En 1986, Michel Naudy anime l'émission Taxi[2], un magazine d'information sur FR3, supprimé après la répression des manifestations étudiantes contre le projet Devaquet de Charles Pasqua, au cours desquelles Malik Oussekine fut tué par des « voltigeurs motocyclistes » (unités de deux policiers sur une moto, un qui conduit, un qui matraque).
Michel Naudy a diffusé au cours de la dernière émission de Taxi les images montrant une complicité entre la police et des casseurs, ainsi qu'une troupe de pseudo-civils tous habillés avec blouson et casque de moto, sortant en rang et au pas de la mairie de Paris[3].
Ancien chef du service politique de l'organe central du Parti communiste français, L'Humanité, il figure en 1988 parmi les fondateurs de la revue Politis, dont il est un temps rédacteur en chef.
En , Michel Naudy démissionne de ses fonctions de rédacteur en chef du magazine sur les médias de France 3 Paris Île-de-France Centre « Droit de regard »[4], avant d'obtenir gain de cause auprès de sa direction et d'être réintégré quelques jours plus tard[5]. Salarié par la chaîne, il restera placardisé[6] pendant dix-sept ans.
Il fonde en Ariège, en , un groupe politique, le cercle Lakanal[10], qui dénonce les conditions d'attribution de marchés publics de la communauté de communes des Vallées d'Ax et le SMDEA avec le cabinet CRP Consulting. Témoins assistés dans un premier temps, les élus Augustin Bonrepaux, Loubet et Peyronne sont ensuite mis en examen. Naudy est dans une autre affaire attaqué en diffamation par le directeur général des services du conseil général, Francis Dejean.
Le dossier noir de la police des polices : L’affaire Loiseau avec Dominique Loiseau (éditions Plon), 1994, (ISBN978-2-259-18041-2) épuisé puis réédité et augmenté, sous le titre Un flic innocent en prison (éditions Bernard Pascuito), 2005, (ISBN978-2-35085-007-8) ;