Michel Faul
Michel Faul, né le à Houlgate dans le Calvados, mort le à Boslenheim, devant Erstein, Bas-Rhin, est un officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, Compagnon de la Libération. Il participe comme officier d'artillerie à la campagne de Tunisie, à la campagne d'Italie puis à la campagne de France ; il y est tué dans la bataille d'Alsace. BiographieMichel Faul est le fils d'un industriel. Il est le plus jeune d'une fratrie de sept enfants. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est étudiant ; en , il prépare au collège Stanislas à Paris le concours d'entrée à l'École polytechnique[1],[2]. Rallie la France libreAu moment de l'armistice, Michel Faul refuse la défaite et choisit de répondre à l'appel du général de Gaulle. Il gagne Saint-Jean-de-Luz et réussit à embarquer sur un navire polonais, malgré un barrage armé, dès le , avant d'avoir vingt ans[1],[2]. Il parvient ainsi en Angleterre dans les premiers et s'engage le dans les Forces françaises libres[1]. Nommé dans l'artillerie, il suit le cours d'élève-officier à Camberley. Il en sort aspirant en , puis est promu sous-lieutenant en suivant. Il sert tantôt au camp d'Old Dean, tantôt à la direction des affaires politiques du quartier général[1]. Campagne de TunisieFaul part fin 1942 pour rejoindre en Cyrénaïque la 1re division française libre. En , il est nommé au 1er régiment d'artillerie, à la 4e batterie. Il combat en en Tunisie, est officier de liaison, gagne l'estime générale et mérite une citation à l'ordre du corps d'armée pour sa compétence et son sang-froid au Djebel Garci[1]. Campagne d'Italie, campagne de FranceIl participe ensuite à la campagne d'Italie en mai en , et y est promu lieutenant. En , il débarque en Provence et prend part à la prise de Toulon. Il participe ensuite à la remontée vers le Nord. Il se distingue dans la Trouée de Belfort, remplaçant son capitaine tué et assurant la continuité d'action de ses batteries d'artillerie jusqu'à la relève. Dans la suite de la campagne d'Alsace, il combat courageusement au sud de Strasbourg, malgré les fortes pertes et les difficultés de liaisons[1]. DécèsDans les derniers jours de la lutte[2], Michel Faul est tué par un obus à son poste de combat le à Boslenheim, devant Erstein, dans le Bas-Rhin. D'abord enterré au cimetière militaire d'Obernai, il est ensuite transféré dans la nécropole nationale de Sigolsheim, dans le Haut-Rhin[1]. Il est un des deux Compagnons de la Libération qui y sont inhumés[3]. Il est créé Compagnon de la Libération à titre posthume par le décret du [1]. Son frère, Gérard Faul, lieutenant à la 1re DFL, débarqua également en Provence en . Père de Marina (1962- ) et d'un fils à qui il décida de donner le prénom de Michel en mémoire de son frère, Michel Faul (1959- ). Hommages et distinctions
Notes et références
Bibliographie
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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