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Miconia dependens est un arbuste haut jusqu'à 2 m[4].
Miconia dependens se distingue par les branches et l'axe des inflorescences densément sétosés avec des poils églandulaires longs de 2-5(-8) mm. Les poils de la surface inférieure des feuilles sont pour la plupart longs de 2-4 mm[3].
En 1953, Lemée en propose la description suivante de Miconia dependens :
« C. dependens D. Don (C. spicata Dec. non Don, Melastoma s. Aubl.). Arbrisseau ou sous-arbrisseau à tiges, pétioles, inflorescences et calices densément couverts de longs poils, entremêlés de poils étoilés ; feuilles de 0,05-0,14 sur 0,03-0,07, ovales-oblongues acuminées, à base arrondie, couvertes en dessus de poils renflés à la base, tomenteuses en dessous avec poils étoilés, ciliées sur les bords, 5-nervées ; fleurs en petits groupes sur axe allongé et simulant des épis interrompus longs de 0,03-0 ,08, à calice campanulé avec segments de 1 mm. et dents extérieures de presque 2 mm. poilues-hérissées, pétales de 4-5 mm . - Maroni (Camp Godebert) ; herbier Lemée : Cayenne, Maroni ; l'un des exemplaires est roussâtre sur toutes, ses parties. »
Miconia dependens pousse au Venezuela dans les forêts sempervirentes de plaine à montagnardes, à 100-1 200 m d'altitude[4], et dans les Guyanes dans les lisières de forêts pluviales et zones perturbées, principalement à basse altitude[3].
Protologue
En 1775, le botaniste Aublet a décrit Miconia dependens et en a proposé le protologue suivant[6] :
Frutex caules plures ramoſos, rectos, villoſos, obtusè-tetragonos, tri aut quadri-pedales, è radice emittens. Folia oppoſita, ovata, acuta, ſubſerrata, utrinque pilis longis, ferrugineis obſita, quinquenervia, ſubſeſſilia. Flores ſpicati, ſpicis alternatim axillaribus & terminalibus. Corolla incarnata. STAMINA decem, ſubæqualia, versùs unum latus declinata. Pericarpium: bacca villoſa, ovata, ferruginea, calici adnata, & ipſius denticulis coronata, quinque-locularis.
Florebat Junio.
Habitat in pratis prædii domini du Chaſſis, eundo ad Courou.
LE MéLASTOME à épi. (PLANCHE 165.)
Cet arbrisseau pouſſe pluſieurs tiges rameuſes, hériſſées de poils, qui s'élèvent de trois à quatre pieds.
Ses feuilles ſont ovales, terminées en pointe, légèrement dentelées à leurs bords, ridées & couvertes de poils rouſſâtres en deſſus, & en deſſous marquées de cinq nervures longitudinales, entre leſquelles il, en a pluſieurs tranſverſales ; leur longueur eſt d'environ cinq pouces, ſur deux de largeur ; leur pédicule eſt très court ; elles ſont oppoſées & diſpoſées en croix : de leurs aiſſelles, & de l'extrémité des rameaux, naiſſent des épis de fleurs, chargées de poils rouſſâtres.
La fleur eſt de couleur de chair ; ſon calice eſt en forme de coupe, diviſé en ſon limbe en cinq petites portions grêles & aiguës.
Les pétales ſont cinq, ovales, attachées par un onglet, entre les diviſions du calice.
Les étamines ſont au nombre de dix, rangées ſur un diſque au deſſous de l'inſertion des pétales. Les filets ſont grêles, rouges. Les anthères ſont fourchues à leur extrémité inférieure, par laquelle elles ſont articulées avec les filets ; elles ont deux bourſes qui chacune s'ouvrent en deux valves.
Le piſtil eſt un ovaire arrondi, ſurmonté d'un style, terminé par un STIGMATE obtus.
L'ovaire devient une baie velue, rouſſâtre, ſucculente, à cinq loges remplies de menues semences ; elle eſt bonne à manger.
J'ai trouvé cet arbriſſeau au bord d'un ruiſſeau qui traverſe une ſavane dépendante de l'habitation de M. du Chaſſis, ſur le rivage qui conduit à Courou. Il étoit en fleur & en fruit au mois de Juin. »
↑ ab et c(en) J.J. Wurdack, S. Renner et T. Morley, FLORA OF THE GUIANAS : Series A: Phanerogams - Fascicle 13 - 99. MELASTOMATACEAE, Konigstein, Koeltz Scientific Books, p. 52-53
↑ ab et c(en) Rupert C. Barneby, Julian A. Steyermark (eds.), Paul E. Berry (eds.), Kay Yatskievych (eds.) et Bruce K. Holst (eds.), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 6 - Liliaceae–Myrsinaceae, St. Louis, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, , 803 p. (ISBN9780915279814), p. 425
↑Albert Lemée, Flore de la Guyane française : Tome III - Dilléniacées à Composées, Brest, LIBRAIRIE LECHEVALIER, , 655 p., p. 192
↑ a et bJean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, , 867 p. (lire en ligne), p. 423-425