Il s'installe au Québec en 1998 et dès lors s'intéresse aux peuples autochtones et à leur littérature au point d'y consacrer ses études doctorales et postdoctorales[3], à une époque où peu d'ouvrages de référence en la matière existent[4].
Dans la préface de son ouvrage Littérature amérindienne du Québec: écrits de langue française, réunissant contes, poèmes, théâtre et des extraits de romans, Robert Lalonde écrit[5]:
« Il fallait bien arriver d'Italie pour ouvrir d'abord une oreille impartiale, puis un œil intègre, neuf, sur ces mots qui, depuis belle lurette, n'étaient plus ces signaux de fumée qui autrefois montaient se mêler aux nuages, sans nous livrer leurs secrets. »
Le chercheur estime que, contrairement au Canada anglais où les auteurs autochtones jouissent d'une reconnaissance, au Québec, la littérature autochtone a longtemps peiné à émerger[5]. En entrevue, il déclare: « La majorité des auteurs qui ont publié ont été éduqués dans les pensionnats. Ce fut pour eux une expérience très traumatisante. Leurs écrits témoignent souvent de cette période trouble »[5].
Œuvres
Essais
Être écrivain amérindien au Québec : indianité et création littéraire (préf. François Paré), Montréal, Hurtubise, , 215 p. (ISBN9782894289433 et 289428943X)
Direction de publications
Littérature amérindienne du Québec: écrits de langue française, (nouvelle édition revue et commentée), Montréal, BQ - Bibliothèque Québécoise, , 320 p. (ISBN978-2-89406-305-7)
Mots de neige, de sable et d’océan: littératures autochtones (Québec, Maroc, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Algérie), Wendake, Les Éditions du CDFM - Centre de développement de la formation et de la main-d’œuvre huron-wendat, , 306 p. (ISBN9782981066008)
Être écrivain amérindien au Québec: indianité et création littéraire, Montréal, Hurtubise, coll. « Les Cahiers du Québec », , 180 p. (ISBN9782894289433)
Littérature amérindienne du Québec: écrits de langue française, Montréal, Hurtubise, coll. « Les Cahiers du Québec », , 278 p. (ISBN9782894287569)
Prix et distinctions
2007: finaliste au Prix Jean-Éthier-Blais pour Être écrivain amérindien au Québec[6]
2006: finaliste au Prix Gabrielle-Roy, avec mention du jury pour Être écrivain amérindien au Québec[7]
↑Guy Sioui Durand, « Maurizio Gatti, Être écrivain amérindien au Québec. Indianité et création littéraire, HMH, Cahiers du Québec, 2006, 215 p. (Collection littérature.) », Recherches sociographiques, vol. 48, no 2, , p. 183–186 (ISSN0034-1282 et 1705-6225, DOI10.7202/016457ar, lire en ligne, consulté le )
↑« Littérature amérindienne du Québec », Le Canada Français, vol. Vol. 157 n° 36, , p. CAHC8
↑ ab et cCoutié, Maxime, « Un Romain fou des Amérindiens », La Presse, , p. ARTS SPECTACLES2