elle se remarie avec Christophe Lambert (1964-2016), publicitaire et conseiller en communication politique[11], qu'elle a rencontré en 1999[12]. Ils ont une fille, Rebecca, née en 2000 et un garçon, Lalo, né en 2002[11],[12].
[Colléoni 2003] Patrick Colléoni, « Bourseiller Marie », dans Marc Thorel (dir.) (préf. Pierre Dupuy et Pierre Mialane), Dictionnaire biographique des toreros français, Montpellier, Union des bibliophiles taurins de France, (ISBN2-909521-25-7), p. 49-51.